Reportage

Nuits Botanique : Fraicheur française avec The Psychotic Monks et Lysistrata

Bruxelles (Botanique), le 25-04-2019

Lundi 6 mai 2019

Soirée très rock aux Nuits, mais qui semble mal organisée ou en tout cas agencée. Un soldout dans la Rotonde avec Raketkanon
Raketkanon


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, mais à côté : 2 soirées qui peinent à se démarquer et aucune pour vraiment remplir en s’adaptant au format du chapiteau. Ce changement de salle en dernière minute déconcerte aussi, du rock alternatif et sombre dans l’immensité du chapiteau inquiète… pourtant la programmation qui va suivre mérite clairement le détour.


The Psychotic Monks

On appréhende un peu voir ce programme dans la grande tente qui, malgré son sympathique cadre, est peu adaptée à du post et noise rock. Même l’annonce de Zeal & Ardor
Zeal & Ardor


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ne réconforte pas, elle vient interroger encore plus les dessins de la programmation du Botanique.

Endless Dive
Endless Dive


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ouvre la soirée dans un chapiteau qui paraît vide pour le public présent, mais le groupe nous livre un live millimétré à la perfection et gagne l’attention. Personne n’est là en touriste, les Belges de la soirée font mouche avec un post rock progressif bien calibré et riche en tension. Les poulains de Luik Records sont en pleine ascension depuis ce label et Fall Time, le travail paye et semble toucher beaucoup de monde.

Endless Dive

The Psychotic Monks
The Psychotic Monks


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sont le nouveau phénomène rock alternatif français, un rock puissant presque doom pour qui le public arrive en nombre. Private Meaning First, second projet des Français permet d’offrir un set complet de 50 minutes avec des morceaux efficaces et qui construisent un set carré. Mais c’est grâce à Silence Slowly and Madly Shines que le groupe donne sa signature et son It’s Gone – petit tube – qui a sûrement du amener des gens ce soir. Les amplis sont poussés à fond, l’énergie devient une folie frénétique, presque une transcendance divine pour le guitariste-chanteur et le claviériste. L’exutoire qui se passe fascine par son côté aussi bien froid que brûlant, un paradoxe qui fonctionne et donne une ambiance mystique. Sans un mot excepté un “merci” du batteur à la fin, le groupe reste dans son univers et c’est tant mieux. Si l’on veut reprocher quelque chose à la performance, le seul micro point est la coupure de 30 secondes entre les deux derniers titres, ce qui aura dissipé un peu le public encore sous le choc. The psychotic Monks
The psychotic Monks


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est sans conteste l’un des artistes à voir en 2019…

Place à la tête d’affiche du concert, enfin le groupe qui a déjà fait ses preuves et initialement prévu en tête du plateau. On voit très souvent Lysistrata
Lysistrata


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depuis une grosse année, peut-être trop ? Eh bien non, le set change souvent et cette fois c’est avec 3 nouveaux titres sur un set de 5 morceaux qu’ils reviennent.The Thread aura bien tourné, mais le trio de Saintes a compris et envie de passer à autre chose. Avec un seul petit « c’est un nouveau morceau », ils ne s’étendent pas sur le sujet, surprise d’un nouvel album bientôt ? Avec comme d’habitude un light show qui ajoute encore de l’ambiance et un son similaire grâce à leur ingé son, Lysistrata
Lysistrata


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ne déçoit pas. Le grand chapiteau paraît même rempli, ou du moins n’est plus aussi vide.

Hochements de tête, applaudissements nourris, la magie opère et plus les minutes avancent, plus la folie gagne l’assemblée. Cependant on arrive un peu trop vite au fatidique « merci le Botanique, c’est notre dernier morceau ». En effet les trois titres inconnus n’ont pas été longs comme le final Sugar & Anxiety qui va nous tenir en haleine durant 17 minutes.
Moins d’une heure devient légèrement insuffisant pour que le groupe montre toutes ses facettes, mais on fait avec et le public semble très attentif aux nouvelles compositions. Peut-être que le petit frère de The Thread arrivera dans l’année, du moins, on l’espère.

Avant d’attaquer l’after party, petit zoom sur la soirée à l’Orangerie. Avec en ouverture un Sports Team
Sports Team


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à surveiller de près pour l’été et l’année prochaine, la soirée a débuté sur un rock surf psyché bien nerveux. Cependant, je ne pourrai pas vous parler de Blood Red Shoes
Blood Red Shoes


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, sonné par une guitare en plein front lors du final de Lysistrata
Lysistrata


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. En effet, lancer sa guitare dans la foule, combiné à un peu de malchance, ça peut faire mal au rebond. (non je n’ai pas eu un énorme hématome, désolé pour votre côté sadique, j’étais juste étourdi sur le moment)

Après 22H30, rassemblement général pour sombrer dans le black-metal-gospel de Zeal & Ardor
Zeal & Ardor


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. Le groupe ne fédère ni les curieux de l’Orangerie, ni les ultras fans de Raketkanon
Raketkanon


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à la Rotonde pourtant, il faudra composer avec un chapiteau qui peine à se remplir. Vu comme une des étoiles montantes du metal pour certains, redondant pour d’autres, objectif nous restons assez divisés sur ce groupe dans notre rédaction, un peu comme le public ce soir-là. Devil Inside et Stranger Fruit ont bien installé le groupe et sont de très bons albums, il n’en reste pas moins que pour les lives on fait les montagnes russes. On oscille entre intérêt et lassitude, difficile de se prononcer sur ce groupe qui est loin d’être mauvais.

Zeal & Ardor

Il est pas loin de minuit lorsque les plus métalleux rentrent chez eux. Bilan très positif au niveau qualité, même si on diviser cette programmation sur deux jours ou regrouper les artistes au même endroit et sans devoir choisir était le souhait du public. Le Botanique aura en tout cas prouvé qu’il sait nous sortir du bon rock, et nous, on en demande encore plus !

Merci au Botanique pour l'invitation
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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