Chronique

CHICKFIGHT
Slackers And Slaves

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Autoproduction



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Jeudi 6 janvier 2011

C’est toujours agréable de voir un groupe débuter et évoluer. Le groupe liégeois que l’on avait découvert avec une première démo pleine de volonté en 2008, revient avec cette fois un premier vrai disque autoproduit.

J’aime plus particulièrement quand le groupe plein d’entrain, arrive à se poser pour ne pas se précipiter. J’aime lorsque qu’un groupe de jeunes tout émoustillés par les filles à peine pubères en admiration devant eux cherche à s’améliorer et ne se contente pas d’un succès éphémère limité à son école. J’aime quand un jeune groupe s’efforce d’évoluer et de se bonifier.

CHICKFIGHT
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est de ceux-ci. Le groupe était plein de motivation et a su canaliser ses ardeurs pour peaufiner son style et ses capacités. Cela s’entend sur ce premier mini-album. Le groupe a largement gagné en maturité. Le Punk à roulette aux accents Pop s’est gonflé d’énergie tout en préservant ses mélodies accrocheuses bien dosées. Avec ces évolutions, le capital de personnalité de CHICKFIGHT
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augmente et devrait permettre aux Liégeois de s’inscrire progressivement dans la scène wallonne puis belge. Il y a dans les compositions de CHICKFIGHT
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un équilibre particulier et une agressivité nouvelle qui fait plaisir à entendre. Une alternance entre les moments accélérés et les parties vocales entraînantes qui rendent les chansons du groupe entêtantes. CHICKFIGHT
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vise juste.

On a bien fait de leur laisser un peu de temps… On n’en apprécie que mieux leur évolution !
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