Interview

BRAWL

Quand la musique violente rencontre la positive attitude


Lundi 19 mai 2025

Aujourd’hui, on accueille Samuel et Leslie, deux des cinq membres d’un tout nouveau groupe de hardcore formé en janvier 2024. Ce groupe s’appelle Brawl
Brawl


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et est originaire de la plus belles des provinces, la province de Luxembourg. Un premier album est sorti le 4 avril dernier et un premier concert s’est déroulé à l’Entrepôt d’Arlon, dans la foulée. Rencontre autour de la positive attitude, du hardcore et de l'engagement.




Le nom Brawl
Brawl


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veut dire bagarre, rixe. Pourquoi ce choix, et que représente-t-il pour vous ?

Leslie : C’est pas au sens premier mais les luttes et le bagarres contre les choses de la vie, les événements, ce qui arrive. Je suis en mode PMA (positive mental attitude). C’est un peu cette attitude qu’on retrouve aussi dans la gimmick.
Samuel : Et la détermination qui va avec. On veut avoir un but pour lequel se battre.

Votre premier EP s’intitule « Violent music with positive attitude ». Il est sorti il y a un mois. Êtes-vous satisfaits des réactions/retours que vous avez reçu ?
Samuel : Très positif, quand même.
Leslie : Ça fait un gros mois. On est super contents des retours, on fait tout nous-mêmes, en autoprod, c’est 100% DIY.

Quels sont les thèmes abordés dans cet EP, à part la violence et la positive attitude ? Y a-t-il un message dans votre musique ?
Leslie : C’est un peu des choses qui nous parlent dans la vie de tous les jours. La société est devenue assez binaire. C’est noir ou blanc, il n’y a plus de demi mesure. Cet individualisme ultra exacerbé, les gens ne font plus grand-chose à part s’abrutir. On a l’impression que les gens ne sont pas forcément conscients de la réalité des choses qui sont en train de se passer mais aveuglés dans la routine du quotidien. J’ai envie de dire « prends du recul et analyse un petit peu ». C’est un peu ça l’idée avec souvent des idées qui reviennent d’engagement, de détermination, de volonté.
Samuel : C’est très positif comme façon d’écrire. Il raconte des trucs un peu durs, des fois, c’est violent mais c’est pour la bonne cause. Sur scène et même en repet, il a une présence scénique de dingue, et tu sais que c’est parce que les textes qu’il écrit, ça le concerne et ça le touche. Je pense que c’est ça qui marche.
Leslie : Le hardcore c’est une forme de catharsis, ça permet de sorti une certaine forme de violence qu’on a tous en nous. Qu’on en soit conscient ou pas.

Vous avez joué votre premier concert le 11 avril dernier à L’Entrepôt d’Arlon. Comment cela s’est passé ?
Samuel : C’était au-dessus de tout ce qu’on pouvait espérer. On n’a pas pu jouer tout le set à cause d’un problème technique mais ça reste une expérience de fou, c’était dingue. De vois 200 personnes devant toi et la moitié a le t-shirt de ton groupe. C’est fou pour un premier concert. Tu entends les gens crier « we want more », tu te dis « ok, je veux faire ça tous les soirs de toute ma vie ».

L’entièreté de l’interview est à écouter en podcast ici : https://open.spotify.com/episode/41t5OBJ7HVvLAbuXT2eMmj?si=PERpiT0oRC6v155h15TpEw
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AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

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