Reportage

In Flames au Trix : Take me down to the crowd surfing city

Anvers (Trix), le 10-04-2019

Jeudi 11 avril 2019

Il y a plus d’un an que je n’avais plus assisté à un concert d’In Flames
In Flames


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. Je m’en rappelle comme si c’était hier tant la soirée à la König Pilsener-Arena d’Oberhausen avait été une réussite. Il faut dire qu’entre la prise de pouvoir au chant d’Of Mice & Men
Of Mice & Men


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par Aaron Pauley, le retour d’Ivan Moody avec Five Finger Death Punch
Five Finger Death Punch


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après sa désertion pour cause de dépression et le show d’In Flames
In Flames


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dont les effets de lumière nous avaient fortement marqués, nous ne savions plus où donner de la tête.



La tournée actuelle d’In Flames
In Flames


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est d’une autre envergure puisque les stades sont délaissés au profit de salles davantage restreintes. En toute honnêteté, l’adaptation des effets visuels des suédois à une salle plus petite était un point d’interrogation qu’il me tardait d’élucider.

Light the Torch
Light the Torch


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, puis Norma Jean
Norma Jean


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, ont pour mission de chauffer le public à blanc afin l’entrée en piste des pionniers du death metal mélodique.

A peine arrivé, nous nous dépêchons de faire le ravitaillement en Duvel –à prix abordable !- et nous positionnons pour assister à la prestation des américains de Light the Torch
Light the Torch


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, anciennement dénommé Devil You Know
Devil You Know


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(nous l’avions déjà évoqués à d’autres occasions, le milieu du métal voue un culte particulier aux dissensions entre membres des groupes et aux « drames » qui les accompagnent).



La courte apparition de Light the Torch
Light the Torch


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, grosso modo 30 minutes, devant un public peu nombreux peut se résumer à un mot : l’inconsistance. Certains titres joués font monter l’ambiance qui redescend immédiatement lors du morceau suivant.

La partie instrumentale est impeccable, au contraire du chant qui n’atteint pas le niveau attendu –en particulier Ryan Wombacher. A mon grand étonnement le batteur Mike Sciulara vole de temps à autre la vedette à l’expérimenté Howard Jones connu principalement pour sa participation à Killswitch Engage
Killswitch Engage


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. Le chanteur semble par moment un peu mal à l'aise et, à l’image du groupe, a du mal à occuper la scène. Nous avons cependant apprécié ses tentatives de communication avec le public et le fait qu’il a privilégié son chant crié à sa voix claire lors des deux derniers titres.



Le public est présent en masse lors de l’arrivée de Norma Jean
Norma Jean


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. Le contraste avec Light the Torch
Light the Torch


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est frappant : le groupe occupe la scène avec une facilité déconcertante. L’ensemble des membres est très expressif, même si parfois Cory Brandan Putman en fait un peu trop en haranguant la foule avec ses « faites du bruit pour Light the Torch
Light the Torch


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/In Flames
In Flames


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».

Le choix de la setlist nous a néanmoins laissé dubitatif, vraisemblablement comme le public qui est resté –trop- calme tout au long du concert. Leur répertoire comporte pourtant assez de titres qui auraient pu faciliter la naissance de pogos dignes de ce nom ; tant pis, nous irons les revoir dans un autre contexte pour en profiter pleinement.



Avec deux minutes d’avance sur le programme, In Flames
In Flames


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débarque. Dès les premières notes de Voices, on comprend que le concert sera excellent tant les Jesterheads sont hypnotisés par les suédois ; beaucoup de monde était uniquement présent pour eux et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela se remarque.

Notre crainte concernant les effets de lumières a été rapidement écartée. Les effets visuels sont sublimes, comme souvent avec In Flames
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.

Tout au long de la prestation, le groupe aura de nombreuses interactions avec la foule composée d’adeptes du crowd surfing, ce qui participe à l’ambiance de feu. Tel fut notamment le cas lorsque après plusieurs demandes d’interpréter Only for the Weak, Anders Fridén répond avec humour qu’il faudra revenir à une autre occasion pour entendre le titre tant attendu. Dommage !



La selist se compose notamment de cinq titres du dernier album, I, the Mask (2019). Alors que la version studio était trop édulcorée à notre goût, le contraste avec l’interprétation en concert est saisissant. Les titres sont agrémentés d’une brutalité que l’on n’attendait pas, au plus grand bonheur des spectateurs qui s’époumonent sur chacun d’entre eux, dont le controversé (This is Our) House.

Par ailleurs, cette setlist ne manque pas de surprendre avec la présence de plusieurs titres anciens, dont Colony (Colony, 1999) et Pinball Map (Clayman, 2001).

On aurait souhaité un rappel, mais comme en 2017, ce ne fut pas le cas. Après The End, la fête est définitive finie. Ce soir, In Flames
In Flames


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nous a comblé au-delà de nos espérances. Peu importe la salle, peu importe la setlist, la formation est heureuse d’être en tournée et nous le rend bien. Au point qu’il va être difficile de résister à l’appel de leur passage au Graspop en juin. Rendez-vous est pris.
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AUTEUR : Renaud
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasio...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il ...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....

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