Interview

HATEBREED

Lundi 14 janvier 2013

Salut Frank ! Avant tout, merci d’avoir accepté l’interview et bon appétit ! Votre nouvel album, The Divinity Of Purpose, sort dans environ 2 semaines. Votre précédent disque est sorti en 2009, il y a 4 ans déjà. Est-ce que celui-ci a demandé beaucoup de préparation ?

Tu sais, on a énormément tourné, partout où c’était possible à travers à le monde. Au final, ça nous a pris 2 ans pour jouer partout où on voulait aller. Et pour l’album aussi, on a pris un petit plus de temps que d’habitude pour le sortir. On sait que le public nous attendait mais en même temps, on a vraiment voulu faire un très bon album donc on a pris notre temps. Mais en même temps, toutes les critiques parues jusque maintenant sont très positives, ce qui prouve qu’on a bien fait ça.

Et est-ce que vous allez jouer beaucoup de nouvelles chansons ce soir ?

Au fait, je pense qu’on n’en jouera qu’une, Put It To The Torch, parce qu’est la seule chanson qu’on a dévoilé jusque maintenant pour en faire un clip. On ne va pas jouer des morceaux que le public ne connait pas.

En effet, The Divinity Of Purpose ne sortira que le 25 janvier en Europe, soit après le Persistence Tour. Alors qu’aux Etats-Unis, l’album sera sorti de peu quand votre tournée commencera. C’est un choix de votre part ?

On voulait vraiment sortir l’album avant que la tournée ne commence mais bon, ça n’a pas pu se faire malheureusement. La tournée était déjà bookée à ces dates-ci et on n’y avait plus joué depuis très longtemps (ndlr. 2007) donc on ne voulait pas se retirer. Mais on reviendra ici plus tard dans l’année et les gens connaitront les nouvelles chansons quand on sera de retour (ndlr. le groupe sera au Groezrock fin avril).

Le premier single, Put It To The Torch, est sorti lundi dernier. Pourquoi cette chanson et pas une autre ?

C’est une chanson assez noire, tu sais. L’album est vraiment violent donc c’était un bon titre à sortir en single, le premier single d’ailleurs. Mais malheureusement, on n’a pas eu le temps d’écouter plusieurs fois à notre aise tous les morceaux pour pouvoir prendre notre décision…





L’année passée, durant votre tournée américaine, vous avez joué l’album Perseverance dans son intégralité. Était-ce une bonne expérience ? Vous avez pensé à la possibilité de faire la même chose en Europe ?

Peut-être, peut-être… Mais je ne pense pas qu’on le ferait avec cet album-là. Est-ce que les gens attendent ça de nous ici ? Je ne sais pas trop… Beaucoup de groupes font ça aux Etats-Unis, bien plus qu’en Europe. Mais en tout cas, c’était vraiment fun ! Ça a ramené le groupe et le public 10 ans en arrière.

Vous jouez très souvent en Belgique. Encore le Graspop l’année passée et vous revenez au Groezrock en avril. Vous avez un bon contact avec le public belge ? Vous aimez jouer ici ?


J’adore ! Je me souviendrai toujours la première fois que je suis venu jouer ici en 1995. Je n’étais jamais venu en Europe. C’était la première fois qu’on jouait dans un si grand endroit. Les gens dans le public étaient fous, bougeaient dans tous les sens, chantaient toutes nos chansons. C’était vraiment dingue… franchement, j’ai pris mon pied total et je ne l’oublierai jamais ! Que ce soit avec d’autres groupes ou avec Hatebreed
Hatebreed


Clique pour voir la fiche du groupe
, les concerts en Belgique sont toujours inoubliables comme au Graspop l’an dernier. Et je pense bien qu’on reviendra encore d’ici la fin de l’année.

Tu as une préférence entre les concerts en festivals ou en salles ?

Dans les deux cas, c’est vraiment une énergie très différente. Mais on a l’habitude de jouer partout sur des grosses scènes avec des gens de la sécurité et tout... Par exemple, beaucoup de gens sont là pour nous ce soir, ils attendent beaucoup de nous. C’est très différent d’un festival où on n’est pas toujours en tête d’affiche. Mais justement, c’est intéressant parce qu’il y a toujours des gens qui ne sont pas là spécialement pour nous voir et au final, tout le monde bouge dans la fosse, c’est dingue. Mais qu’on joue devant 5 ou 15000 ce n’est pas ça qui compte. L’important, c’est de rester proche du public tout au long de sa carrière.





Et est-ce que tu connais des groupes belges hardcore ou metal ? Channel Zero
Channel Zero


Clique pour voir la fiche du groupe
, Do Or Die
Do Or Die


Clique pour voir la fiche du groupe
, Length Of Time
Length Of Time


Clique pour voir la fiche du groupe


Length Of Time
Length Of Time


Clique pour voir la fiche du groupe
bien sûr ! La Belgique a toujours eu des bons groupes hardcore de ce que je me souvienne.

Justement, ça fait très longtemps que tu es dans la scène hardcore. Qu’est-ce qu’il y a comme grosses différentes depuis que tu côtoies le milieu ?

Oh ça a tellement changé ! La base est toujours là mais ça évolue non-stop. Si tu retournes voir comment c’était aux origines, il n’y avait pas tant d’influences metal. On utilise beaucoup le mot « hardcore » de nos jours mais pas toujours de la même manière.

Et dans Hatebreed
Hatebreed


Clique pour voir la fiche du groupe
, vous trouvez que vous avez aussi fort évolué ?


Probablement. On touche une grande partie de la scène metal car on a beaucoup mélangé notre musique hardcore avec le metal comme sûrement peu de groupes l’ont fait. Heureusement, les gens ont ouvert leur esprit et les fans de hardcore ont commencé à écouter un peu plus de metal. On a vraiment eu envie de rejoindre tout le monde dans la même famille et j’espère vraiment que c’est ce qu’on a réussi à faire.

Dernière question, est-ce qu’il y a un jeune groupe actuel qui a un bel avenir devant lui d’après toi ?

Il y a énormément de groupes qui débutent actuellement dans la scène hardcore, que ce soit en Californie, au New Jersey ou d’ailleurs. Mais c’est très difficile de nos jours de percer. Pour nous, c’était beaucoup plus facile. On jouait tout le temps et on s’arrangeait pour que les bonnes choses arrivent. Maintenant, il y a tellement de groupes et les gens n’achètent plus de disques. Plus spécialement en Europe. Il faut regarder par la fenêtre, se dire qu’il faut quitter sa vie et son boulot, pour partir en tournée et espérer que ça marche. Il faut savoir prendre cette décision. Peut-être que le groupe sera finit 3 mois plus tard, peut-être que ça durera plus de 10 ans, on ne peut pas savoir. J’ai pris cette décision mais c’est vraiment la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre. J’avais une femme, j’avais un enfant, j’avais un travail avec 4 semaines de vacances. Mais il ne suffit pas de prendre la décision, il faut ensuite assumer. Tu dois travailler énormément, tu dors souvent sur le sol… c’est le rêve américain comme on dit. Des gens nous voient à la télévision et se disent qu’ils n’ont qu’à enregistrer un album pour être célèbre… non, ça ne fonctionne pas comme ça.

Un dernier mot pour vos fans en Belgique ?

On est sincèrement heureux d’être de retour chez vous, on espère avoir l’occasion de vous voir tous en concert cette année, écoutez notre nouvel album quand il sortira, merci à toi pour l’interview et j’espère que tu apprécieras le concert ce soir !


TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE