Reportage

TesseracT : la tournée des maestros

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 24-11-2018

Samedi 8 décembre 2018

Lorsqu’une magnifique tournée fait un grand nombre de dates dans le Benelux et ses frontières proches, il ne faut pas rater ça. On ne peut pas manquer celle-ci, surtout lorsqu’il s’agit de Tesseract
Tesseract


Clique pour voir la fiche du groupe
, accompagné par between The Buried And Me
between The Buried And Me


Clique pour voir la fiche du groupe
et Plini
Plini


Clique pour voir la fiche du groupe
. Un bon dimanche soir de novembre, nous sommes donc allés gaiement à la Rockhal, au Luxembourg, pour nous en mettre plein les oreilles.

Le Club est un peu rétréci pour l’occasion, mais le public a répondu présent. Enfin, public ou musiciens, vu les discussions dans la salle on se demande si on n’est pas plutôt à un workshop de guitaristes, bassistes et batteurs.

Les fans se sont dépêchés à l’ouverture afin de profiter de Plini
Plini


Clique pour voir la fiche du groupe
et leur premier show en terre grand-ducale. Ces 4 Australiens ont fait du bruit dans cette niche musicale avec leur rock progressif ambiant très lumineux. On sent surtout un groupe de passionnés investi et se met à la pointe des nouveautés (on n’en voit pas beaucoup qui jouent avec des headless). Cinq titres composent la demi-heure du quatuor, qui signe une grande performance. Le public est concentré et les applaudissements sont nourris entre chaque morceau. Bien que ce style ambiant ne puisse pas s’adresser à tous, Plini
Plini


Clique pour voir la fiche du groupe
s’est ouvert la porte d’un retour et de nombreux fans pour les suivre.

Ovation à la fin de cette découverte. Mais le changement de plateau 20min va se révéler plus court que prévu avec un Between the Buried And Me
Between the Buried And Me


Clique pour voir la fiche du groupe
qui s’empresse de monter sur scène. La soirée prend sa tournure plus metal (et mentale) avec les Américains qui sont là pour chauffer le public densifié. Un set de 50min avec six titres, logique, car il débute avec The Proverbial Bellow dans un amas de lumières rouges et d’une carte mère géante en backdrop. À la suite, le grand tube – The Coma Machine – est l’élément déclencheur pour le public luxembourgeois : les mains et les voix se lèvent. Le quatuor balaie bien sa discographie, cette setlist offre un bon mélange stylistique et reflète la carrière de BTBAM.

Lorsque sonne Voice Of Trespass, on est tous conquis par cette prestation, dont le seul petit point faible est juste de volume vocal. L’audience était en droit d’avoir des attentes, ces dernières ont été largement comblées.

On s‘affaire rapidement sur scène pour libérer l’espace, alors qu’un drone lourd donne le ton et sifflera durant la demi-heure d’attente. Les stars du soir, Tesseract
Tesseract


Clique pour voir la fiche du groupe
, n’arriveront pas en avance, tant mieux on peut débriefer du show de Between The Buried and Me
Between The Buried and Me


Clique pour voir la fiche du groupe
.

Sur le coup de 21H30, les lampes de la salle s’éteignent pour laisser place à l’arrivée des musiciens devant 4 pylônes chargés en spots ainsi que de l’emblématique Tesseract
Tesseract


Clique pour voir la fiche du groupe
. Les Américains sont venus présenter Sonder, leur nouveau-né. Pourtant la setlist ne présente pas une grande partie du nouvel album, même si Sonder et Polaris – les 2 derniers parus – restent la plus grande partie du concert.

Le public reste attentif à ce light show éblouissant ainsi qu’au son parfait auquel on a droit. Les anglais sont contents de revenir au Luxembourg et de voir une salle remplie, quelques mercis et voilà, on ne s’attardera pas sur les politesses. De nombreux drones viennent couvrir les espaces entre les morceaux qui commencent à s’alterner avec du djent, tout droit sorti de Altered State et Concealing Fate . Peu importe quel est l’orientation musicale ou l’album, la Rockhal est conquise et se laisse bercer par ce show qui passe comme un seul titre. Le concert file tellement vite, que les 75min qui composent les 14 morceaux passent trop vite. On n’a même pas le temps de venir voir un rappel arriver avec Concealing fate part1 : Acceptance. King et Smile auront précédé ce final. Pour les mélomanes, on est bluffé par ces musiciens qui font une prouesse, ou en tout cas qui demandent beaucoup beaucoup d’entraînement. Même si en fin de tournée, avec un set identique, des réflexes sont acquis, on imagine leur état de concentration.

Des titres un peu interludes tels que The Arrow (sur Sonder), contrastés avec des titres issus de One (le grand absent), auraient tout de même été appréciés. Mais bon, vu la performance c’est du chipotage.

On obtient donc un concert en un seul et même bloc, qui captive toute l’assemblée, mais demande de temporiser par après. Se manger un gros bloc de Tesseract
Tesseract


Clique pour voir la fiche du groupe
n’est pas donné à tout le monde, surtout vu le show offert. Pourtant on est tous sur les rotules suite à ce niveau musical exceptionnel. S’il y a bien un groupe à voir techniquement pour les amateurs de musique complexe qui répond à toutes les attentes d’un concert type, c’est ce groupe !

Merci à la Rockhal
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE