Reportage

Groezrock : First day !

Meerhout (Groezrock), le 27-04-2013

Lundi 29 avril 2013

En ce dernier weekend d'avril avait lieu la 22ème édition du Groezrock. Fans de punk, de hardcore, de metalcore, de post-hardcore, d'emocore ou de pop-punk... les amateurs de tous ces genres venant de partout en Europe et dans le reste du monde (Venezuela par exemple) étaient réunis à Meerhout pour 2 jours de folie. Mais un jour à la fois s'il vous plait... commençons par samedi !



Le temps de s'installer au camping, d'aller chercher les bracelets d'entrée... etc, je rate déjà Buried In Verona
Buried In Verona


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. Tant pis. Vers 11h40, c'est Attila
Attila


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qui débute sur la Etnies Stage et le moins que l'on puisse dire, c'est que pour commencer le festival, ça aurait pu être pire ! Certes, le son n'était pas le meilleur du festival mais ça n'a empêché ces petits jeunes de donner tout ce qu'ils avaient. Ayant déjà une certaine fanbase, les titres les plus connus étaient repris en choeur par une partie de la fosse. On comprend pourquoi Emmure
Emmure


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les ont pris pour partir avec eux en tournée. Ils ont un bel avenir devant eux. Et ce n'est pas le seul groupe promis à un bel avenir : Crossfaith
Crossfaith


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est aussi à mettre dans cette catégorie. Evoluant dans un style bien différent et jouant sur la Impericon Stage, ce quintet japonais nous a donné un set carré, puissant et qui change vraiment de tous ces groupes metalcore qui sortent à la pelle en ce moment. Leur reprise de The Prodigy
The Prodigy


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fut aussi très bonne, même si l'original reste meilleur.



Une petite pause le temps de manger un pain-mexicano (à noter que le prix des tickets ont augmenté et sont passés à 2€). et de faire un tour au merch des groupes, qu'il est déjà temps d'aller devant la petite MacBeth Stage pour voir les Hollandais All For Nothing
All For Nothing


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qui font parti des gagnants du concours. N'ayant un set que de 25 minutes, le groupe va enchaîner les morceaux sans nous laisser aucun répit. Et ce ne sont pas tous les moshers amassés devant le concert qui s'en plaindront ! Cindy était en forme et lorsqu'elle tendait le micro au public, celui-ci ne la décevait généralement pas. Malgré la barrière, pas mal de gens arrivaient tout de même à grimper sur scène pour avoir tous les critères pour un bon concert hardcore ! Vu qu'ils n'habitent pas loin, on espère les revoir bientôt chez nous !



A la seconde où c'est fini, direction la Etnies Stage, où il n'y a pas de barrière, pour Obey The Brave
Obey The Brave


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emmené par Alex (ex-Despised Icon
Despised Icon


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). Les Québèquois sont contents d'être là et le public aussi. Il était un peu dure d'entrer sous le chapiteau. Les stage-diving se suivent à la chaîne, ça mosh bien et on aura même droit à une chanson en français. Une belle prestation avant une nouvelle pause et le quintet magique qui va suivre : Emmure
Emmure


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, Hatebreed
Hatebreed


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, Pennywise
Pennywise


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, Comeback Kid
Comeback Kid


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et Rise Against
Rise Against


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. Rien que ça. Avant ça, vers 15h00, un petit tour au stand Meet And Greet Impericon pour avoir quelques dédicaces est toujours un chouette souvenir.



C'est donc à 18h qu'Emmure
Emmure


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monte sur scène, toujours très bien emmené par Frankie en bon front-man comme il se doit. Ils tournent tellement depuis 3 ans que c'est déjà la 5è fois que j'ai l'occasion de les voir. Même la 3è fois en 10 mois. Et pour la première fois depuis 2011, ils n'ont pas exagéré sur les decibels. Amoureux des gros effets, des basses et tout ça, au point de vous faire vibrer l'intérieur de l'estomac, ils ont souvent tendance à trop en mettre. Cette fois-ci donc, il n'y avait pas ce soucis et le concert a été bien plus plaisant ! Un set de 50 minutes comportant 14 chanson et qui a parcouru la discographie complète du groupe de manière très équitable, si ce n'est un poil plus pour Speaker Of The Dead avec notamment Slave Flare Homicide qui est certainement un des morceaux les plus connus et les plus appréciés des Américains. Il y en avait donc pour tous les goûts. Pour une première au Groezrock, c'est réussi !



On enchaîne ensuite avec Hatebreed
Hatebreed


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en prenant au passage la dernière chanson de Frank Turner
Frank Turner


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qui avait la foule de la Monster Stage à ses pieds. Au sens propre comme au sens figuré vu que le public s'est assis un instant, à sa demande, avant de foutre une dernière fois le bordel. Dommage qu'il passait en même temps qu'Emmure
Emmure


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. A 19h40, Jasta et sa bande montaient donc sur les planches avec dès les premières secondes, l'intention de tout de détruire : les riffs du cultissime To the Threshold étaient lancées ! Etre au premier rang pour Hatebreed
Hatebreed


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, c'est aimer une certaine forme de masochisme au fait. Mais tant qu'on prend son pied... car avec eux, on n'est jamais déçu ! On se fait écraser par un rouleau-compresseur, pas toujours qu'au sens figuré, mais on en redemande toujours. Live For This, Destroy Everything ainsi que des morceaux du nouvel album. Frank avouait en interview qu'ils ne préparaient pas réellement de set-list avant le concert, qu'ils choisissaient des morceaux en fonction de l'attitude du public. On comprend pourquoi on a eu droit à un set violent de la première à la dernière seconde !



Une petite demi-heure pour se reposer et voilà qu'est venu le tour d'un autre groupe qu'on ne présente plus : Pennywise
Pennywise


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. Le concert n'avait pas encore commencé, on n'était donc en toute logique pas encore à la fin de leur set que le public chantait déjà en choeur Bro Hymn. Cette chanson, simple mais tellement efficace, qui résume à elle-seule le groupe. C'est parfois dommage car ils ont tellement de tubes mais qui passent souvent au second plan, si ce n'est pour les gros fans du groupe. Attitude punk oblige, comme ils le répètent souvent, ils prendront avec humeur le fait que le son se coupe au premier coup de baguette... Une fois les choses remises en ordre, ils vont enchaîner les morceaux comme s'ils n'avaient pas beaucoup de temps (à l'instar du show de All For Nothing
All For Nothing


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plus tôt dans la journée). Can't Believe It, My Own Country, Pennywise, Fuck Autority et j'en passe. Le groupe, à nouveau avec son line-up originel, nous gratifiera même d'une reprise plutôt drôle de T.N.T de AC/DC
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. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il est donc venu le temps (non, pas des cathédrales...) des deux derniers morceaux : la cover de Stand By Me et le tant attendu Bro Hymn. Bien évidemment, tout le monde chantait déjà avant qu'ils commencent le morceau, pendant le morceau et après la fin du concert. Que dire ? Les concerts de Pennywise
Pennywise


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sont toujours assez prévisibles et il ne faut pas s'attendre à de grandes surprises, si ce n'est aujourd'hui la cover de AC/DC
AC/DC


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mais pourtant, on se bouge en masse pour les voir car on sait qu'on va passer un très bon moment !



Après ses 3 concerts de grande qualité, la barre était donc placée fort haut pour les 2 derniers groupes de la soirée : Comeback Kid
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et Rise Against
Rise Against


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. Dans un cas, on peut dire qu'ils ont tenu le choc. Mais de l'autre, non. Contrairement à 2011, le groupe canadien était placé sur la Etnies Stage. Logique : quand on a une scène hardcore sans barrière, c'est bien pour y mettre des groupes hardcore. Mais ça, ils n'ont pas l'air de l'avoir toujours bien compris. Seulement, le chapiteau est petit. Trop petit. Il devait faire facilement 20 degrés à l'intérieur tant on était serré. Gare à celui qui perdait sa place car aux entrées de la tente, c'était des centaines de personnes qui aimeraient bien entrer. Il est vrai que c'est un des événements du weekend : Scott Wade est de retour dans la formation pour un concert spécial fêtant les 10 ans de leur album Turn It Around alors qu'il avait quitté le groupe il y a 7 ans déjà. L'ambiance est donc au rendez-vous et tous les fans présents doivent sûrement être comblés. Pour ma part, je quitterai l'endroit, difficilement, pour aller voir la tête d'affiche annoncée de ce premier jour : Rise Against
Rise Against


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.



Et on tient là la première déception du festival. On peut quand même être content de n'en avoir qu'à minuit alors qu'il y a plus de 12h de concerts derrière ! Seul groupe à avoir le droit de jouer plus d'une heure, on pouvait s'attendre à une prestation qui valait le détour. Je ne les avais plus vus depuis leur prestation au Rock Werchter 2010 et je pensais naïvement que leur set plutôt mou était dû au public présent. Tellement naïf. C'est le groupe qui est devenu mou. Leur concert ce soir était d'un plat affligeant. Où est passé le groupe punk-rock à succès d'il y a 7 ans ? Je ne sais pas mais il n'était pas sur la scène du Groezrock en tout cas. Même lorsqu'ils jouent des morceaux de l'album de 2006 The Sufferer and the Witness, cela manquait de puissance. Mais ce concert ne nous fera pas oublier les très bonnes prestations des autres groupes présents à l'affiche.

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