Chronique

LA DISPUTE
Rooms of the House

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Better Living

11 titres - 41 minutes
Sorti le 18-03-2014


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Mercredi 30 avril 2014

Pour les plus érudits, La Dispute
La Dispute


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c’est d’abord l’œuvre de Pierre de Marivaux (1774). Le groupe en tire directement son nom, cette pièce ayant fasciné Jorden Dreyer (chant) à l’époque du lycée, en établissant un lien direct avec la musique qu’il écrivait à l’époque. Mais on sait aussi depuis quelques années maintenant qu’on peut ranger ce patronyme aux côtés de ses congénères de Defeater
Defeater


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, Make Do and Mend
Make Do and Mend


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, Pianos Become the Teeth
Pianos Become the Teeth


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et Touché Amoré
Touché Amoré


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. The New Wave of Post-hardcore, plus simplement The Wave, au départ une appellation volontairement pompeuse, comme une blague, puis prise au sérieux par les fans et les critiques : on pourrait parler d’une réminiscence de la scène émo des années 90 qui influence la scène Hardcore mélodique et au-delà. En y ajoutant l'autre flambeau à porter encore plus loin encore, celui allumé par Modern Life is War
Modern Life is War


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et Thursday
Thursday


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quelques années plus tôt.

la Dispute
la Dispute


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a su rapidement se différencier de son propre collectif, notamment par le biais d’oeuvres expérimentales tel que la série d’EPs Hear, Hear. Pour rassurer les plus inquiets, précisons d’emblée que Rooms of the House n’en suit pas le chemin. Il s’agit là d’un "véritable" album de La Dispute
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, et, disons le tout de suite, au minimum à la hauteur du - culte - Wildlife.

A l’instar de ce qu’est capable de produire Touché Amoré
Touché Amoré


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, on tient en effet ici un concentré d’émotions et d’intensité. La moindre note, la moindre parole du poète Jorden Dreyer produit irrémédiablement un effet saisissant auprès de l’auditeur. Malgré un tempo plus lent que sur ses albums précédents (contrasté par quelques attaques plus énergiques), La Dispute
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prend aux tripes, perce le cœur.

Dès l’ouverture (Hudsonville MI 1956), on se retrouve complètement happé par ces histoires, par ces poèmes mis en musique si brillamment, où les mélodies répondent aux paroles, voire les dépassent. Des guitares complémentaires, un chant dansant sur le fil du rasoir, une assise rythmique impeccable et plus complexe qu’il n’y parait (comme ces cassures de rythme au sein des morceaux), Rooms of the House suit une dynamique difficile à décrypter, mais où tout se tient et forme un ensemble cohérent. Un songwritting créatif au service d’histoires sombres, tantôt criées, tantôt chantées, ou juste parlées.

Si l’on peut citer le double mouvement Woman (In Mirror) / Woman (Reading) marquant par son travail crescendo sur les guitares, ou le côté plus décapant de morceaux comme Stay Happy There, il est difficile de mettre en valeur certains titres plutôt que d’autres. On ne brise pas aisément cette harmonie délicate, où la violence conjugue la délicatesse à l'impératif. Sans oublier l’exigence certaine, nécessaire, pour apprécier les Scenes from The Highway 1981–2009 et autres Extraordinary Dinner Party.

Rooms of the House brille si fort qu’il est difficile d’écouter d’autres albums avant d’en avoir saisi toute sa substance. La Dispute
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a sorti un album à écouter absolument. Hype? Peut-être. Mais tellement justifié...


Tags : dispute wave nouvelle vague touché amoré defeater
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