Reportage

Night Fest Metal 13e du nom

Arlon (L'Entrepôt), le 07-10-2023

Dimanche 8 octobre 2023



C’est qu’il devient une institution ce Night Fest. Rendez-vous incontournable du mois d’octobre, le festival arlonnais enchaine les éditions sold out (cette année encore) à force de servir aux fans de Metal extrême une affiche toujours bien pensée. S’il a fallu attendre un peu plus longtemps pour avoir la prog’ cette année, le résultat final en valait la peine en réunissant notamment la tournée Batushka
Batushka


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/Arkona
Arkona


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ou en proposant des mini exclues telles que l’étoile montante Hellripper
Hellripper


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ou les prometteurs Houle.

Sur place on retrouve la configuration habituelle des lieux : la salle de l’Entrepôt en elle-même, parfaite pour ce genre d’événement, le bar aussi accessible que sympa où on vous explique que l’on vous sert avec amour, la petite restauration made in Cronos, les stands de merch au fond et la tente de distro à l’extérieur. Par chance il fait beau … voire presque trop tant la température va monter au point culminant de la soirée. Bienheureux les prévoyants ayant vêtu leur plus beau short !

Côté scène, je dois malheureusement faire une croix sur Black Sea
Black Sea


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, Perkölatör
Perkölatör


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et Houle. Non sans regret en ce qui concerne Houle dont j’ai apprécié l’EP éponyme et que j’étais bien curieux de voir sur scène. Les retours positifs reçus à mon arrivée me font définitivement inscrire les Parisiens dans ma liste des groupes à voir, liste dans laquelle je me garderai d’ajouter Varang Nord, leur côté folkish ne me parlant absolument pas, avis manifestement partagé si j’en juge par les quelques retours glanés çà et là.

Après nous avoir plongé quelques instants dans le noir complet, Aeternam
Aeternam


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se dévoile enfin à nous. Je gage que ce groupe (à ne pas confondre avec son homonyme Black mélo) était inconnu au bataillon pour la grande majorité du public avant l’annonce de l’affiche, mais que quelques écoutes suffisaient à dégager une certaine curiosité. Septicflesh est immanquablement le nom qui nous vient en tête dès le Osman’s Dream introductif. Point très positif, les passages en chant clair sont fort bien rendus par Achraf au chant, frontman bien sympathique qui interagit plusieurs fois (et non sans humour) avec le public durant un set très convainquant : les arrangements bien trouvés et les orchestrations faisant largement oublier les riffs somme toute assez convenus. Très appliqués, les Québécois remportent un joli succès, mérité.

Gros test ensuite. Oui gros test car le Pagan/Folk Metal n’étant pas du tout ma tasse de thé je crains de passer un fort mauvais moment devant Arkona
Arkona


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. Sauf que les Russes ont évolué vers un contenu plus Black Metal me promet-on ! Soit ! Je vais donc évidemment laisser sa chance à Masha and co qui se présentent sur une scène dépourvue d’aucun autre instrument que le tryptique basse guitare batterie (imposante). Cette entrée sur scène aussi menaçante que mélancolique pique ensuite ma curiosité même si ce long mid tempo introductif (Kob) me fait déjà regarder la montre. S’en suit une compo plus agressive (Ydi) qui donne aussi l’occasion à Masha de nous faire entendre son joli chant clair surtout rehaussé ainsi des quelques trémolos envoyés par Sergey. Le temps passe mais je peine malgré tout à rentrer dans ce concert, soit tout le contraire des premiers rangs manifestement ravis et qui donnent de la voix lorsque résonnent les notes des extraits d'anciens albums joués ce soir (Shtorm, Goi Rode Goi etc). Hélàs, le remplacement des instru typiques par des samples annihile ce qui me restait comme intérêt pour ce concert après avoir pourtant tenu un sacré moment. Les fans ont l’air ravi, c’est bien là le principal.

Place ensuite à un looooooong interlude durant lequel on observe la disposition scénique de Batushka
Batushka


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, un peu différente de celle observée il y a quelques mois à Trèves (notamment les choristes). Je vous suggère d’ailleurs d’aller en lire le live report pour compléter celui-ci, assez peu de changement étant à noter, que ce soit au niveau de la setlist, de la scénographie ou des petits rituels auxquels le groupe nous a habitué maintenant. En revanche, on remarque un malheureux problème de mix des les premiers instants, inconfort qui finira par être résolu au fur et a mesure du set d’où émerge aussi une batterie trop triggée. Confirmation par rapport au concert de mars aussi, le renouvellement de la setlist fait du bien à ceux qui se sentaient gavés du premier album lorsque le groupe explosait, sans toutefois le délaisser.
Pour le reste on retrouve les rituels que l’on connaît et attend avec Batushka
Batushka


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(même si le feu n’était peut-être pas la meilleure idée vu la chaleur ambiante) avec cette impression que le groupe se sent en retard tant il enchaîne rapidement les compos. Un bon concert dans l’ensemble, et qui rend curieux de voir la version de l’autre Batushka
Batushka


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, celle de Drabikowski, qui également très bientôt.

Après une bouffée d’air frais plus que nécessaire il est temps de retourner devant la scène pour Hellripper
Hellripper


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dont on se demande s’il se produit en after ou en tête d’affiche tant la cote du projet de James McBain a grimpé en flèche ces derniers mois ! Belle idée que d’avoir booké le groupe en tout cas. Les balances s’effectuent la cool par les musiciens eux mêmes qui interagissent déjà avec le public et ne s’encombrent pas d’une fausse entrée sur scène : une fois prêt, un petit signe à l’ingé son et c’est parti ! L’heure avancée a déjà fait fuir une partie du public mais le pit est encore assez garni quand retentissent les premiers notes qui déclenchent immédiatement un joyeux bordel. Quelle transition après le recueillement devant Batushka ! Il faut dire que la recette de Hellripper
Hellripper


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même si elle n’invente rien et peut se montrer répétitive sur la durée reste super efficace. De plus, la sonorisation qui leur est réservée par ailleurs incite clairement à headbanger au long des riffs de James. Encouragés par les zicos, les stages diving pleuvent tout au long de ce concert mené tambour battant et qui offre au final une conclusion bien speed d’un Night Fest peut-être un peu mitigé pour ma part mais qui se termine sur une bonne note. Non, James, nous n’avions rien de mieux à faire que d’écouter des Ecossais nous conter bouc et Satan !

Night Fest, à l’année prochaine on l’espère !

Remerciements à Cronos ASBL
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