Reportage

Durbuy Rock Festival 2018 - Jour 1

Bomal-sur-Ourthe (Durbuy Rock Festival), le 06-04-2018

Mardi 17 avril 2018

5000 festivaliers se sont rendus à Bomal-Sur-Ourthe (Durbuy) ce premier WE d'avril pour participer à la 22ème édition du Durbuy Rock Festival. Parmi ce public, Shoot Me Again avait caché quelques membres de son staff. Dans le public, vous avez peut-être croisé Panda, Peps, Elodie ou Isabelle. Au service de certains groupes, Clément s'est rendu disponible en backstage et dans les frontstages, Laurent et moi-même (Fred) nous avons déclenché plusieurs milliers de fois pour vous ramener des photos. Alors vu les moyens mis en place par votre webzine, nous avons décidé de vous proposer un live-report du festival écrit à plusieurs mains où nous allons bien entendu vous parler des groupes montés sur scènes, mais aussi, un peu de ce qui se passait en dehors et autour de la scène.

Le festival était annoncé comme pratiquement sold-out avant l'ouverture des portes. Il n'était plus possible d'acheter de tickets 2 jours depuis un certain temps, mais quelques places restaient disponibles le vendredi 6 avril et plus ou moins 200 pouvaient encore s'acheter au guichet pour le samedi 7 avril.



Face à ce succès, un premier défi attend l'organisation qui devra certainement trouver une solution durable pour ses prochaines éditions : le camping. Situé le long de l'Ourthe, si vous avez déjà participé à ce festival, vous aviez compris qu'il valait mieux arriver tôt pour obtenir une place dans l'espace de verdure prévu à cet effet. A 16h, les campeurs devaient déjà s'installer à côté de l'aire de jeu qui précède le hall omnisport. Le camping officiel étant complet.

Dès l'ouverture des portes, une longue file de festivaliers commence à s'étirer dehors. Le timing du festival est serré et les festivaliers sont au rendez-vous dès la première minute, bien décidés à profiter au maximum des ces deux journées de musique dure. Une attitude plaisante qui permet aux premiers groupes qui montent sur scène de jouer devant une bonne audience.

C'est COALITION
COALITION


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, le gagnant d'un tremplin à Arlon qui ouvre donc les hostilités sur la scène extérieure, la scène Hellzine, du nom du magazine gratuit, partenaire du festival. Le groupe de Bastogne est emmené par sa chanteuse qui inaugure une touche très féminine à la programmation de ce vendredi. Sur l'autre scène, à l'intérieur, c'est ANWYNN
ANWYNN


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, vainqueur du tremplin hutois, qui envoie la sauce. Sa chanteuse officielle venant d'accoucher, elle est remplacée par Rasa Handerveyden (CATHUBODUA
CATHUBODUA


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). Et elle a assuré le rôle pour cette prestation unique. Un confrère, Laurent ou Peps, remarque que le chanteur de ANWYNN
ANWYNN


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n'a probablement pas été fouillé à l'entrée.



Panda s'est arrêté sur la prestation de GALDERIA
GALDERIA


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 : Belle prestation des Français qui balancent un power mélodique de fort bonne facture. Les Phocéens abordent des thèmes tournés vers l'esprit de l'unité cosmique, universelle et éternelle ; le tout est orchestré sur une musique qui a pour influence des groupes tels que STRATOVARIUS
STRATOVARIUS


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, GAMMA RAY
GAMMA RAY


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ou encore MANOWAR
MANOWAR


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... Après une courte intro, leur show commence par deux morceaux aux mélodies triomphantes et aux chœurs magistraux (Shining Unity et High Up in the Air), tirés de leur dernier album Return of the Cosmic Men. Avec un chanteur particulièrement en verve et charismatique à souhait, le combo marque des points en ce début de festival et Sundancers aux claviers limpides mais aux riffs lourds sonne comme une partouze entre EDGUY
EDGUY


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et ABBA. Déconcertant ! C’est avec Farspace et son refrain fédérateur clamé par le leader Seb que le groupe nous quitte non sans avoir essuyé une belle salve d’applaudissements nourrie.



Toujours selon Panda, le concert d’ACUS VACUUM
ACUS VACUUM


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mélange danses, performances et présentations d’instruments folkloriques. Ça démarre avec une mise en scène particulièrement envoûtante où la danseuse Azora entame une danse rituelle au son des cornemuses disposées de part et d’autre de la scène. Tout au long de son set, ACUS VACUUM
ACUS VACUUM


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alternera ainsi danse tribale sur fond de musique mystique, chansons à boire entraînantes et messe chamanique. L’ambiance festive est de mise et le public répond présent à chaque fin de morceaux. On pourra regretter le côté un peu répétitif des compositions. Les Bastognards nous proposeront également une belle interprétation de la musique de Game of Thrones. Un moment agréable passé dans la salle du Sassin.



Les Allemands de NULL POSITIV
NULL POSITIV


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auraient pu être la bonne surprise de ce premier jour. Décontractée, la chanteuse s'est longuement promenée sur le site, prenant la température des premiers rayons de soleil de printemps. Leur mélange de Metal et d'Indus, le tout dans la langue de Goethe aurait dû faire mouche si le son avait été plus puissant. Malgré une présence charismatique, NULL POSITIV
NULL POSITIV


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a manqué de relief.

Le Hall Le Sassin a accueilli ensuite des habitués du festival. ITHILIEN
ITHILIEN


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gravit progressivement les marches et leur FolkCore mêlant instruments traditionnels et folk comme la vielle à roue et un Metal orienté Death et Metalcore est proposé de plus en plus de l'affiche.

A propos des Russes de IMPERIAL AGE
IMPERIAL AGE


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, emmené par THERION
THERION


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, je rejoins tout à fait Laurent quand il dit : « si il y a bien un groupe WTF ce vendredi, c'est IMPERIAL AGE
IMPERIAL AGE


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. J'hésite vraiment à déterminer ce qui rend le plus kitch de la prestation : ces voix dignes d'opéra ou bien ces choristes en tenues sexy qui passeront le reste de la soirée à poser avec les chalands au merch ? Bref, un concert dont on gardera des souvenirs, mais pas forcement pour leur musique... »

ALESTORM
ALESTORM


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est sans doute le groupe qui a mis tout le monde d'accord. Clément fort occupé avec les groupes des tremplins en backstage s'est quand même posé pour assister à la prestation des Ecossais. Et comme il le souligne, « rien que par l’affluence, ALESTORM
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a démontré son statut ». Bien que le décor de la scène pique un peu aux yeux (et là je plains les festivaliers croisés sous champignons), le groupe va livrer une prestation soutenue et bien plus mature que dans mes souvenirs.



On zappe quelque peu THERION
THERION


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. Laurent, en grand professionnel, prend quand même son courage à deux mains et revient avec quelques photos.

L'organisateur confiait avoir quelques craintes pour ULTRA VOMIT
ULTRA VOMIT


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. Il avait peur que la salle ne se vide avec l'heure pour la prestation des Nantais. Mais comme le faisait remarquer Panda, c'était sans compter sur « les fans belges qui attendaient le groupe depuis pas mal de temps ». Laurent également était plutôt impatient de les voir monter sur scène tandis que Clément plus conquis que Peps, « a été bien surpris de par un gros show bien carré et une bonne setlist qui fait rire, chanter et bouger du début à la fin ».  Mais laissons nos deux experts Laurent et Panda nous parler plus en détails de cette prestation.

Laurent : Mise en scène bien plus élaborée qu'avant, les Français vont passer en revue la plupart des morceaux d'Objectif Thunes et Panzer Surprise, sans oublier certains classiques du Monsieur Patate avec un I like to Vomit Vomit scandé par la foule. Pour moi, assurément le meilleur concert du vendredi.

Panda : Les Nantais manient comme personne l’art du pastiche sans oublier de dévoiler leurs influences bien ancrées dans leurs compositions. A l’image de leur dernier-né, Panzer Surprise, qui s’est bien fait attendre (9 ans tout de même), le groupe s’est lancé dans un tourbillon de morceaux délirants dont chacun représente une référence à un groupe de Metal bien connu de tous et dont les paroles et visuels décalés nous feraient presque oublier que leurs géniteurs sont des putains de musicos. Les lumières s’éteignent et voici que retentit le générique des Looney-Tunes immédiatement suivi de celui de l’émission Fort Boyard. Nos quatre lascars déboulent enfin sous un tonnerre d’applaudissements. C’est Darry Cowl Chamber et Les Bonnes Manières qui lancent les hostilités et déjà les premiers pogos ne se font pas attendre. Les chansons fort courtes s’enchaînent à une vitesse folle malgré leurs nombreux intermèdes humoristiques. C’est d’ailleurs avec un certain plaisir que l’on se délecte des interventions et calembours du batteur Emmanuel « Manard » Colombier rapidement rejoint par son compère guitariste Fabien « Flockos » Le Floch. Blagues dont sera souvent victime Matthieu Bausson, le nouveau bassiste du groupe, que le chanteur Nicolas « Fetus » Patra oubliera d’ailleurs volontairement de présenter devant les rictus du public. Qui dit chansons courtes dit forcément un panel large proposé avec notamment les savoureux et bien sentis E-Tron (digital caca), Mechanical Chiwawa et le dément Calojira reprenant les paroles de Face à la Mer à la manière de GOJIRA
GOJIRA


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. Dur de choisir pour le morceau Pipi vs Caca. La salle est ainsi divisée en deux : à gauche le caca, à droite le pipi. On est là dans l’humour gras, brute de décoffrage mais on n'en attendait pas moins. C’est con, c’est assumé, c’est bon enfant et l’on se tape à nouveau des barres aux côtés des classiques Boulangerie Pâtisserie, Une souris verte dans sa version grind et Je Collectionne Des Canards (Vivants) pour lequel Andreas, la moitié du binôme Andreas Et Nicolas, viendra pousser la chansonnette avant le rappel. L’extraordinaire Kammthaar, parodiant les Teutons de RAMMSTEIN
RAMMSTEIN


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et le pastiche de MOTORHEAD
MOTORHEAD


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Quand j’étais petit font place à Évier Métal, ode à IRON MAIDEN
IRON MAIDEN


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et aux robinets. On se quitte ainsi le sourire aux lèvres devant cet humour délirant en se disant que ça fait du bien de se moquer des autres groupes de temps en temps, surtout quand on est soi-même musicalement compétent.



De cette journée bien remplie, notre équipe retiendra aussi une organisation détendue malgré le stress d'un tel succès. L'expérience est là et on sent que le festival dans son ensemble roule aisément. Panda rappelle la convivialité de ce festival et les quelques produits locaux qui étaient proposés mais reste « déçu de la mise en place du metal market cette année », et il a trouvé « qu’on n’avait pas des masses d’emplacements pour avoir une vue confortable sur la scène extérieure et que pour s’asseoir c'était la cata »

On retiendra également que le répertoire de QUEEN
QUEEN


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était bien connu des festivaliers puisque durant les attentes pour assister à la doublette ALESTORM
ALESTORM


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ULTRA VOMIT
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, la salle Le Sassin remplie comme jamais, s'est transformé en véritable Karaoké.
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