Interview

THE K.

Le concours nous a effectivement ouvert énormément de portes


Dimanche 17 juin 2012

On voit encore certains médias utiliser votre ancien nom THE KERBCRAWLERS
THE KERBCRAWLERS


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. Qn'en est-il aujourd'hui de ce nom par rapport à THE K
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G : The Kerbcrawlers
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représente la genèse de The K
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. A l’époque nous jouions un style de musique plus soft, moins poussé et énervé que maintenant avec le batteur originel du groupe. Un fois son départ et l’arrivée dans le groupe de Sigfried en 2010 nous avons pris une direction plus radicale dans la composition des morceaux et nous avons aussi voulu au maximum professionnaliser notre démarche artistique et l’image sonore du groupe s’est vraiment radicalisée. Nous avons naturellement dévié vers un style plus tranché, sans concession. C’est le résultat du mixage de nos influences à tous les trois.
The K.
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est également plus facile à retenir pour le public et est graphiquement plus intéressant que The Kerbcrawlers. Notre victoire au Concours Circuit nous a permis de marquer un tournant dans l’histoire du groupe et de définitivement adopter le nom The K
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Vous avez intégré le Collectif JauneOrange. Comment cela s'est-il passé ? Vous n'êtes pas tout à fait à l'image du Collectif qu'on se fait.

S : Depuis le début, j'ai toujours pris l'initiative d'envoyer nos démos chez JO. Ils avaient des groupes qu'on aimait bien dans le collectif et puis on souhaitait recevoir des retours de la part de personnes qui avaient un avis éclairé sur ce qui se fait actuellement.
Je ne sais pas si l'image qu'on se fait du collectif lui convient. Chez JO, on se nourrit de tout. Il n'y a qu'à voir leur programmation concert ou l'affiche du MicroFestival. Il y en a pour tous les goûts.
A partir du moment où tu t'entends avec les gens c'est tout de suite plus facile de parler de ce que tu aimes, de tes projets. J'ai beaucoup de respect pour ce que les groupes font chez JO. Maintenant, c'est indéniable qu'on doit être à l'extrême la plus rock dur du collectif.



Vous vous êtes inscrits au Concours Circuit Catégorie Rock Dur, que vous avez remporté haut la main. Ce fut une surprise pour vous ?

G : Dire que ce n’était pas une surprise serait relativement prétentieux! Un ami nous a dit à la veille du premier tour du concours: “Si vous passez demain, ce sera vous les gagnants!”. Il a finalement eu raison! Je pense qu’il est important de croire en toi et d’avoir confiance en les personnes qui t’accompagnent sur scène. Ce te rend plus fort en plus cohérent face au public. Avec Sigfried et Sébastien, nous savons que l’on peut compter l’un sur l’autre sur scène, nous pourrions jouer un concert les yeux fermés en sachant très bien qu’il va se dérouler parfaitement. C’est avoir un esprit de groupe et ne pas tricher. Donc une surprise non pas vraiment car on a beaucoup travaillé pour ça! C’est une sorte de récompense méritée on va dire!





Grâce, entre autres, à cette victoire, nous allons vous retrouver un peu partout dans les festivals cet été. Ce genre de concours est un sacré coup de pouce, non ?

G : Le concours nous a effectivement ouvert énormément de portes et offert de magnifiques opportunités qui nous permettront de défendre notre premier album en live.

S : Un sacré coup de pouce oui. On existe un peu plus aux yeux des gens. Mais en fait on voulait juste gagner le diadème et la ceinture du champion, tu vois ? Genre Miss Belgique et champion de catch. Les concerts, les prix c'était secondaire. HAHAHA :D
On porte le projet depuis quelques années maintenant, c’était la bonne occasion en tant qu’outsider de se faire remarquer.



Votre premier album, My Flesh Reveals Millions Of Souls est un album très dur. Une façon pour vous de légitimer cette victoire dans cette catégorie Rock Dur auprès des détracteurs qui vous reprochent de ne pas être un groupe de Métal ou de Hard Core ?

S : L’album était écrit et partiellement enregistré avant les demi-finales. On a radicalisé notre musique bien avant le concours circuit. Donc pour répondre à ta question, non ce n’est pas une réponse à nos détracteurs. Franchement leur avis, je m’en balance. En fait non, ça me fait bander de savoir qu’on puisse nous détester pour cette raison. Ça les ramène bien à ce qu’ils sont vraiment : une bande de petits envieux. C’est juste un concours. On a rien fait d’autre que de donner le meilleur de nous mêmes pour aller le plus loin possible. Après t’en as toujours qui diront : « ouais les concours au départ c’était pas trop notre truc, on a juste envoyé la démo comme ça »…
Ne t’inscris pas dans ce cas.
Enfin pour ce qui est du genre je trouve que Nick Cave dans sa période Birthday Party est bien plus trash que n’importe quel groupe de Hardcore. C’est facile de vendre des assurances en semaine et le week-end de se la jouer « vilain-méchant-avec-bracelet-à-clou ». On vit notre vie comme notre musique, sans concession avec à l’idée que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. En ça, on est bien plus extrême que pas mal de groupe. J





Comment s'est passé l'enregistrement de cet album ? Que vous a apporté cette expérience studio ?

G : C’était la première fois que nous nous retrouvions dans un studio avec des enjeux aussi importants. Nous avions un label mais aussi un public à satisfaire ! Nous nous sommes donc entourés de personnes en qui nous avions confiance pour nous aider à réaliser notre projet. Nous avons fait appel à Xavier Guinotte pour la direction artistique de l’album et à John Roo pour l’enregistrement. Xavier nous a poussé à donner le meilleur de nous lors de notre session studio au Haut Regard. La base rythmique a été très rapidement enregistrée, nous voulions absolument garder cette énergie live qui fait notre force. Tu sais, enregistrer un album demande beaucoup de travail et de méthode. Cette première expérience nous a permis de voir comment chacun pouvait réagir dans une situation de stress, dans l'ambiance particulière d'un studio où tu sais que tu n'as pas le droit à l'erreur! Ca nous a permis aussi de faire de belles rencontres et de nous rapprocher encore plus.



Pourriez-vous nous expliquer le titre de l'album ? Il y a plusieurs sens derrière me semble-t-il.

S : My flesh reveals millions of souls, ça veut dire que tu portes l’humanité en toi. Que tout ce que tu ressens a déjà été ressenti dans des proportions similaires. Même si ta peine, ta joie est liée à quelque chose qui t’es propre, ça a déjà été vécu. Tu es ce qu’il y a de plus commun dans tout ce que tu as de plus particulier. Le plus petit dénominateur commun, tu vois ? C’est également une manière de dire que tu portes tous les vices, tous les défauts, toutes les tares de l’humanité dans ce qu’elle a de plus horrible. Et quand je parle d’horreur y a pas à aller chercher bien loin. Le quotidien, c’est déjà vachement effrayant. Ca me rend dingue parfois de voir s’agiter les gens pour rien. Le quotidien il est en toi, il se glisse sous ta peau. C’est ce que tu vis, c’est nos expériences communes ou vécues par des proches. C’est la rue, le temps qui passe, l’ennui…
On dépeint ce genre de situations.





La pochette, on la doit à Bill Van Cutten. Qui est-ce ? Parlez-nous un peu de lui...

S : Bill est un ami qu’on a rencontré lors d’un concert à Paris. Il était régisseur d’une salle et il était méchamment sympa (pour un parisien, cela s’entend). J’ai découvert ses travaux par la suite. Il avait fait les Beaux-Arts, là-bas. Il exposait et mettait en ligne pas mal de ses travaux. J’ai tout de suite accroché à son univers. Le jour où s’est posé la question de l’artwork, je n’ai pas du réfléchir deux minutes. Je l’ai appelé. On s’est vu, je lui ai filé les démos et nous avons parlé du monde dans lequel je voyais baigner l’album. On avait la volonté de faire une œuvre graphique et sonore. Marier les deux pour avoir une sorte d’art total. Je lui ai dit comment je percevais ses dessins et je lui ai laissé libre recours à son imagination. Il a dessiné spécialement pour l’album et le résultat en est bluffant. On aimerait bosser à nouveau avec lui dans un futur proche.



Après la saison des festivals où THE K
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sera bien occupé, à quoi va ressembler la suite pour le groupe à la rentrée ?


G : Nous n'avons pas de temps à perdre! Nous avons pas mal de promo à faire pour promouvoir notre premier opus. Il ne faut pas laisser retomber la pression autour du groupe sinon tu tombes vite dans l'oubli car la concurrence est grande dans un si petit pays! Nous allons utiliser les mois d'été pour commencer à composer de nouvelles chansons qui se retrouveront sur le deuxième album. Il sera temps pour nous de déjà penser à rentrer de nouveau en studio afin d'accoucher du successeur de My Flesh Reveals Millions Of Souls.

S : Pas trop vite quand même, hahaha.
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