Chronique

DARKESTRAH
Turan

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Osmose Productions

6 titres, 52 minutes
Sorti le 29-04-2016


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Jeudi 28 avril 2016

- "Ouais, moi j'écoute des groupes de pays assez improbables"
- "Ah ouais? Genre?"
- "Le Kirghizstan!"
- "Diiiiiingue!"


Bon, si vous voulez épater vos amis en soirée "metal extrême exotique-binouzes-saucisson", évitez de préciser que Darkestrah
Darkestrah


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, d'origine kirghize certes, vit en Allemagne depuis maintenant plus de dix ans. Pas la peine de gâcher votre effet. D'autant qu'à l'écoute, même si la qualité trahit des studios d'enregistrement un peu plus modernes que ce qu'on peut trouver dans la steppe, le côté traditionnel présent depuis les débuts du groupe est toujours bien perceptible sur ce Turan.

Car c'est bien évidemment la "patte" de Darkestrah
Darkestrah


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: mâtiner son black pagan somme toute assez classique (Drudkh
Drudkh


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n'est jamais loin) d'instruments traditionnels d'Asie centrale, que ce soit des cordes comme sur l'intro et le final poignants d'Erlik-Khan ou au milieu de Conversations of the Seer, ou bien des sonorités plus tribales (l'intro de Gleaming Madness). Le résultat donne une belle personnalité au groupe, mais les parties black peuvent également se suffire à elles-mêmes.
Car Darkestrah
Darkestrah


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ne compte pas uniquement sur son côté exotique pour séduire, et est tout à fait capable d'envoyer la sauce sans ça, même si c'est bel et bien l'enchaînement des deux qui rend le tout si séduisant (la reprise brutale après le break planant de Conversations of the Seer). Même capacité à amener des émotions avec rien de plus qu'une mélodie black atmo sur Bird of Prey et Hidden Light, qui clôturent l'album avec classe...

Certains connaisseurs du groupe regretteront l'ambiance plus chaude qu'on pouvait retrouver sur The Great Silk Road ; comme la pochette de Turan le laisse supposer, l'ambiance est ici glaciale, plus proche de la toundra que des déserts. Une impression renforcée par le changement de chanteur: exit la vocaliste Kriegtalith, remplacée par un homme, Merkith. Résultat: plus de puissance, un poil moins de personnalité. Darkestrah
Darkestrah


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s'européanise un peu plus, mais conserve juste ce qu'il faut de ses influences premières pour que la magie opère.


Tags : pagan, black, folk
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AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

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