Chronique

ODYSSEY
Wild Is True, Civilization Lies

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13 Guillotines

8 titres // 16'43"


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Mercredi 25 janvier 2012

Comme dans la plus sirupeuse histoire d’amour, tout commença par un quiproquo. Parce que quand j’ai eu mes premiers contacts avec le groupe, j’avais en tête le groupe Together
Together
Clique pour voir la fiche du groupe
, qui a sorti l’album “The Odyssey” sur I For Us Records . Vous voyez ? Mouaha. Je manque de sommeil et ma jeunesse décadente, où chaque jour pouvait être le dernier, a sensiblement affecté ma mémoire (je soigne ma street credibility là). Blague à part, quand tu pars sur une idée préconçue, aussi fausse puisse-t-elle être, c’est dur de t’en détacher.

Niveau packaging, difficile de savoir à quoi s’attendre. Un artwork tout de branchages vêtu, qui est visiblement un prolongement de leur engagement pour l’écologie qui se reflète d’ailleurs dans certains de leurs titres de chansons. C’est donc avec surprise que je lance alors cet EP qui s’avère être un vrai condensé de hardcore oldschool ! Le vrai oldschool, pas celui qu’on appelle oldschool depuis 5 ans pour le différencier du milliard de groupes metalcore qui nous fait un remake volontaire de Human Centipede (voyez la métaphore), non le vrai oldschool à base d’une poignée de riffs de guitare, globalement positif et engagé.

Mais en 2012 (2011 disons, puisque cette chronique en retard concerne un EP sorti en septembre 2011), que peut-on encore apporter à du hardcore oldschool sans y ajouter un élément moderne ? Soyons clairs, pas grand chose. Quand on s’attaque à un style où tout a déjà été fait ou presque, vaut mieux assurer. Et sur ce point, les Marseillais de Odyssey
Odyssey


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savent plutôt y faire. Les 16 minutes de cet EP passent toutes seules sans vraiment lasser car si ma légendaire fainéantise m’a empêché de rédiger cette chronique avant, c’est pas faute de l’avoir écouté. Il a dû tourner une bonne cinquantaine de fois dans ma caisse en musique de fond, alors que je n’écoute plus de oldschool depuis un petit temps maintenant. C’est bon signe.

Pour aller au fond des choses, le seul petit reproche que j’aurais à faire concerne le chant. Comme c’est souvent le cas dans cette branche du hardcore, la voix se veut claire mais scandée sur un seul et même ton, ce qui peut parfois être un peu redondant. Un peu de mélodie dans la voix aurait peut-être apporté un peu de diversité à tout ça. Ou alors, que cette voix soit un peu plus rauque, pour la rapprocher d’une voix criée qui fait souvent office d’instrument rythmique.

Un bon EP oldschool donc, avec des passages qui restent longtemps en tête comme le début de l’album et donc du morceau “Dark Will Be The Night” ou le refrain de “The Divine Wind”. Un bon départ pour ce nouveau label 13 Guillotines qui ne devraient s’arrêter en si bon chemin !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentr...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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