Chronique

VALLENFYRE
Splinters

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Century Media

11 titres - 43 minutes
Sorti le 12-05-2014


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Mardi 9 septembre 2014

On évoque depuis quelques années un certain revival du Death Metal old-school. Entre le retour (ou le maintien !) de formations telles que Grave
Grave


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, Asphyx
Asphyx


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ou Unleashed, ou l’affirmation de jeunes loups tels que Miasmal
Miasmal
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ou Necrowretch
Necrowretch


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(pour ne citer qu’eux), on peut dire que finalement cette tendance est plus qu’affirmée – que ce retour est durable. Et comme pour en donner une nouvelle preuve, le supergroupe Vallenfyre
Vallenfyre


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montre qu’il n’était pas le projet que d’un seul album en sortant ce deuxième long, Splinters. Un écart de trois années, certes, avec le précédent opus, mais qui s’explique sans problème étant donné la présence de musiciens tous très occupés par leurs groupes principaux : Gregor Mackintosh de Paradise Lost
Paradise Lost


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, Hamish Glencross de My Dying Bride
My Dying Bride


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, Adrian Erlandsson que l’on ne présente plus, et Scoot de Doom
Doom


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.

Bonne nouvelle, on retrouve dans Splinters tous les éléments de A Fragile King ayant pu plaire aux amateurs : du Death old-school, bien gras, aux sonorités typiquement suédoises à la Entombed
Entombed


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ou Grave
Grave


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, mais doté d’influences Doom aussi palpables que moites, donnant à la musique de Vallenfyre
Vallenfyre


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ce côté lourd, noir et aussi personnel que séduisant.

Sur Splinters, Vallenfyre
Vallenfyre


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se sert aussi de ses acquis pour proposer un peu de neuf avec des titres plus véloces et agressifs (Cattle ou Thirst for Extinction), ou au contraire encore plus sinistres (Bereft et ce violon enchanteur), et tous teintés par la voix encore plus caverneuse, si c’était possible, de Gregor Mackintosh .

Globalement plus brutal, plus sombre, Splinters donne l’impression que ses musiciens ont plongé dans un bain de jouvence pour y trouver une inspiration aussi ancienne que sa musique parvient à sonner si moderne, avec ce croisement entre le meilleur du Doom et du Death.
Un effet magnifié par l'excellente production de Kurt Ballou. A vrai dire, si l'on n'attendait peut-être pas l'Américain dans un tel registre, on aimerait désormais le revoir à l'oeuvre, pourquoi pas avec un groupe comme God Macabre
God Macabre


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(cf l'intro Scabs, qui rappelle joliment Winterlong)

Avec autant de qualités, Splinters parlera autant aux amateurs de la scène extrême européenne du début des années 90 qu'il pourra rapatrier les plus jeunes biberonnés au Death moderne.
On attend maintenant le groupe de pied ferme sur scène, si possible pour davantage que quelques dates en festival uniquement : ça tombe bien, Vallenfyre
Vallenfyre


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a la bonne idée de tourner avec Bolt Thrower
Bolt Thrower


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cet automne, et promet d’autres dates à venir. De quoi donner encore plus consistance à un groupe qui, avec une telle sortie, n’en manque déjà pas.


Tags : paradise lost, old school, death metal, ballou
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