Reportage

Black Label Society : deuxième round !

Strasbourg (La Laiterie), le 27-02-2015

Lundi 9 mars 2015



Il y a deux semaines, la Laiterie mettait tout le monde d’accord avec Amon Amarth en affichant complet. Ce soir, la salle remet le couvert avec un deuxième Sold-out consécutif grâce au groupe Black Label Society et son leader de légende, Zakk Wylde.

La réplique sera d’abord donnée à Crobot
Crobot


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, groupe Américain de Pennsylvanie. Le quatuor foule les planches vers 19h30 pour nous présenter Something Supernatural, unique album de la formation.
Joué pendant trente minutes, ce Hard Rock énergétique aux soupçons de Stoner, n’est pas sans rappeler les Queens of The Stone Age
Queens of The Stone Age


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et Soundgarden
Soundgarden


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. Entre les mouvements scéniques de Benoit qui ne tarissent pas d'éloge comme cette guitare virevoltante ou son saut depuis les enceintes, la joie communicative de Paul aux fûts et les expressions de Brandon ont de quoi remuer la fosse qui sera tout de même avare en frémissement de tête. Pourtant, la première partie défend bien sa galette avec ses titres phares dont « The Necromancer » et son intro d’harmonica, et l’excellent « La Mano De Lucifer ».
Une très bonne découverte au style simple, qui ne réinvente pas le genre mais qui a le mérite d’assurer sur les planches.



Black Tusk
Black Tusk


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se doit de prendre la relève vingt minutes plus tard en proposant un genre plus percutant à grand renfort de riffs incisifs.
En arrivant sur scène, Andrew Fidler modifie le gain de l’instrument jugeant le son trop faible. Malheureusement ça ne sera pas à la hauteur de nos espérances.
En effet, le trio Américain, en dehors d’une performance satisfaisante et de son originalité à combiner trois chants, ne parvient pas à capter l’attention de son auditoire. Faute à un genre musical bien trop lourd, trop répétitif et ce, en dépit d’une balance équilibrée où chaque instrument trouve sa place, l’ensemble demeure bien trop linéaire donnant un mur sonore indescriptible. Seul « Bring Me Darkness » trouvera du répondant le temps de quelques minutes avant que la Laiterie ne replonge dans sa torpeur et aille voir du côté du bar même lorsqu’un membre du staff de Black Label Society
Black Label Society


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interviendra sur le final pour se joindre au show.
Tant pis, le groupe s’en ira sous les applaudissements par politesse mais n’aura pas convaincu l’assemblée.



Lorsque les préparatifs sont terminés, c’est un épais rideau qui masque la scène arborant fièrement sa tête de mort. Alors que dans la fosse, l’attente devient insoutenable, la sono se décide de libérer ses premiers décibels et de provoquer l’explosion générale dès la tombée de rideau découvrant un Zakk Wylde, reconnaissable aisément par sa carrure et son instrument : la Saint Graal SG Flying V.
D’emblée, de la testostérone sue sur scène. Outre les quatre gaillards, se dresse un mur d’enceintes, des projecteurs, un micro des plus joyeux avec sa croix ornée de crânes et un promontoire que ne lâchera Wylde sous aucun prétexte pour en imposer davantage. La formation maîtrise les planches pour notre plus grande satisfaction.

Un coup d’œil au pied du maitre et là, malheur : des antisèches ! Le frontman serait-il atteint d’Alzheimer ? Peut-être l’une des raisons pour lesquelles Black Label Society ne surprendrait pas un habitué. Le set reste globalement le même tout en incluant les hits de Catacomb of The Black Vatican avec « Heart of Darkness », un « My Dying Time » très réussi et un « Angel of Mercy » intense. Ce soir, pas d’ « Overlord », de « Crazy Horse » et de « Fire It Up ». Toutefois avec un groupe aussi couillu, on s’attend à un set punchie avec un son nourri aux distorsions et aux heabangs. En somme la promesse est tenue avec en prime un lightshow d’une qualité rare, un son bien réparti et quelques jets de fumée pour l’occasion.



Après une moitié de concert bien rythmée, les membres profiteront d’un break pour s’éclipser en douce et nous laisser aux bons soins de son frontman. Fidèle à son set et à ses talents, le voilà qui nous démontre toute l’étendue de sa technique pendant un bon quart d’heures. Afin de ne laisser personne sur le carreau, il n’hésitera pas à aller et venir le long de la scène pour ravir l’ensemble du premier rang. Redondant après quelques minutes, Zakk Wylde ne s’arrêtera pas là sur son talent d’instrumentiste en accompagnant plus tard au clavier « In this River » ou carrément de sortir la double gratte pour la frime vers la fin du concert.

Alors soit, le frontman est un homme bourré de talent mais lui et son équipe sont peu expressifs sur scène. Je tiens donc à remercier la forte présence de John Deservio slappant sa basse entre deux sourires et qui n’aura pas cessé de chauffer l’assemblée.
Comme les groupes précédents, aucun n’aura profité d’un véritable interlude pour s’adresser à la Laiterie. Et bien que Zakk Wylde prendra la parole une fois, c’est pour nous présenter les membres des Black Label Society
Black Label Society


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avec un accent des plus singuliers.

Une fois terminé le triptyque GodSpeed / Angel of Mercy / In This River qui n’aura pas manqué d’adoucir l’assemblée, le groupe reprend de plus belle avec cette fois un trio bien plus explosif avec « Blessed Hellride », « Concrete Jungle » et achever sa soirée avec « Stillborn » sur une St Graal levée au plus haut, entourée d'un jeu de fumée.

La venue de Zakk Wylde à Strasbourg n’était à manquer sous aucun prétexte.
Au bout d’une heure et demie de show viril, ce virtuose de la gratte confirme son statut de Guitar Hero. Attention tout de même à ce que le groupe ne perde pas sa bonne étoile à cause de quelques problèmes de mémoire et renouvelle sa setlist qui aurait tendance à perdre de sa saveur.

Remerciements à Julie.

Setlist :

- Beginning… At Last
- Funeral Bell
- Bleed for Me
- Heart of Darkness
- Suicide Messiah
- My Dying Time
- Damn the Flood
- SOLO
- Godspeed Hellbound
- Angel of Mercy
- In This River
- Blessed Hellride
- Concrete Jungle
- Stillborn
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AUTEUR : Camille
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Cam...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, ...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Ma...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Matos : Canon EOS 6D + Canon 24-70 II F/2.8 + Canon 16-35 F.28 + Canon 135 F/2.0...

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