Chronique

MISERY INDEX
The Killing Gods

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Season of Mist

12 titres - 43 minutes
Sorti le 23-05-2014


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Vendredi 1 août 2014

On aurait presque tendance à l’oublier, mais Misery Index
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c’était au départ l’incarnation du Dying Fetus
Dying Fetus


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de l’époque, moins John Gallagher. Une discographie quasi parfaite plus tard, Misery Index
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est naturellement considéré comme une entité bien distincte, et surtout comme un excellent groupe, les concerts réussis aidant.

Il faut dire que Misery Index
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a largement fait évoluer son Death grindisé des débuts, en incorporant davantage de variations, notamment au niveau des riffs, pour offrir un résultat plus ambitieux. Ce Killing Gods s’inscrit dans cette démarche, et voit même celle-ci parvenir à un paroxysme des plus abouti.

Après une intro très mélodique mais bien amenée (Urfaust), on reconnait dans un premier temps, et sans l’ombre d’un doute, le Misery Index
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hargneux de toujours, aux attaques typiques (les riffs et roulements de batterie de The Calling), et au chant à double tenant de Jason et Mark, qui colorent à nouveau cette perle d’album.

Mais, sur The Killings Gods, Misery Index
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expulse son dégoût de la religion, thème principal de cet opus, en faisant atteindre à son Death aussi furibond que groovy une pleine maturité qui sert complètement le propos (Gallows Humor). Serti de leads mélodiques du plus bel effet (Conjuring the Cull) et de soli parfaitement exécutés (Colony Collapse, avec John Gallagher), leur musique s’enrichit sans oublier ses racines avec des accélérations Grind typiques et surtout dévastatrices (Sentinels).

Réussissant toujours à jouer sur les variations, Misery Index
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est passé maitre dans l’art d’amener ses morceaux – surtout ceux démarrant mid tempo - à une intensité ravageuse, en véritable exutoire pour l’auditeur (Cross to Bear ou Heretics). Mais, on l’a dit, en album plus panaché qu’il est, The Killing Gods surprend avec des morceaux à plusieurs tiroirs comme le superbe titre éponyme ou The Harrowing. De tels morceaux ravissent par leur habileté, tandis que les interludes comme The Oath apportent des respirations bienvenues vue la relative longueur de cet album, plus long que la moyenne Misery Index
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-ienne habituelle. Une longueur qui se ressent d’ailleurs un peu dans la deuxième moitié, globalement un peu moins réussie, ou en tout cas moins facile d’accès (The Weakener).

Peut-être à son apogée, Misery Index
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livre dans une osmose totale un album d’une grande maitrise qui figurera sans doute comme son maitre étalon pour la suite.


Tags : grind, death, dying fetus
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