Reportage

Dynamo Metal Fest 2017 : Gojira au-dessus de la mêlée

Eindhoven (IJssportcentrum), le 15-07-2017

Lundi 25 septembre 2017



« Petit à petit, l’oiseau fait son nid… ». Voici bien l’adage qui collerait le mieux au Dynamo Metal Fest, ce petit festival néerlandais qui accueille depuis 2015 une affiche des plus éclectiques et dont la popularité n’a de cesse de grimper au fur et à mesure des éditions. La preuve en est le sold out annoncé pour ce troisième round (une première !) toujours au sein de ce cadre inédit qu’est l’IJssportcentrum d’Eindhoven. Avec une affiche regroupant une belle brochette de genres musicaux (faisant tout de même la part belle au thrash) et surtout un prix toujours aussi attractif (20€ !), le Dynamo a une nouvelle fois prouvé qu’il faudra compter sur lui pour le futur. Les Dieux de la météo étant du côté des terres bataves, c’est tout impatient que Shoot Me Again a repris la route et s’est fondu dans la masse métalleuse pour cette journée tonitruante et détonante.

Et il valait mieux ne pas arriver trop tard car déjà, dès l’ouverture des portes, le flux de visiteurs est tel qu’une immense file se dessine sur les pourtours de l’IJssportcentrum si bien que l’organisation va immédiatement prendre les devants et ouvrir ainsi deux autres entrées. Un problème plus ou moins rapidement résolu ; ce qui permettra tout de même à quelques metalheads d’admirer les morceaux donnés par le vainqueur de la Dynamo Metal Fest Band Battle : White Boy Wasted. Au rayon des nouveautés, on appréciera l’extension des principaux bars répartis de part et d’autre de la pelouse (ce qui s’avèrera extrêmement nécessaire en fin de journée vu le sold out) mais aussi l’organisation de signing sessions et également la possibilité d’accéder aux tribunes de ce mini stade et ainsi profiter d’une belle vue tout en étant assis.

C’est donc White Boy Wasted qui ouvre les hostilités devant une foule clairsemée. Ce trio, originaire de la ville d’Eindhoven, va s’employer à balancer un speed rock aux accents punk et thrash d’excellente facture. Avec des morceaux courts mais accrocheurs, les gaillards dévoilent également une facette hard rock jouée à une vitesse vertigineuse pour un rendu sonore sensationnel. Le combo allie à la fois la fougue de leurs grands frères de Peter Pan Speedrock
Peter Pan Speedrock


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, autres fleurons de la ville, mais également la folie d’un Rose Tatoo ou encore le groove et les riffs gras d’un Red Fang
Red Fang


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. Autant d’influences que l’on retrouve aussi bien dans le son que dans leur attitude scénique. Au bout de 35 petites minutes, le groupe quitte les lieux sous les applaudissements non sans avoir acquis une certaine sympathie bien méritée de la part du public à l’image de leur set, tout en spontanéité et bonne humeur. Un agréable début de journée…



Changement d’ambiance ensuite avec VuuR
VuuR
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, le nouveau projet de la chanteuse Anneke Van Giersbergen
Anneke Van Giersbergen


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accompagnée par le batteur Ed Warby (Hail Of Bullets
Hail Of Bullets


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, Ayreon
Ayreon


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, ex-Gorefest
Gorefest
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), les guitaristes Jord Otto (My Propane, ex-Revamp
Revamp


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) et Ferry Duijsens (Agua De Annique) ainsi que le bassiste Johan Van Stratum (Stream Of Passion
Stream Of Passion


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). Une sombre intro est lancée et voici que débarquent les cinq musiciens qui, c’est le cas de le dire, sont à domicile en ce début d’après-midi. Dès les premiers accords, on sent directement que le projet VuuR
VuuR
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se veut beaucoup plus lourd et hargneux que The Gentle Storm
The Gentle Storm


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. Avec ce premier morceau (Time), les riffs doom se combinent plutôt bien avec le chant si distinctif d’Anneke. L’enchaînement avec le second morceau est immédiat et ce Sail Away rapide revient à des sonorités plus rock. C’est peu dire que la chanteuse blonde se sent comme un poisson dans l’eau, haranguant la foule avec succès et n’hésitant pas à entamer quelques petits pas de danse sexy. Ed Warby cogne ses fûts aussi durement que possible et le travail guitaristique du chevelu Jord Otto est assez efficace. Le son d’excellente facture (ce qui ne sera pas toujours le cas pour certains groupes présents à l’affiche) permet d’apprécier pleinement l’ensemble de ces morceaux progressifs. Le beat de The Storm (cover de The Gentle Storm
The Gentle Storm


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, sans blague ?!) incite les applaudissements d’une foule aux anges avant l’arrivée de Days Go By – London, long morceau dont les paroles relatent le grand incendie de Londres en 1666 (pour un groupe qui s’appelle VuuR
VuuR
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-feu en néerlandais-, c’est la classe !). Véritable highlight du concert, cette chanson voit Anneke faire des merveilles avec sa voix cristalline et diablement maîtrisée. Et ce n’est certainement pas la reprise de The Gathering
The Gathering


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, On Most Surfaces, pour laquelle Anneke s’empare d’une guitare, qui va calmer les ardeurs des spectateurs. Save Me avec son rythme oriental et mélodique démontre toute la diversité observée dans les morceaux du supergroupe. Your Glorious Light engendre un groove presque mystique avant que ne s’achève un show de très bonne facture avec une dernière version bien grasse du Strange Machines de The Gathering
The Gathering


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qui ne manquera d’ailleurs pas de rappeler de nombreux souvenirs aux chanceux présents lors de l’édition 1996 de feu Dynamo Open Air, le grand frère de notre festival hôte.



Place ensuite aux vétérans du thrash US : Toxik. Ce n’est pas sans une certaine excitation que la foule, de plus en plus massive, se presse aux abords de la scène. Malheureusement, nous allons rapidement redescendre de notre petit nuage. En cause : d’énormes problèmes de son pendant toute la durée du set. Regrettable quand on connaît toute la technicité du travail fourni par les Américains. Inactif de 1992 à 2013, le combo a ressuscité par l’intermédiaire du guitariste Josh Christian, seul membre originel, pour sortir un tout nouvel EP intitulé « Breaking Class » dont les backdrops reflètent les couleurs sur scène. En plus de Heart Attack, Social Overload, World Circus et False Prophets (quatre morceaux figurant sur leur toute première galette sortie en 1987), Toxik présente forcément ses nouveaux bébés dont Psyop au solo savoureux ou encore Breaking Class, chanson titre, rappelant les débuts du groupe et alliant vitesse et folie du thrash metal 80’s. Josh Christian, démontre que son art du shred de la belle époque ne s’est pas évaporé avec les années d’inactivité. Les riffs sont frénétiques et le solo est encore plus rapide. Le chanteur Charlie Sabin, de retour cette année derrière le micro, transmet aussi une énergie fougueuse. La chanson Stand Up au rythme plus lent évoque Testament
Testament


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dans sa composition et l’on saluera une reprise honorable de Symptom of The Universe du Sabbath Noir. Pas un grand spectacle au final mais un show honnête, desservi, il faut le dire à nouveau, par des problèmes de son intempestifs.



Prong
Prong


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investit ensuite les lieux et peut se targuer d’un son de bien meilleur qualité que ses prédécesseurs. La bande à Tommy Victor va nous mettre une claque monumentale et ce dès le premier chapitre de son set qui démarre par un furieux Disbelief, courte mais intense entrée en matière. Le combo crossover à la productivité impressionnante (5 albums lors de ces 6 dernières années) montre donc d’emblée de quoi il est capable et les mosh pits ne se font pas attendre sur les deux titres oldschool que sont Beg To Differ aux riffs saccadés mais aussi Unconditional pour lequel la basse rutilante de Mike Longworth est un enchantement. Le tout dernier-né Divide And Conquer obtient les applaudissements mitigés de la foule au contraire du percutant Turnover et du supersonique Cut And Dry. On termine avec quatre extraits de l’album « Cleansing » (1994). Ça groove grave sur Broken Peace pour lequel le public scande les paroles d’une seule voix. La sérénité dégagée par le trio fait plaisir à voir et l’alchimie entre le groupe et les fans n’en est que décuplée. Another Worldly Device et Whose Fist Is This Way ? obtiennent chacun le même résultat : une levée de poings magistrale. Et c’est avec Snap Your Fingers, Snap Your Neck que Prong
Prong


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prend congé d’une scène qu’il connaît bien. Les ravages du temps n’ont toujours pas eu raison des Américains qui signent une performance époustouflante.



Pour rappel, Entombed AD
Entombed AD


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a été fondé début 2014 par LG Petrov, le chanteur historique d’Entombed
Entombed


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, pour éviter tout démêlé judiciaire avec le guitariste Alex Hellid. Le groupe ainsi coupé en deux, Petrov et les autres musiciens décident de continuer leur petit bonhomme de chemin en sortant deux albums. Mais pour le coup c’est évidemment le répertoire de la formation originale qui sera mis à l’honneur sur la scène du Dynamo Metal Fest. Cependant, c’est avec l’impitoyable Midas In Reverse aux beats rapides et aux riffs monstrueusement désaccordés que le groupe de death suédois inaugure son set. LG Petrov n’en finit pas d’arpenter la scène de long en large pendant que les autres gars abattent un travail remarquable, avec une mention spéciale au batteur Olle Dahlstedt, impressionnant derrière ses fûts martyrisés. Avec Stranger Aeons, on assiste d’emblée à un premier classique d’envolée death aux sonorités rock and roll. La puissance dévastatrice du son a l’effet désiré : obtenir le plus d’headbangings possibles sur l’ensemble des concerts du fest comme le rappelle notre chanteur fou : « On est ici pour boire des bières, headbanguer et passer un putin de bon moment ! ». Les morceaux Second To None et Dead Dawn seront les derniers de la formation actuelle à être joués avant l’envolée de classiques qui vont de Living End à Chaos Breed en passant par Out of Hand. Autant de titres entrecoupés par les interventions savoureuses de Petrov : « Comme vous avez pu le constater, j’ai trois cheveux sur ma tête dont actuellement deux dans ma bouche ! ». Le lutin grimaçant au front dégarni, n’aura de cesse d’interagir avec le public de manière pas toujours très audible il faut bien l’avouer mais qu’à cela ne tienne le show passe aussi par là. Nico Elgstrand irradie de puissance à l’aide d’un solo dantesque et martèle sa guitare sur le déchirant Revel In Flesh ou encore le death’n’roll Wolverine Blues. Et c’est avec Left Hand Path que la seule formation death du jour termine un concert d’excellente facture.



Du thrash, toujours du thrash ! En veux-tu, en voilà ! A l’instar de Toxik, c’est au tour d’Exodus
Exodus


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de représenter le genre. On sent le groupe particulièrement honoré et ravi d’être de retour à Eindhoven, Steve Souza n’hésitant pas à se remémorer une nouvelle fois les souvenirs du Dynamo Open Air. Les pionniers de la Bay Area Thrash Metal, malgré les nombreux changements de line-up au cours de son Histoire, ont toujours tenté de maintenir la scène thrash à son meilleur niveau et de proposer des chansons punchy et pertinentes. Ce concert sera une nouvelle occasion de le démontrer d’autant plus que les fans seront des plus participatifs ! Comment pourrait-il en être autrement avec des classiques comme Piranha en hors-d’œuvre magistral ou Deranged d’une époque nostalgique mais qui n’a pas pris une ride. Les morceaux les plus récents (qui datent tout de même de 2014, il va falloir se mettre au boulot, Messieurs !) représentés par Blood In, Blood Out et Body Harvest mettent du temps à chauffer les nuques avant que War Is My Sheperd ne donne du fil à retordre aux services de sécurité en incitant un nombre impressionnant de crowd surfings. Concernant le chant, on peut légitimement en demander plus de la part de l’ami Steve qui ne prendra pas le risque de se mettre en danger. Le tryptique composé de Bonded By Blood, The Toxic Waltz et Strike of The Beast ponctue un show convaincant. Le pari n’était pas du tout gagné d’avance mais le contrat a été rempli avec mention honorable malgré un son parfois poussé à l’extrême.



Exit le thrash, place au prog ! L’ovni de cette affiche 2017 est sans conteste le Devin Townsend Project
Devin Townsend Project


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. Devin Townsend
Devin Townsend


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en bourreau de travail qu’il est (on en veut pour preuve son nombre incalculable de projets musicaux) reste un gars bizarre dans la sphère metal actuelle. Alliant humour et cynisme comme il sait si bien le faire, l’ami Devin joue avec la foule et échange avec elle à de nombreuses reprises, on se délecte devant ses mimiques et ses grimaces impayables. Soit on aime, soit on déteste mais on ne reste certainement pas indifférent devant le spectacle proposé. On commence avec Rejoice aux synthés lourds rejoint par un Storm Bending aux riffs acérés et aux innombrables couches de sons typiques du Canadien chauve. A l’aide d’une voix grave et puissante, il entame une première reprise du projet The Devin Townsend Band : le progressif Deadhead pour lequel on remarquera un léger problème de son qui aurait pu être fatal mais l’énergie, la passion et l’enthousiasme déployés par Devin et sa bande le font passer au second plan. Pour Supercrush!, Anneke Van Giersbergen
Anneke Van Giersbergen


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fait son retour sur scène à la grande joie des fans. Attendu et espéré, le duo défonce grâce au mix de ces deux voix puissantes et cristallines. Un March of the Poozers plus tard et la Néerlandaise est de retour pour trois derniers rounds à savoir Kingdom, Grace et Higher. Le charisme de Devin se marie à merveille avec la délicatesse d’Anneke. Le spectacle était au rendez-vous en ce début de soirée où l’on remarque déjà un léger retard sur le programme.



Et de retard, il en sera malheureusement bien question pour la sous-tête d’affiche qui fut la première annoncée pour cette édition 2017 : Testament
Testament


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. A la suite de gros problèmes techniques, c’est avec plus de 35 minutes de retard que les Américains débarquent devant un public impatient et sous quelques sifflets légitimes. Après Over The Wall, le leader Chuck Billy n’aura d’ailleurs de cesse de présenter ses excuses pour ces désagréments et surtout pour l’amputation de la moitié du show afin de respecter le planning et le temps de jeu de la tête d’affiche de ce soir. Cela n’empêche pas le combo thrash (une fois de plus !) de faire preuve d’une énergie enflammée et d’enchaîner le peu de morceaux avec conviction. Malheureusement, le son est plus que limite (ça valait bien la peine d’attendre tout ce temps !). Grand habitué des lieux, Testament
Testament


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a choisi d’axer sa courte setlist sur ses anciens albums (rien de postérieur à 2001 !) avec notamment Into The Pit, Electric Crown ou encore Practice What You Preach. Même si Chuck Billy amuse la galerie comme il peut avec son pied de micro et ses séances d’air guitar, la déception reste grande pour les fans. Et ce n’est pas Steve DiGiorgio, au jeu technique somptueux à la basse, qui pourra sauver les meubles. We Wanted More !



Le soleil commence tout doucement à faire place à l’astre lunaire et il est temps d’accueillir la tête d’affiche qui n’est autre que Gojira
Gojira


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. Dès l’annonce de la venue du groupe français, beaucoup de choses ont été écrites sur les réseaux sociaux notamment… Et c’est un euphémisme de dire que le combo a déchaîné les passions, aussi bien du côté de ses afficionados que de ses détracteurs. « Pas la carrure pour être tête d’affiche, pas encore assez culte » disaient les uns. « Sur une pente ascendante et surtout un jeune groupe avec un potentiel énorme » disaient les autres. Bref, c’est dans ce climat tiraillé que Gojira
Gojira


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montait sur scène avec la ferme intention de faire ses preuves espérant renvoyer les derniers sceptiques à leurs pénates. Notre quatuor bleu, blanc, rouge mené par les frères Duplantier va (et c’est une surprise pour moins d’un pourcentage du public présent) bel et bien honorer son statut d’étoile montante du metal avec un concert dantesque digne de son rang à l’aide d’un son clair et surtout d’effets visuels prodigieux. Immédiatement, la section rythmique, orchestrée par le batteur Mario Duplantier et son acolyte bassiste, Jean-Michel Labadie, définit les grandes lignes du show. C’est lourd, ça cogne, c’est précis, un échantillon électrique de puissance magnifiée. Les riffs distinctifs de Joe Duplantier et du guitariste Christian Andreu intensifient ce jeu serré et déjà, dès les premières mesures d’Only Pain, la foule toute entière se lance tels des lions dans l’arène. Il n’y a qu’à tourner le pouce vers le bas pour que le chaos s’installe avec The Heaviest Matter of The Universe avec lequel les premières bribes de feux d’artifice apparaissent.



Le spectacle est à couper le souffle, les lights donnent l’effet d’une crise d’épilepsie puissante 1000 ! Les canons à fumée sans oublier les lance-flammes disposés sur le devant de la scène ne font qu’accentuer cette impression malsaine et étouffante. L’album « Magma » sorti l’an passé continue légitimement à jouir de sa représentation promotionnelle avec notamment un Silvera et un Stranded aux mélodies grinçantes et aux chœurs groovy. Si l’on désire s’immiscer dans des découpes plus progressives, Flying Whales arrive à point nommé avec sa lente construction post-rock. Backbone et son outro de Remembrance rendent un effet stroboscopique aussi désarçonnant que possible. Avec ses lights sombres et ses fumées enveloppantes, Terra Inc. fait baisser considérablement le rythme jusqu’ici soutenu avant un nouveau déchaînement de décibels envoyés par l’intermédiaire de L’Enfant Sauvage. Arrive enfin le solo tout en classe et technicité du batteur Mario avant The Shooting Star, doomy et psychédélique à souhait. Nouvelle baisse de rythme donc mais comment en vouloir aux quatre lascars qui donnent tout ce qu’ils ont dans les tripes. Le morceau Toxic Garbage Island est éructé de manière urgente et absolument déchirante de la part de Joe qui échange ensuite sa place avec son frère Mario pour une petite séance de Jam avant de prendre une première fois congé de l’assemblée à la suite d’un Oroborus bougrement mélodique. Le rappel insistant voit revenir les Français afin de marteler comme il se doit Vacuity qui se terminera dans un tourbillon d’effets stroboscopiques et par les vives remerciements du quatuor. Avec cette performance digne des plus grands, Gojira
Gojira


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a confirmé son statut d’headliner incontesté et certainement pas volé.

Le temps de reprendre ses esprits après ce show absolument prodigieux, nous nous dirigeons vers les deux seules caisses ouvertes permettant d’échanger nos gobelets (sous caution) contre de la monnaie. Si l’initiative respectueuse de l’environnement est noble, ce n’est pas le cas des longues files devant lesquelles nous devons à présent faire face avant de quitter le site. L’organisation ayant communiqué sur le sujet et ces problèmes dès le lendemain, nul doute que ce petit pépin sera à l’ordre du jour pour l’an prochain. On notera également la gratuité des toilettes pour cette année. Pour la prochaine édition, on espère un nombre de caisses plus conséquent et surtout, la possibilité d’enfin pouvoir sortir du stade quand bon nous semble !



Le Dynamo Metal Fest, avec son prix attractif, son ambiance familiale et son affiche éclectique aura accueilli près de 10.000 festivaliers. Mention spéciale aux bénévoles et organisateurs de cet évènement qui semble être devenu un incontournable pour le Benelux. Le festival vous donne rendez-vous le 14 juillet 2018 avec déjà Annihilator
Annihilator


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comme groupe annoncé. Les 1000 premiers tickets ayant déjà trouvé acquéreur, les places sont en vente au prix de 27,50€ (frais inclus) !

Remerciements au Dynamo Metal Fest et Laetitia Abbenes (LOUD NOISE PRODUCTIONS) !

Photos live : Tim Vermoens (Bedankt !)

https://www.facebook.com/TimVermoensPhotography/





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AUTEUR : Panda
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, pas...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l'équipe de SMA en février 2016 en tant que chroniqueur de concerts désireux de partager ses expériences live ! ...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l'équipe de SMA en février 2016 en tant que chroniqueur de concerts désireux de partager ses expériences live ! ...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l'équipe de SMA en février 2016 en tant que chroniqueur de concerts désireux de partager ses expériences live ! ...

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