Chronique

RABBITS
Lower Forms

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Relapse Records



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Mercredi 27 avril 2011

A chemin entre le sludge, le doom et le punk criard, RABBITS
RABBITS


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impressionne, du moins, sur les deux premiers titres de l’album. Après, ça se corse pour le combo étasunien originaire de Portland qui signe ici sa première réalisation. Pourtant, tout commence bien. « Burn, Sun, Burn », première plage de l’album, sonne vraiment pas mal. Le son, très ambiant, y est accompagné d’une voix complètement hystérique qui semble, sur ce titre, avoir une limite. Sur le reste du disque, les instruments ressemblent toujours à des instruments mais la voix, elle, devient de plus en plus insupportable. Question de goût, je l’avoue. On a l’impression que le trio s’enferme dans le même style tout au long de l’album. Le son sortant de la bouche du chanteur ressemble de plus en plus à un cri de corde vocale sentant ses dernières heures arriver. Tandis que le trio basse, guitare, batterie, complètement étouffé par les beuglements, se contente de nous balancer la même recette tout au long des huit autres morceaux. Dommage. Maintenant, j’en conviens, tout ça n’est que question de goûts et de couleurs car techniquement parlant, Lower Forms est très bien réalisé.
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