Chronique

FEAR FACTORY
Genexus

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Nuclear Blast

10 titres - 47 minutes
Sorti le 07-08-2015


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Vendredi 9 octobre 2015

Pour un peu, on pourrait comparer Fear Factory
Fear Factory


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et AC/DC
AC/DC


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. Comment ça ? Pour leur capacité à répéter la même formule à l’infini sans jamais (?) lasser les fans, se construisant une belle carrière par-dessus le marché (bon, peut-être davantage pour AC/DC
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, mais quand-même !). Vingt ans que Fear Factory
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produit son cyber Metal, et quasiment autant que le groupe exploite ses thèmes récurrents de l’avancée technologique, de l’intelligence artificielle et de l’évolution humaine. Evolution ? Fear Factory
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? Pas vraiment. Une intégrité à sa propre formule que le groupe maintient contre vents et marées même quand elle ne fonctionnait plus vraiment, et qui, quelque part, force le respect. Ainsi nous arrive cette année Genexus, un dixième album de riffs syncopés, de batterie rouleau-compresseur, d’alternance cris/chant clair et d’effets en tout genre. Un programme décliné à l’infini et connu par cœur, que l’on retrouve à nouveau ici. Mais attendait-on vraiment autre chose ?

Non, et d’ailleurs Autonomous Combat System ouvre l’album par du Fear Factory
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pur jus, bon et sans surprise. Puis, l’approche simple et brutale de Anodized plait presque autant que son refrain prévisible, mais haut de gamme. En fait, au bout de quelques morceaux, on comprend que Fear Factory
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a resserré son songwritting depuis l’assez moyen The Industrialist, et cherche à s’inspirer de son apogée (Demanufacture / Obsolete) davantage que de son passé récent. Et même si quelque part on rejoint Burton C. Bell (chant) quand il déclare qu’il vaut mieux se copier soi-même que de laisser les autres le faire, cette recherche frise l’auto pompage, notamment avec un morceau titre qui rappelle franchement Zero Signal, ou un Soul Hacker - sorte de Edgecrusher V2.

A quelques occasions, Fear Factory
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sort quand-même de ce schéma et propose un contenu encore plus intéressant. Ainsi l’approche de Regenerate, presque plus mélodique, fonctionne assez bien en s’éloignant de l'aspect heavy pur. Un côté soft complètement assumé sur Expiration Date, qui constitue la clôture typée 80’s habituellement utilisée par le groupe, avec une rafraichissante réussite cette fois encore en dépit de ses neuf minutes au compteur ( !).

Inutile aussi de revenir sur le riffing toujours si caractéristique produit par Dino, ou le chant de Burton, manifestement en pleine bourre (mais qu’en sera-t-il en live ?), voire la frappe ravageuse de Mike Heller qui fait un bien fou après la batterie programmée de The Industrialist. Ces ingrédients restent insociables de l’univers Fear Factory
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.

Quelques grains de sable viennent cependant perturber cette belle mécanique. Church of Execution et Battle for Utopia sonnent vraiment trop génériques, et Promotech n’est sauvé que par son refrain. En fait, c’est l’inévitable sentiment de redondance, d’interchangeabilité entre les morceaux qui finit par peser trop lourd sur nos frêles oreilles : prises séparément la plupart des chansons fonctionnent, mais prises ensemble elles finissent par former un album un peu monotone. Quand à les mettre en perspective de la carrière de Fear Factory
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... non vaut mieux ne pas y penser...

Fear Factory
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ne pourra plus jamais produire le même effet que dans les années 90, quand ses albums dynamitaient une scène, voire contribuaient à déclencher un effet de mode (autour de la dualité du chant notamment). Pourtant, Genexus prouve que le groupe peut encore écrire de quoi contenter ses fans en étirant sa formule maintes fois brevetée. Un album qui tombe à point nommé à la veille de l’anniversaire de Demanufacture, auquel on reviendra de toute façon toujours.



Tags : cyber, metal, burton c bell, dino, mike heller, fulber, roadrunner
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