Reportage

Insomnium : Winter is Coming !

Strasbourg (La Laiterie), le 15-04-2018

Mercredi 18 avril 2018

Véritable référence Finlandaise du Death Metal Mélodique au même titre que Kalmah
Kalmah


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nous offre une deuxième tournée de son septième album Winter’s Gate.
Déjà présenté à la Laiterie en 2015 en tant que support auprès d’Ensiferum
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, cette fois-ci le quartet revient en force trois ans plus tard et en tête d’affiche qui plus est.
Préparez-vous pour un voyage des plus enivrants…


Ce Dimanche, les portes ouvrent plus tôt qu’à l’accoutumé. Les Strasbourgeois prennent place dans les locaux à partir de 18h30 et patienteront jusqu’à 19h15 pour commencer les hostilités en compagnie de la formation Suédoise Tribulation
Tribulation


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. Fort d’un nouvel album paru en début d’année, Down Below est soumis à l’épreuve du live et le public de la Laiterie n’est pas toujours facile à conquérir.

Sur scène, un backdrop à l’effigie d’un squelette de chauve-souris puis une lumière verte dominante, quelques encens et l’ambiance est donnée.
Le show débute par l’entrée des quatre musiciens et le titre « Lady Death ». Si les Suédois prennent leur marque en quelques chansons, la Laiterie, elle, peine à rentrer dans ce mélange de ce rock gothique, teinté de voix Black à défaut d’une poignée d’initiés. Faute à une batterie et une basse fortement présente comme on peut souvent le regretter ici, les guitares sont effacées et manquent de mordant. Dommage ceci dit car la prestation, elle, est superbement réalisée. Outre l’ambiance décrite plus haut, les membres débordent d’énergie. Mention spéciale à Jonathan Hultén, accoutré d’une tenue de ballet et exécutant de manière fluide, une danse macabre et complètement désarticulée.
Bien que le set se déroule sans transition, la formation Suédoise aura usé de toute la panoplie pour haranguer la foule avec un succès mitigé. Finalement le tour de chauffe n’intervient qu’à partir du titre instrumental «Ultra Silvam », magnifiquement orchestrée par un jeu de lumière et de fumée. La Laiterie abandonne sa torpeur pour pénétrer peu à peu dans l’ambiance qui se finira jusqu’au dernier titre par une gerbe d’applaudissements.

Malgré un visuel accrocheur, Tribulation
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n’a pas pas fait l’unanimité ce soir. Entre un son trop homogène et une balance déséquilibrée entre les instruments, on retiendra tout de même que les Suédois disposent d’une véritable identité scénique.



A 20h30, Insomnium
Insomnium


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investit les planches pour leur deuxième tournée promotionnelle de Winter’s Gate. Comme leur prédécesseur, tout est dans la simplicité avec uniquement un backdrop de leur dernière jaquette et leur logo. Avec vingt ans de carrière au compteur et sept albums dans les bacs, les Finlandais ne s’embarrassent pas de costume et se contentent de balancer le son. Simple, certes mais rudement efficace.

Ce soir, le concert se déroule dans un premier temps avec le concept album où Winter’s Gate est joué comme une seule piste. Le quartet est nimbé de brume bleue sans lumière frontale, rendant le travail des photographes bien difficile, et jouera sans interruption pendant une quarantaine de minutes.



Pendant cette partie intimiste et très ambiancée, les musiciens offre un jeu assez statique, à l’exception de Markus Vanhala qui tient le show en s’adonnant à quelques headbangs et levée de guitare en direction de la foule. On retrouve par ailleurs Ville Friman au chant/guitare, qui était remplacé par Kari Olli il y a trois ans. Bien que l’album comporte plusieurs passages chantés clairement, finalement Ville officie davantage aux cordes tant sa prestation n’a pas retenu mon attention, suspectant même le retrait de sa voix sur le morceau «While We Sleep » par exemple. Au fil du set, l’aspect figé sur scène n’empêche pas la fosse de se mouvoir et de pogoter bien que les curieux qui écoutent Insomnium pour la première fois restent dubitatif.

Au terme de Winter’s Gate, les Finlandais s’en vont sans un mot tandis qu’un interlude musical prend le relais et que la scène s’éclaire d’une lumière verte. La Laiterie, au comble de l’impatience explose dans un cri tonitruant et rappelle Insomnium pour la suite du set. Markus revient aux fûts et la deuxième partie s’enclenche.
Plus agressive, plus pêchue, plus lumineuse, plus de tout. Cet « Encore 1 » met l’accent sur les quatre derniers albums du groupe. S’il semble logique de commencer le set par « The Primeval Dark » et d’enchaîner sur « While She Sleep » dans la foulée, le groupe opère un choix drastique dans sa playlist avec moins de quarante minutes de musique pour couvrir l’ensemble de sa discographie. Exit « Unsung » ou « The Killjoy », Insomnium ne reprend qu’un titre des troisième et quatrième galettes, deux pour One for Sorrow et presque la moitié de Shadows of the Dying Sun. Pas de quoi bouder son plaisir à la vue de l’énergie déployée sur scène mais la nostalgie en est quelque peu fragilisée. Pourtant récent et « vieux » morceau comme « Mortal Share » remporte un franc succès dans la salle.
Moins intimiste et plus proche de la foule, les membres chauffent, initient des circle pit, s’éclatent sur scène et s’expriment d’ailleurs en français pour nous remercier entre deux morceaux dont une confession amusante en précisant qu’ils reviennent de leur tournée d’Espagne et apprécie plus Strasbourg.
Tout se déroule vite, bien trop vite à mon goût car « Only One Who Waits » marque la fin de ce concert.
Insomnium rempile sans un mot après une photo finale. La deuxième partie du concert était plus convaincante que la première mais trop courte. On espère les revoir très vite pour une prochaine tournée avec une setlist plus diversifiée.



Merci à Valérie.

Setlist :
- Winter's Gate
''Encore 1'' :
- The Primeval Dark
- While She Sleep
- Mortal Share
- Down With the Sun
- Weather the Storm
- Ephemeral
- The Promethean Song
''Encore 2'' :
- Only One Who Waits

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AUTEUR : Camille
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Cam...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, ...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Ma...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Matos : Canon EOS 6D + Canon 24-70 II F/2.8 + Canon 16-35 F.28 + Canon 135 F/2.0...

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