Reportage

Un GHOST a la hauteur de ses ambitions

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 12-06-2023

Mardi 13 juin 2023



Amusant ces « souvenirs » que certains réseaux peuvent parfois vous suggérer de manière aussi inopinée qu’appropriée. Par exemple, voilà que Facebook me rappelle qu’il y a 10 ans jour pour jour je me trouvais au Sonisphere devant Ghost
Ghost


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. Je m’en rappelle encore assez bien : fan de la première heure, je me réjouissais de voir enfin ce groupe encore un peu mystérieux, même pour un court concert en plein air. Depuis, Ghost
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n’a jamais été avare en tournées et c’est tout naturellement que l’on retrouvera la bande à Tobias Forge à nouveau à l’affiche des festivals d’été (dont le Graspop dès jeudi). Avant ça, une belle fournée de dates en salle dont les retours plus que positifs laissent penser que le groupe a encore gagné en envergure. Et si certains peuvent rester déçus de la popisation des albums studio, on a envie d’en juger le rendu en live, surtout que le groupe semble s’être doté de moyens à la hauteur de ses folles ambitions des débuts. C’est donc tout naturellement que nous rejoignons la Rockhal en ce lundi soir, tout juste à temps pour capter la prestation de Halestorm
Halestorm


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en ouverture (le concert de Lucifer prévu à 19h passant malheureusement à la trappe).

Inutile de dire que Lzzy capte la majorité des regards. Elle débute même ce concert seule, a capella (Raise your horns) et profite directement de l’avancée ajoutée à la déjà grande scène de la Rockhal. Le groupe au complet finit par rejoindre Lzzy pour entamer un l Miss the Misery qui nous révèle d’emblée les qualités sur lesquelles Halestorm s’appuie ce soir : de l’énergie, du coffre, et du rock !
Évidement communicative, Lzzy multiplie les interactions avec le public et n’oublie ni de remercier ses camarades de tournée ni de dédier une chanson aux filles présentes ce soir. Et malgré une voix un peu cassée elle nous gratifie de très jolis moments dont quelques piano/voix ou guitare/voix émouvants (Familiar Taste of Poison par exemple). Un joli concert, bien produit, délivré par un groupe généreux jusque dans le nombre de mediators jetés au public. Au rayon des reproches on citera cette batterie un peu trop prédominante jusqu’à cet inutile solo qui nous arrache malgré tout un sourire lorsqu’Arejay se munit de baguettes au format XXXL. Halestorm sera de retour en décembre, nul doute que la prestation de ce soir en aura convaincu plus d’un de retourner les voir…

C’est derrière un grand rideau blanc que Ghost
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termine ses préparatifs, une douce musique liturgique ayant pris la place des hits 80s entendus dès la fin de Halestorm
Halestorm


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. On devrait donc bien avoir droit à la scénographie complète de cette tournée qui est quand même passée par quelques Zéniths en France ou le Velodrom de Berlin.
Alors, évidemment, dès Kaisarion, l’effet visuel est bluffant. Les faux vitraux, la batterie surélevée, les costumes steampunk des goules et les multiples accoutrements de Tobias Forge forment un effet détonnant, au moins autant que les explosions entendues en début et fin de set. Dommage cependant que le son subisse quelques aléas, les défauts entendus durant Halestorm semblant même décuplés en début de concert (puis plus tard durant Little Miss Sunshine ou Miasma).

Fort heureusement, le chant de Tobias Forge, qui frise la perfection, ressort correctement dans le mix et nous permet de profiter à loisir des refrains imparables dont Ghost
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a le secret (Rats en début de concert ou encore He Is ou Dance Macabre … on pourrait citer toute la setlist à ce rythme).
Point peut-être plus surprenant, le son live de Ghost reste dans l’ensemble plus ‘heavy’ que son pendant studio, y compris en ce qui concerne les extraits d’Impera joués ce soir, voire des titres un peu plus anciens qui lorgnent clairement vers le côté ‘evil’ de la chose (Cirice). A ce titre, quel plaisir d’entendre Ritual et Con Clavi Con Dio , extraits du premier album que l’on craignait de voir occulté, même si le pauvre Infestissumam se voit réduit à Year Zero : il s’agit là clairement de l’un des moments forts du concert qui en manque peut-être un peu dans l’ensemble.

Quant à notre ami Tobias, il reste évidemment la focale centrale de Ghost
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. Assez discret dans ses interventions en début de concert (qui tournent essentiellement autour de ce que nous avons dans nos verres), il s’avere plus prolixe après une heure, surtout lorsqu’il s’agira d’animer le rappel après la vraie-fausse conclusion du concert (Respite on the Spitalfields), de compléter le jeu de scène savamment étudié de ses goules ou de se remémorer les concerts précédents donnés ici même au Grand-Duché.

Un petit passage par la cover Mary on a Cross et le récent Kiss the Go-Goat (manifestement très attendus à en juger par les réactions du public) achève de nous convaincre avant une Danse Macabre et un Square Hammer donnés à pleins renforts de lights et de confettis, superbe achèvement du concert d’un groupe dont on ne peut que reconnaitre la progression. Dès les débuts, Tobias Forge n’avait jamais caché ses ambitions concernant Ghost
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et semble les atteindre maintenant, bravo à lui !

Remerciements à la Rockhal



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