Reportage

Rock Your Brain Fest - Metal Day

Sélestat (Les Tanzmatten), le 17-10-2014

Jeudi 30 octobre 2014



A l’occasion de la deuxième édition du Rock Your Brain Fest qui se déroule à Sélestat, l’équipe de Zone 51 nous présente une line-up d’exception, avec en tête d’affiche, une des légendes du Death Metal : Carcass
Carcass


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Après un Disorder Day en présence des Tagada Jones
Tagada Jones


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, le Metal Day nous gratifie d’une pléiade de groupes européens mêlant essentiellement Thrash, Death et Grindcore, venus retourner le Tanzmatten.
Sans plus attendre, voici le résumé de ce jour.

C’est avec des passionnés de différents webzines comme Metal France, French Metal, VS-Webzine ou Hard Force que nous nous dirigeons vers l’EMP Stage et son pit photo où le groupe français Blindness aura l’honneur d’ouvrir le son.



Milieu d’après-midi oblige, la torpeur nous habite malgré un Death Metal très convaincant et la présence de Mad, le guitariste d’Inhumate
Inhumate


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. Une présentation courte mais ponctuée de remerciements et d’humour sur la fin de la part de Damien qui fut aveuglé durant leur set par le technicien lumière.



Changement de salle, direction la Radio Metal Stage.
Ici pas de fosse à photographe, mais une proximité avec la scène très appréciée pour une meilleure communication avec le groupe.
Se produit donc notre deuxième groupe français Deficiency
Deficiency


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. Un Thrash Metal propre et un jeu de lumière bien rythmée qui s’accompagne d’une bonne prestation scénique. Laurent scindera la salle en deux pour un Wall of Death sur le morceau "The Experiment" et un Circle Pit pour leur final.



Retour à l’EMP Stage pour le combo Strasbourgeois Absurdity
Absurdity


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Au programme 45min de Death Metal avec des influences Hardcore où le frontman se déchaîne. Il nous honorera de la présence de Julien Truchan, chanteur de Benighted
Benighted


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où les deux hommes partageront un duo sur le titre "Rebellion".
Très expressif, Ricardo et son équipe sont en terrain conquis sur les planches et s’avèrent heureux d’être ici pour nous présenter leur dernier album Undestructible. Ils nous quitteront après un joyeux bordel par "D:/Evolution".



La scène dégagée, pour les Israéliens Hammercult
Hammercult


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, nous offre une belle vue sur drapeaux et bannières, et c’est bien entendu le titre "Steelcrusher" qui ouvrira leur set après « Hymn to the Steel ».
D’emblée l’ambiance qui suinte dans la Radio Stage est survitaminée et tout y passera : Wall of Death, Crowd Surfing et Mosh pit.
Le chanteur installera un trampoline en invitant le public à monter. Sans se faire prier, nombre de spectateurs s’élanceront à partir de la scène pour se confronter aux bras ouverts, ou non d’ailleurs, du public. Le frontman s’adonnant aussi à ce plaisir.
Ils achèveront leur set par la reprise d’Ace of Spades de Motörhead
Motörhead


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Après une telle déferlante d’énergie, c’est l’heure de manger et d’explorer les locaux.

Sacrifiant Arkona
Arkona


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(une formation russe de Pagan Metal), je fais le tour des environs pour m’attarder sur les stands de merch où s’amoncèlent diverses décorations gothiques, des collections de CD aux styles variés et les vêtements à l’effigie des groupes présentés aujourd’hui. Tout ça demeure alléchant mais je garde mes sous pour manger un bon hot-dog à la moutarde. L’occasion aussi de pouvoir partager quelques mots avec les gens posés qui, comme moi, boudent l’EMP Stage.
Côté bar, c’est la folie pour se commander une bière alors que peu se bouscule pour commander des crêpes. C’est pourtant bon les crêpes, et ça cause moins de ravage aussi.
Boire c’est bien, mais à cette heure, il est aisé de trouver quelques messieurs couchés à même le sol, tomber des escaliers ou partager une discussion dans les WC en se soulageant dans le même urinoir. Bref, une ambiance admirable où je me sens bien.

La masse compacte présente pour la prestation du groupe grindcore Français Blockheads
Blockheads


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m’empêchera d’accéder à la Radio Stage alors que s’échappe un son très puissant. J’en profite donc pour trier les 400 photos qui se trouvent déjà sur mon appareil. D'après les retours du public, "ils sont tarés". Quelle déception d’avoir raté l’un des plus grosses formations Metal de l’Hexagone.



Allez, on se réconforte comme on peut et on retourne à l’EMP Stage.
Désormais, les groupes qui se présenteront jouiront d’une prestation d’une heure, et à cela s’applique la fameuse règle des « trois chansons » pour nous, photographes.
Arrive donc l’un des groupes du Big Four Allemand, j’ai nommé Destruction
Destruction


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Sur scène, lumière glauque et décoration macabre donnent le ton. Ici le trio est accueilli comme il se doit par le public Allemand et Français qui se déchaînera dès la conclusion de l’introduction en donnant du fil à retordre aux agents de sécurité.
Comme le dit Schmier : « Aujourd’hui, les Français et les Allemands sont des frères » dans une « Alsace magnifique ». Une communication appréciée en accord avec une excellente ambiance produite dans la fosse.



La France est à l’honneur dans l’une des plus grosses formations de ce soir avec Benighted
Benighted


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Si nous avons pu voir la participation de Julien Truchan sur l’un des morceaux d’Absurdity, là c’est l’occasion de le voir une heure pour démolir la Radio Metal Stage.
Afin de participer à leur show, nous avons pu accéder au premier étage. Une place de choix qui surplombe l’assemblée tout en profitant d’une belle vue sur la scène. Cet accès restreint aux photographes fera d’ailleurs l’objet d’une polémique auprès des spectateurs qui n’ont pu participer aux concerts de cette salle, faute de place.
Jouant l’ensemble de leur discographie, Benighted
Benighted


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entraîne naturellement la fosse dans un ballet de Mosh, de Pogo, de Slam et même d’un Wall of Death (le troisième ce soir et dans cette salle, à l’exception de Blockheads). Le son est propre, la lumière en adéquation avec les riffs et le growl de Julien sont les ingrédients parfaits pour un matraquage de la nuque.
Je quitte la salle pour le prochain groupe après le final de "Slut".



Plus de 15 ans après le split de Coroner
Coroner


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, Zone51 réussit l’exploit d’accueillir leur 1ère date dans l’Est.
L’occasion également de nous présenter leur nouveau batteur : Diego Rapacchietti.
Suite à une longue introduction, le quatuor dévoile au fur et à mesure une setlist profondément technique assorti d’un agréable jeu de lumière. Malheureusement, leur prestation est appauvrie d’un manque de mobilité en dépit de tout l’espace offert sur les planches et d’un son d’une grande qualité.
Sachant la difficulté à pénétrer dans la Radio Metal Stage, je prends les devants et part avec un quart d’heure d’avance.

Visiblement, Vader
Vader


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est très attendu car la salle se remplie bien trop vite.
Expédié aux abords du stage, je renonce à prendre toute photographie face à l’abondance du public et décide de profiter du show pour une fois.
Les Polonais débarquent face à une fosse dont la moyenne d’âge dépasse aisément la trentaine.
Ils joueront des titres comme "Banners on the Wind" et "Come and See My Sacrifice" dans un déferlement d’headbanging.
Quand Piotr Wiwczarek annonce "Angel of Death", beaucoup comme moi ont espéré entendre le morceau de Slayer
Slayer


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tiré de Reign In Blood. Quelle désillusion. Le musicien continue de jouer sur nos espoirs en balançant les premières notes de "Raining Blood" lors d’un prochain interlude, puis s’arrête. Deuxième désillusion !!!
Leur passage conclu, il est temps de terminer la soirée par la tête d’affiche.



Nous y voilà enfin.
Depuis l’ouverture des portes 16h, jusqu’à ce soir 0h30, le public a traversé différents pays, écouté les diverses influences musicales de chacun des groupes pour finir notre voyage en compagnie des britanniques Carcass
Carcass


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. De "Reek of Putrefaction" à "Surgical Steel", les Anglais n’ont jamais cessé d’évoluer en laissant leurs empreintes dans l’univers du Metal.
Ce soir, Carcass
Carcass


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tire toute la quintessence de leur discographie grâce à une forte production qui dépoussière leurs albums.
De l’introduction "Buried Dreams", au son propre et moderne qui facilite la reconnaissance des titres comme "Corporal Jigsore Quandry" ou "Reek of Petrufaction", jusqu’à la lumière pour "The Granulating Dark Satanic Mills" présentant la série de chiffres 6-0-2-6-9-6-1, Carcass
Carcass


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nous aura concocté un très bon show. Certes, ils ne sont pas aussi mouvementés que certains de leurs prédécesseurs, mais ils ont assuré en tête d’affiche par leur set et leur prestance sur les planches.

Ainsi s’achève le Metal Day du Rock Your Brain Festival sur une note très positive. Si les groupes présentés furent à la hauteur de leur réputation, cette édition fut également une franche réussite grâce à un travail calibré à la minute près de l’équipe Zone51.

Remerciements à Zone51.
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AUTEUR : Camille
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Cam...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, ...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Ma...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Matos : Canon EOS 6D + Canon 24-70 II F/2.8 + Canon 16-35 F.28 + Canon 135 F/2.0...

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