Chronique

FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES
Modern Ruin

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International Death Cult

12 titres - 38min
Sorti le 20-01-2017


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Vendredi 20 janvier 2017

On connaît très bien l’homme devant ces (ses) musiciens. Frank Carter, ancien chanteur très charismatique du groupe de punk-hardcore Gallows
Gallows


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dans les années 2000, mais aussi juste après de Pure Love
Pure Love
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.

Un petit anglais, qui est quand même un grand homme des scènes. Grand par l’énergie qu’il y déploie, et de par son expérience.
Depuis quasi 3 ans, avec les Rattlesnakes il a repris d’une bonne manière tout l’univers qui lui était propre.

Blossom, le premier album avait été très bien accueilli. Une sensation de «déjà entendue» donc, provenant d’un vieux Gallows
Gallows


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. De plus, mélangé, la maturité et à l’expérience se faisaient sentir. Cet album reflétait Frank Carter comme on en avait tous les souvenirs, et surtout le plaisir de voir cette folie autant dans la foule que sur scène.

2 ans après avoir écumé les scènes de petits clubs comme de grands festivals avec ces titres au noms déjà bien établis, Frank Carter & The Rattlesnakes
Frank Carter & The Rattlesnakes


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reviennent avec un nouveau disque. Modern Ruin sort donc 2 ans après le très réussi Blossom, alors remake ? Evolution ? Régression ? Voyons ça!

Les 3 extraits sortis avant l’album avaient montré l’élargissement au point de vue des sonorités. Les riffs standards, mais créant tout l’univers de Frank Carter, ont un peu varié et tant mieux. Son monde s’élargit progressivement, tout comme son expérience dans la musique, normal donc. Surtout vu la pochette aux nombreuses couleurs et fondus. Un mélange qui en dit long sur l’évolution rien que par rapport à Blossom.

Mais notre gaillard parvient à dominer toutes ces émotions magnifiquement! Plus de mélancolie, plus de mélodie aussi, moins d’agressivité très sèche dans les instruments, mais bien plus de naturel dans ce qu’on a tous déjà vu dans les yeux de Frank Carter & The Rattlesnakes
Frank Carter & The Rattlesnakes


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sur scène. Plus que de simples morceaux, des titres comme Bluebelle — Lullaby en duo d’intro ainsi que Snake Eyes et surtout Vampires reflète idéalement l’ambiance présente dans Modern Ruin.

Au total on a quand même 12 chansons, diverses, réussies, qui font voyager dans un univers bien fait. On peine parfois à expliquer ce que l’on ressent à l’écoute, et justement c’est parce qu’on est beaucoup plus proche de le vivre que de l’écouter…
Le CDse compose de chansons de titres explosifs comme Snake Eyes jusqu’à la douce Neon Rust tout en traversant des passages mélancoliques (Wild Flowers) ou chaotiques (Modern Ruin).

La transition est réussie à merveille. Le groupe va réellement s’imposer comme propre à lui-même musicalement et scéniquement. On a parfois un peu de mal à savoir quoi ressentir, mais au moins vous serez sûr de voyager dans leur univers avec cet album bien réussi. Un Disque qui se place déjà très bien en ce début 2017!





Tags : Frank Carter - Punk - Hardcore - Indi - UK
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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