Reportage

Parkway Drive : ''Welcome to a world''

Bruxelles (Forest National), le 05-02-2019

Mardi 12 février 2019

C’était une suite logique, comme une évidence annuelle de les voir ; un rendez-vous auquel on est habitué, mais qui chaque fois rassemble de plus en plus de gens. Du coup est passé à l’AB, au Graspop, au Lokerse Feesten, pour en arriver à Forest National. Parkway Drive
Parkway Drive


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remplit désormais les salles de grandes capacités, sans aucune surprise !





Pour ce Reverence Tour, les Australiens ont continué sur leur lancée de l’été 2018, un show pyro et light imposant, mais impressionnant. Cette fois on aura eu droit à un côté théâtral devant 5000 fans. Malgré cette belle affluence, à 19H20, lorsque Thy Art Is Murder
Thy Art Is Murder


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ouvre la soirée, le parterre est très clairsemé et les gradins vides. Il faut dire que ces gars-là sont devenus un rituel de tournée pour PWD, peu importe le continent, ils sont là pour ouvrir.

Un gros 27min de set, 6 morceaux qui font du pur best of, mais voilà. C’est le problème de voir TAIM dans ces conditions : on ne sait jamais les évaluer objectivement sur si peu et sur un son si approximatif. Pourtant, un petit pit est actif tout au long du set, les sings-alongs sont suivis. Difficile d’être conquis, à moins de se découvrir une passion pour le deathcore bien gras. Pour le son, on aura juste un ensemble moyen de voix et batterie. Le reste des instruments étant peut-être mal réglé sur le rack ou à la console.



On enchaîne rapidement la suite après même pas 20min de changement de plateau. Voici le « super-guest » de la tournée : Killswitch Engage
Killswitch Engage


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. Un des vieux de la vieille du metalcore, 20 ans de carrière et 7 albums au compteur déjà, difficiles de faire mieux que Architects
Architects


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comme super guest de PWD. 50 minutes de set qui permettent de faire un petit tour d’horizon du groupe, bien que la première moitié, soit plus axée, les titres de Incarnate. Cependant, l’ambiance ne monte pas d’un cran, elle descend même de deux… Le son est correct, la setlist n’est pas mal, mais il manque quelque chose à Killswitch pour que la sauce prenne. Killswitch Engage
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aura distrait, mais, sans punch n’aura pas convaincu totalement ce soir. Peut-être serait-il bon pour eux de venir nous voir avec une tournée de dates en salles et donc sur un set deux fois plus long ?


Après ces 50 minutes sympa, mais à l’ambiance bien molle, on sent qu’il y a du mouvement. La fosse, encore accessible jusque là se remplit d’un coup, les gradins ont l’air combles. Il ne faudra qu’un quart d’heure pour que Forest plonge dans le noir et que quelques lumières rouges nous montrent d’où cette intro (théâtrale) va partir. Le groupe arrive du fond de la salle escorté par des gardes tenant chacun une grande torche. Sur une bande son assez electro industrielle, Parkway Drive
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traverse la fosse et démarre sur Wishing Well. Le mot ambiance va prendre tout son sens après ces premières minutes, The Prey fait chanter et sauter le parterre tout entier, sous les acclamations de Winston McCall.

Suite au nom de la tournée, il coule de source que la setlist est majoritairement axée sur le dernier album. Mais certains tubes deviennent intemporels et sont inscrits sur chaque setlist. C’est ainsi que survient le fatidique riff de Carrion, peu importe qu’il y ai 50 ou 5000 personnes l’ambiance y est . C’est dans la foulée lorsque le public est toujours bien gonflé à bloc que l'on a droit à The Prey qui fait trembler le parterre bruxellois.

On attend tous un grand spectacle pyrotechnique comme avec la tournée – estivale - précédente, mais celui-ci tarde. Sans beaucoup de speechs, mais toujours avec le même sourire jusqu’aux oreilles, Parkway Drive balance ses titres. Mais dans cette avalanche de tubes, outre Carrion, seuls Karma et Idols & Anchors sont rescapés de la période « avant le gros succès ». Le mélange de ces titres issus d’Horizons et Deep Blue se fait sans problème face à des The Void ou Dedicated. C’est lors de ce quatuor que les gars de Byron Bay nous dévoile enfin leur show : grands jets d’étincelles, pétards et un mur de lights en fond. Le concert prend une dimension tout aussi théâtrale que l’arrivée sur scène. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car les solos sont joués sur les élévateurs de la scène, peut-être que le solo a un meilleur effet 5 mètres plus hauts diront les fans de la première heure. Dernier gros effet que l’on pourrait qualifier de gadget ,diront d’autres fans de la première heure, 4 violons accompagnent le groupe sur Writings On Walls et Shadow Boxing.

Le temps passe très (trop) vite, et c’est donc vite fait que l’on nous envois Wild Eyes, repris en cœur correctement par le public qui a bien tenu la note sur les « oh woooh wooh woh oh ». Un retour en 2012 avec Atlas juste avant de nous ressortir le côté théâtre bien apprit où on s’amuse encore avec les élévateurs.

Dernier morceau avec le rappel et dernier artifice utilisé : Winston vient chanter The Colour Of Leaving à la régie, accompagné par un violon. On va ici dans une interprétation qui peut se justifier, car elle est réussie et n’en fait pas trop ou ne semble pas futile.


Parkway Drive
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se donne 3 minutes de break, après déjà 1H20 de show, et cela nous permet de nous demander si l’on aura droit à un vieux classique en plus des 2 tant attendus hits qui marquent désormais la fin de chaque concert du groupe. Les 5000 spectateurs présents s’en doutent, c’est Crushed qui va faire exploser, dans tous les sens du terme, Forest National. Explosions de pétards, flammes qui donnent chaud jusqu’au fond de la fosse, foule le poing levé et fermé qui connaît parfaitement. Tout feu tout flamme on boucle sur Bottom Feeder et le plancher de la salle qui tremble sous la vague humaine. Le parterre aura fait honneur au groupe tout le long du concert, mais côté gradin, on peut aller jusqu’à dire que les quelques personnes debout à la fin relèvent du miracle.

1H30 de concert, et Parkway Drive
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a réussi à prouver encore une fois son effet rouleau compresseur qu’il conserve depuis pas mal d’années. On peut ne pas apprécier le côté théâtral de ce Reverence Tour, mais il faut reconnaître que leur communauté grandit et que ce groupe va marquer l’histoire du metal !

Merci à Live Nation

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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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