Reportage

Prepare for Hell Tour : Slipknot en mode grand spectacle !

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 02-02-2015

Mercredi 4 février 2015



Parce qu’apparemment 2015 a décidé de ne pas perdre de temps, ce début février à peine entamé voit une des tournées de l’année (oui, déjà !) s’arrêter à la Rockhal de Esch sur Alzette au Luxembourg, pour une date exclusive Belgique / Luxembourg (en attendant le Graspop). Slipknot
Slipknot


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est donc de retour aux affaires : fini les dates en festival uniquement, le groupe ressort l’artillerie lourde avec un nouvel album contrasté (.5: The Gray Chapter – sorti l’automne dernier) et des dates en salle programmées un peu partout de par le monde.

Pour une raison obscure, l’Europe se voit en revanche mal dotée : alors que c’est Korn
Korn


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qui accompagnait le gang de Des Moines au Royaume Uni (et qui jouera ici même deux jours plus tard !), et que Lamb of God
Lamb of God


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et Bullet For My Valentine
Bullet For My Valentine


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seront de la partie aux USA l’été prochain, nous n’avons droit qu’aux seuls King 810
King 810


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sur le vieux continent, la nouvelle sensation signée Roadrunner Records en directe provenance de Flint, dans le Michigan. Avec un prix du ticket élevé (60EUR), autant qu’il l’était par exemple en Angleterre, l’affaire a comme un arrière-goût.

Mais l’avantage pour les fans de King 810
King 810


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, c’est que ces derniers jouissent d’un temps de jeu conséquent, avec 50 minutes accordées. Le groupe arrive en Europe avec sa stature (et une réputation sulfureuse) nouvellement acquise aux USA et ça se voit : backdrop géant, bel espace accordé sur scène (tandis que ça s’affaire derrière le rideau pour préparer l’immense scène pour Slipknot
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) et des lights qu’envieraient bon nombre de groupes jouant en tête d’affiche. Le problème ? King 810
King 810


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est affreusement monotone, plat et à vrai dire ennuyeux. Nouvelle aura ou pas, tatouages ‘King 810’ de tous les membres y compris les roadies ou pas, non je n’accroche décidément pas à cette nouvelle sensation. Certes, quelques riffs ressortent et les vocaux de David Gunn – à fleur de peau - sont profonds et marquants, mais le tout n’est clairement pas assez varié et mise bien trop sur les basses. Un mix entre un sous Slipknot
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/ Korn
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et un Emmure
Emmure


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en somme.

Trente minutes de break, et la grande salle de la Rockhal de se remplir à ras bord des 6500 personnes attendues pour ce concert sold out. L’occasion de constater que Slipknot
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est un groupe qui rassemble bien plus qu’on veut le faire croire : casquettes Hardcore croisent vestes à patch et autres tshirts Death Metal, dans un joli mélange des générations. Slipknot
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? De 7 à 77 ans !



C’est naturellement XIX qui ouvre le bal... sur bande malheureusement. Mais lorsque le maigre rideau se lève, c’est cette fois la première claque. La scène est magnifique : une tête de démon démesurée domine un grand miroir alors que le foutoir de Craig Jones et DJ Sid délimitent la batterie (surélevée bien sûr) de Jay Weinberg (chuuuut il ne faut pas le dire). Si Alessandro Venturella (chuuuut...) est un peu en retrait à la basse, Mick Thompson et Jim Roots occupent avantageusement le premier plan, et se retrouvent évidemment contrastés par les facéties de Chris Fehn et Shawn Crahan aux percussions.



Dès l’entame de Sarcastrophe et l’arrivée du toujours ultra-charismatique Corey Taylor, l’ambiance est explosive entre cris, acclamations, chants et pogos. Clairement, on sent que l’attente de revoir le groupe en salle était trop longue pour beaucoup. Le groupe le rend bien, les lights sont sublimes et le son est gros comme il le faut, même si, il faut le dire, on se demande un peu si on peut entendre réellement « trois batteurs ». Premier constat également, qui se vérifiera par la suite : les morceaux choisis pour illustrer .5: The Gray Chapter tiennent la route en live.



L’enchainement est immédiat avec The Heretic Anthem qui fait bouillir autant la fosse que la scène dotée d’effets pyrotechniques et autres lights rouge vif du plus bel effet. Restant sur la période Iowa, c’est le revenant My Plague qui fait grandement plaisir au public, surtout interprété ainsi par Corey, dont le chant clair est d’excellente facture ce soir (mieux que ses hurlements, parfois perdus dans la masse sonore). Corey s’exprime plusieurs fois durant la soirée, rappelant la période sombre traversée par le groupe et leur joie de revenir sur scène. Au risque de friser, comme souvent, la démagogie quand il affirme que cette soirée est l’une des meilleures de la tournée... La même chose ayant été dite à Paris quelques jours avant...



Par la suite, Devil in I permet d’observer un peu le foutoir sur scène où il se passe toujours quelque chose, notamment côté percu (batte de base-ball par ci, surélévation par-là) avant que Psychosocial ne vienne dignement représenter All Hope Is Gone, seul album un peu délaissé par la setlist de ce soir autrement bien répartie entre les différentes époques du groupes.



Car après un The Negative One pour lequel Corey réclame du « bordel », c’est bien Three Nil qui arrive pour enfoncer le clou avant un enchainement aussi monstrueux qu’inédit sur cette tournée : Eyeless (surprise !), Vermillion, Before I Forget et Duality (ou comment faire plaisir aux fans de Vol. 3) ! Corey introduit alors doucement la cerise sur le gâteau : Wait and Bleed, repris à gorge déployée par une grande partie de la salle... frissons garantis.

Passage obligatoire des concerts de Slipknot
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, Spit it Out verra l’assistance s’asseoir avant un des moments les plus bordéliques de la soirée, et l’inévitable conclusion sur Custer. Conclusion provisoire, puisque, bien calibré qu’il est, ce show de Slipknot a gardé de la marge pour le rappel old school commun à toutes les dates de la tournée : Sic, People = Shit et Surfacing passent l’épreuve du temps et viennent achever les derniers survivants par leur férocité.

Après 1h40 de spectacle, Slipknot
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prouve qu’il sait encore confirmer son statut et délivrer aux fans ce qu’ils en attendent. Du gros son, des classiques, quelques surprises, et un véritable spectacle formé par les multiples effets pyrotechniques, des lights ardentes, et un décor inventif au service de ce côté complètement théâtral propre à Slipknot
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. Cher, calibré, mais on en redemande.




Setlist
XIX
Sarcastrophe
The Heretic Anthem
My Plague
The Devil in I
Psychosocial
The Negative One
Three Nil
Eyeless
Vermilion
Before I Forget
Duality
Wait and Bleed
Spit It Out
Custer
Encore:
742617000027
(sic)
People = Shit
Surfacing
-Funny-
'Til We Die



Thanks for the pictures Markus !
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