Reportage

Northlane et Whitechapel font vibrer un Reflektor bouillant

Liège (Reflektor), le 11-06-2025

Vendredi 13 juin 2025



Nous voilà tout pile deux semaines après la venue de A Day To Remember
A Day To Remember


Clique pour voir la fiche du groupe
dans la région liégeoise (vous pouvez retrouver notre compte rendu juste ICI) qu’une autre date improbable pose ses bagages dans la Cité Ardente. Une fois encore, ce sont les fans de Metalcore et de Deathcore qui sont gâtés avec l’arrivée, ni plus ni moins, des Américains de Whitechapel
Whitechapel


Clique pour voir la fiche du groupe
et des Australiens de Northlane
Northlane


Clique pour voir la fiche du groupe
. Comment dire que même en posant des cierges tous les jours dans la Cathédrale Saint-Paul, je n’aurais jamais imaginé un plateau comme celui-là passer par la ville de Liège et qui plus est, dans l’intime Reflektor. Mais comme l’impossible semble possible depuis quelques mois, profitons-en.

Durant une grande partie du mois de juin et entre les gros festivals européens (dont notamment des passages au Graspop et au Jera on Air), les deux groupes ont décidé, comme ça se fait souvent durant cette période, de s’unir et de proposer une tournée en co-tête d’affiche, afin de combler les trous dans le planning. Pour les accompagner sur ces différentes dates en salle, c’est un peu la loterie concernant les premières parties. Quand certains ont droit à Half Me, Vianova ou encore Profiler
Profiler


Clique pour voir la fiche du groupe
, on peut s’estimer bien loti, pour notre part, avec Cabal
Cabal


Clique pour voir la fiche du groupe
pour ouvrir les hostilités... Du moins, c’est ce qu’avait annoncé Northlane
Northlane


Clique pour voir la fiche du groupe
sur l’affiche de sa tournée. Dans les faits, pas de Danois à l’horizon et je comprends mieux, dès lors, pourquoi le Reflektor n’avait jamais fait mention d’une première partie. Un peu dommage de ne pas retrouver une formation locale à la place mais il faut s’y faire, c’est comme ça. Maintenant les présentations faites, direction la place Xavier Neujean, à quelques mètres de l’entrée du Carré, pour une soirée sold out qui s’annonce plus qu’excellente.



Une fois arrivé sur les lieux, la première chose que je remarque est cette chaleur dans la salle qui me rappelle le passage de Trivium
Trivium


Clique pour voir la fiche du groupe
, il y a 2 ans, où on se serait littéralement cru dans un four. Du coup, même cas de figure aujourd’hui, à l’exception que ces bouffées de chaleur collent parfaitement à l’imagerie infernale du dernier album de Whitechapel
Whitechapel


Clique pour voir la fiche du groupe
, Hymns in Dissonance, dont nous allons avoir plusieurs extraits ce soir. C’est juste que je n’imaginais pas que le côté immersif serait poussé à ce point (bon ok, j’arrête avec ce rapprochement foireux). Quoiqu’il en soit, c’est donc sur les coups de 20h que les Américains montent sur scène sous une musique inquiétante et devant un Reflektor bien fournis. Les plus attentifs d’entre nous auront directement reconnu les premières notes de « Prisoner 666 » qui ouvrent le bal. Directement, je suis frappé par la puissance vocale de ce bon vieux Phil Bozeman qui, malgré les années, continue de montrer qu’il mérite d’être considéré comme l’un des meilleurs chanteurs de Deathcore actuellement. Après un « Hymns in Dissonance » et un « Brimstone » qui auront motivé les fans à en découdre, « A Bloodsoaked Symphony » (dernière survivante du déroutant Kin (2022)) est loin de calmer l’ambiance et enflamme le pit avec son breakdown tout bonnement génial. D’ailleurs, histoire de rester dans un environnement suffocant, Whitechapel
Whitechapel


Clique pour voir la fiche du groupe
ne va pas nous laisser une seule seconde de répit et enchaîne avec les dévastatrices « Forgiveness is Weakness » et « A Visceral Retch » dont les rugissements démoniaques me hantent encore l’esprit.

Franchement, je ne vois pas le temps passer et face à cette flopée de bon riffs, je me demande comment ma nuque tient encore sur ma tête. Ensuite, le concert se poursuit avec « Hate Cult Ritual » dont les premières paroles sont scandées par la foule, avant de violemment bifurquer dans le passé avec « Prostatic Fluid Asphyxiation ». Un grand moment qui aura ravi les OG présents ce soir, à n’en pas douter. Et c’est loin d’être terminé car « Possession » puis « This is Exile » clôtureront cette excursion temporelle de la plus belle des manières. Dommage de ne pas retrouver « Vicer Exciser » dans le lot mais on ne peut, malheureusement, pas tout avoir. Notre voyage en plein pandémonium approche (déjà) doucement de sa fin avec « Diabolic Slumber » et l’incroyable « Our Endless War » qui est toujours aussi efficace. Bien évidemment, nous n’allions pas passer à côté de l’indémodable « The Saw is the Law » en guise de point final à cette heure de pure violence. Que dire de plus que ce fut une prestation intense qui aura autant démontré de la maîtrise technique, qu’une certaine bestialité. Un passage de Whitechapel
Whitechapel


Clique pour voir la fiche du groupe
dans la Cité Ardente remarqué qui aura eu comme unique petite tache d’ombre, le son beaucoup trop fort (mais j’y reviendrai plus tard). En tout cas, bravo et on se revoit rapidement en enfer.



Ça a sans doute surpris pas mal de fans lors de l’annonce des horaires, mais c’est bien à Northlane
Northlane


Clique pour voir la fiche du groupe
que revient le rôle de finir cette soirée (même si qu’on se le dise, sous le prisme de la tournée co-tête d’affiche, l’ordre de passage ne signifie pas grand-chose). Également, bien que les deux groupes du soir touchent le même public (entendez par là, les coreux), je suis étonné de ne reconnaître presque aucune personne, devant la scène, du concert de Whitechapel
Whitechapel


Clique pour voir la fiche du groupe
. Comme quoi, le public était bien plus dissocié que je ne le pensais. Quoiqu’il en soit, pour ma part, j’avais hâte de revoir les Australiens que je n’avais plus vus en live depuis leur passage au Graspop 2017 et depuis tout ce temps, il faut dire qu’ils ont bien évolué en mettant encore davantage l’accent sur les éléments électroniques. En parlant « d’évolution », c’est avec « Carbonized » de leur dernier album en date, Alien (2022), que s’ouvre la prestation. Ni une ni deux, me voilà en train de headbanger comme un fou sur les riffs Djent ultra efficaces de la chanson. D’ailleurs, n’étant pas spécialement friand des derniers albums (à l’exception de quelques titres), j’avais un peu peur de m’ennuyer mais par chance, comme vous allez le lire, le groupe a décidé de jouer tous les morceaux que j’apprécie le plus. Ainsi, après un « Intuition » et un « Miasma » qui font le taff, je me prends en pleine tronche la dansante « 4D » et son refrain envoûtant. Durant cette dernière, nous aurons même droit à un beau wall of death pendant le breakdown.

Le show se poursuit et sans surprise, le public est à fond et a l’air de passer un super moment. De mon côté, c’est avec l’enchaînement « Bloodline », « Dante », « Echo Chamber » que je vais être aux anges, notamment grâce, une nouvelle fois, à des refrains entêtants et des parties bien Djent comme il faut. Sur scène, je suis content de voir que Marcus Bridge (chant) gère à la perfection son rôle de frontman et n’arrête pas de nous demander si on passe un bon moment. Sans surprise, le dernier EP en date, Mirror’s Edge (2024), a été grandement mis en avant ce soir et c’est ainsi qu’on retrouve en fin de set, « Afterimage » et ses envolées vocales du plus bel effet. Pour terminer sa prestation, Northlane
Northlane


Clique pour voir la fiche du groupe
nous balancera la magistrale « Clockwork » qui est, sans conteste, la meilleure chanson, selon moi, que la formation ait sorti ces dernières années et de loin ! Quel moment et surtout quel morceau qui résume à la perfection l’évolution actuelle du groupe. C’est donc, également, après une bonne heure de show que se clôt cette soirée. Une fois encore, j’ai passé un excellent concert grâce à une setlist aux petits oignons (juste dommage de ne plus retrouver des chansons de Singularity) et une ambiance de folie. Je resterais, néanmoins, un peu déçu du son global de la soirée qui, même si on entendait bien les différentes nuances des instruments, avait tendance à aller beaucoup trop fort. Même avec des bouchons, je ressors du Reflektor avec des acouphènes, c’est dire ! Mais bon, c’est un problème qu’on retrouve souvent en Belgique.

En conclusion, je dirais simplement que j’ai passé une excellente soirée. Les deux groupes auront assuré des prestations très convaincantes et auront ravi l’ensemble des spectateurs s’étant déplacés pour l’évènement. Très heureux de voir que Liège attire de plus en plus de formations et j’espère que cette effervescence va se prolonger dans les mois / années qui viennent. Chapeau bas à toutes les personnes qui ont fait de cette soirée une réussite et on se revoit prochainement dans le pit.

Remerciements au Reflektor pour l’accréditation.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Maxime
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant of...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leur...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE