Reportage

Onslaught : Ça a thrashé dans le lard !

Hasselt (Muziekodroom), le 16-09-2016

Samedi 24 septembre 2016



En ce début de week-end, les vétérans d’Onslaught
Onslaught


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reprenaient la route afin de célébrer un anniversaire très spécial : les trente ans de l’album « The Force », puissant chef-d’œuvre de thrash metal joué en entier pour l’occasion, et embarquaient dans leurs valises les Finlandais de Mors Principium Est
Mors Principium Est


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, rares dans nos contrées. Première étape de cette tournée : Hasselt et son célèbre Muziekodroom ! Il était impossible pour les amateurs du genre de louper cette occasion !


La soirée démarre avec Blaakyum
Blaakyum
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, groupe nous arrivant tout droit du … Liban ! Le combo combine à la fois thrash, heavy et groove metal, le tout infusé de musiques traditionnelles du Moyen-Orient. Fondé en 1995 et influencé entre autres par Metallica
Metallica


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, Testament
Testament


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, Annihilator
Annihilator


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ou encore Overkill
Overkill


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, Blaakyum
Blaakyum
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a sorti récemment son deuxième album, « Line of Fear » et propose sur scène un condensé de mélodies arabisantes et d’arrangements orientaux mais le résultat n'a malheureusement pas l'impact d’un Melechesh
Melechesh


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ou d’un Myrath
Myrath


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pour ne citer qu’eux. L’utilisation de la derbouka, cet instrument à percussions très répandu au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, apporte pourtant une réelle identité au groupe mais est malheureusement bien trop mise en avant. Côté guitares, le groupe propose diverses ambiances, passant de l’agressif pesant au mélodique reposant, soutenues par un chant profond et énergique mais malgré tout quelque peu hésitant. Bref, pas une révolution musicale mais l’on ne peut qu’encourager et saluer la démarche d’un groupe qui, dans le contexte politique et religieux de son pays, ose jouer une musique qu’il aime, quitte à s’attirer les foudres des autorités locales et donc risquer de graves sanctions. Et à l’image de morceaux tels que I Am Who I Am et Religion of Peace, Blaakyum
Blaakyum
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se pose en porte-drapeaux de la résistance à l’obscurantisme et par les temps qui courent, cela ne peut que faire du bien !

Deuxième groupe à monter sur scène ce soir : les Français de No Return
No Return


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viennent distiller leur thrash/death mélodique dans les tympans d’une assemblée qui s’agrandit de plus en plus. Et que dire d’autre, excepté que notre combo d’Outre-Quiévrain fait preuve d’une énergie communicative et livre un set sombre, puissant et accrocheur. L’ensemble des membres du groupe est à l’unisson. Mick Rignanese, le chanteur qui excelle à tous niveaux (growl et chant clair), tente d’attirer au plus près de la scène un public bien peureux et encore un peu endormi en ce vendredi soir. Le guitariste Alain Clément, désormais seul membre fondateur du groupe, quant à lui, nous montre l’étendue de son talent à la six cordes et nous gratifie de soli mélodiques ravageurs. Le groupe continue ici la promotion de son dernier opus intitulé « Fearless Walk to Rise », enchaîne les titres avec conviction, et, doté d'un son précis, convainc rapidement l’assemblée qui semble apprécier ce show carré et terriblement efficace.

Cela faisait un bail que l’on attendait ! Mais Mors Principium Est
Mors Principium Est


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, fleuron du death mélodique finlandais, est bien de retour et va nous servir un show dantesque à l’image de sa musique ! Des riffs entrainants, entrecoupés de breaks mélodiques hyper efficaces, combinés à l'utilisation d'éléments électroniques particulièrement bien sentis, telle est la recette que nous sert le groupe depuis 13 ans (bientôt 17 si l’on compte les démos). Une tournée du groupe dans le coin étant un évènement rarissime, nous ne boudons donc pas notre plaisir en accueillant comme il se doit Ville Viljanen et sa bande. Mors Principium Est
Mors Principium Est


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va balancer la sauce avec d’épiques titres tels que I Will Return pour lequel le guitariste Andy Gillion étincelle par sa technicité pendant que le batteur Mikko Sipola cogne hargneusement ses fûts ou encore Pressure et ses solos époustouflants. Et si par moment, le combo semble faire quelques erreurs, comment ne pas lui pardonner ? Le chanteur Ville Viljanen, à la voix puissante, fait varier les émotions au fil des ambiances. Le titre Finality, très orienté At The Gates
At The Gates


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, ressemble à un aboiement de guitares et Monster In Me, aux touches électroniques rappelant quelque peu Dissection
Dissection


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, fait figure d’uppercut quasi final avant que le groupe ne nous quitte en puissance avec Pure pour une nouvelle et dernière séance de riffs catchy et de growls acérés. À la manière de Kalmah
Kalmah


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, Mors Principium Est
Mors Principium Est


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suit son chemin en continuant de faire évoluer sa musique sans ne jamais rien oublier du passé. Plus mélodique et intense que jamais, il n’a pas fini de nous étonner !

Avec Onslaught
Onslaught


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, nous avons une nouvelle fois affaire à une légende du thrash metal. Originaires de Bristol, nos vieux briscards sortaient il y a tout juste 30 ans le mythique album « The Force » et ses sept épiques morceaux fortement influencés par le Slayer
Slayer


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de l’époque. Malheureusement, le groupe ne sera jamais reconnu à sa juste valeur et occupera les postes de seconds couteaux derrière les mastodontes que sont Metallica
Metallica


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, Megadeth
Megadeth


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, Slayer
Slayer


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et autre Kreator
Kreator


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. Les sirènes retentissent… Let There Be Death arrive ! Ce premier morceau s’ouvre sur un riff sautillant et déjà la basse vrombissante de Jeff Williams se fait entendre. Sy Keeler hurle à pleins poumons et incite de suite le public à foutre le boxon dans la plus petite salle du Muziekodroom (les shows étaient prévus à la base en format Box). Le band enchaîne ensuite avec le plus tranquille Metal Forces avant que Fight With The Beast ne dresse un véritable mur du son alimenté par un chant bruyant sorti des puissantes cordes vocales de Keeler. Le tout a l’effet d’un tremblement de terre et le morceau Demoniac et sa ligne mélodique démontre l’admirable capacité qu’a Onslaught
Onslaught


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pour réaliser un maximum d’effet avec un minimum d’effort. Le solo et les riffs de Nige Rockett sur l’atmosphérique et caverneux Flame of the Antichrist sont un des temps forts du show. La première partie consacrée à « The Force » se termine avec les morceaux Contract In Blood et le bien nommé Thrash Till The Death où Michael Hourihan fait des merveilles avec sa batterie. C’est avec Killing Peace que débute la partie axée sur les autres classiques de la discographie du combo. Keeler, qui tient le public dans sa poche grâce à sa puissance vocale, continue d’épater la galerie sur 66’Fucking’6. Le carnage atteint enfin son apogée avec Power From Hell au riff rapide et sec, Angels of Death et ses chœurs envoûtants pour se terminer par Thermonuclear Devastation of the Planet Earth. Onslaught
Onslaught


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a mis le feu au Muziekodroom jouant avec ténacité, multipliant les effusions de sang et de sueur comme il se doit. Les survivants de ce massacre ont chaleureusement applaudi les cinq thrashers quittant le champ de bataille et ont salué au passage une dernière fois l’irrésistible pouvoir de « La Force »…

Remerciements au Muziekodroom et MOD LOUD
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AUTEUR : Panda
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, pas...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l'équipe de SMA en février 2016 en tant que chroniqueur de concerts désireux de partager ses expériences live ! ...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l'équipe de SMA en février 2016 en tant que chroniqueur de concerts désireux de partager ses expériences live ! ...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l'équipe de SMA en février 2016 en tant que chroniqueur de concerts désireux de partager ses expériences live ! ...

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