Chronique

LOUDBLAST
Burial Ground

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Listenable Records

9 titres - 43 minutes
Sorti le 28-04-2014


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Dimanche 20 avril 2014

Ne l’oublions pas, Loudblast
Loudblast


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reste une figure essentielle du Death made in France. Figure de proue du style dans les années 90, le groupe tournait avec les grands de ce monde (Cannibal Corpse
Cannibal Corpse


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, Death
Death


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,…) et enregistrait aux US à une époque où cette démarche restait exceptionnelle. Pourtant, certains ont pu lui reprocher quelques soubresauts stylistiques et ce passage à vide symbolique des années 2000. Après leur "retour" avec un Frozen Moments Between Life And Death de très bonne facture et sorti au sein d’une année 2011 marquée par des shows convainquant, le Loudblast
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de Stéphane Buriez (qui a ajouté une nouvelle corde à son arc avec la présentation hebdomadaire d’une émission sur la TNT française) confirme-t-il ce nouvel essai ou bien s’est-il perdu en route ?

Là où Burial Ground rejoint son prédécesseur, c’est dans la volonté de poser des ambiances. Un tempo plus lent, un son plus noir et envoutant et même quelques éléments Black, voilà comment retrouver probablement un peu du passé des recrues de l’époque avec Drakhian (ex-Taake
Taake


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) à la guitare, et Alex à la basse (Code
Code


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). Ces effets sont encore plus accentués, à tel point que la première écoute de l’album est saisissante : les morceaux sont plutôt complexes, avec de nombreuses cassures et autres enchaînements alambiqués. A tout dire, on a des difficultés à reconnaitre Loudblast
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.

Effectivement, Burial Ground s’ouvre sur un titre mid tempo, assez lourd et tout en crescendo (A Bloody Oath). Ce tempo, on le retrouve sur plusieurs titres de l’album comme Ascending Straight in Circle ou I Reach the Sun, des titres comportant aussi (et surtout !) des riffs mélodiques, pour une combinaison formant ainsi un tout très délectable. Evidemment, tout n’est pas mélodie, et les influences Black citées ci-dessus s’expriment pleinement dans des morceaux comme Ascending Straight in Circle ou dans le plus direct From Dried Bones.

Egalement œuvre de contrastes, Burial Ground peut compter sur la rapidité d’exécution de Hervé à la batterie sur ces titres globalement lents, pour accentuer leur effet, et sur la performance de Stéphane Buriez qui parvient à moduler sa voix au sein de tels morceaux, passant du très grave au plus discret.

Autre élément dénouant ces morceaux plus entortillés que d’habitude pour Loudblast
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: les soli. Parfaitement intégrés aux morceaux, ceux de Darkness Will Abide ou Soothing Torments sont magnifiques et transcendent complètement les compositions dans lesquelles ils s’imbriquent à merveille.

Heureusement, Loudblast
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a pu trouver en Francis Caste un producteur qui est parvenu à conserver l’intégrité de ces différents éléments pour les marier entre eux, et en former un tout la plupart du temps très cohérent (certains enchainements de riffs restant parfois étrange, certes). Voilà qui permet d’asseoir complètement cette ambiance dans laquelle on se perd totalement : une fois lancé, il est difficile de ne pas se passer l’album en entier, jusqu’à son épique conclusion instrumentale, The Path.

Ce septième album de Loudblast
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restera sûrement à part dans la discographie du groupe. Complètement déroutant à la première écoute, il doit se savourer tranquillement pour en saisir toutes les subtilités, à la manière d’un bon Whisky, auquel on peut finalement le comparer. Un excellent cru, et haut de gamme de surcroît.


Tags : death metal
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