Chronique

LETHAEOS
Pillar Of Hope

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Autoproduction

8 / 35.00
Sorti le 29-04-2016


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Mardi 23 août 2016

Le death technique, c'est un peu l'équivalent du black atmosphérique sur l'autre versant du metal extrême : c'est la grande mode, les groupes et les bons albums pullulent et il est un peu difficile de suivre le mouvement perpétuel de la scène. Arrêtons-nous toutefois sur Lethaeos
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, des Français qui ne nous viennent pas de bien loin – juste de autre côté de la frontière, dans le Pas-de-Calais – et qui publient leur premier album avec Pillar of Hope !

Comme bien souvent dans le style, et parce que le death tech' inspire plus des visions futuristes et sci-fi que des balades en forêt, Pillar of Hope baigne dans un concept spatial, l'histoire d'un voyage stellaire qui, visiblement, ne se passe pas comme prévu. Bon, je vous avouerai que la mode des albums-concepts à tour de bras, personnellement, je m'en passerais bien, préférant apprécier la musique pour elle-même... et fort heureusement, sur ce plan, Lethaeos
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a de vrais arguments, exposés avec éloquence dès They Conspire.
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, c'est-à-dire ses défauts et ses qualités, est en fait résumée dans ce morceau d'ouverture. Arrivée purement death metal, chant guttural particulièrement profond, puis c'est le feu d'artifice : riffs saccadés, chant hurlé, refrain au rythme totalement contre-intuitif (mais intelligent), break... et même bref passage en chant clair. Plein d'informations vous tombent sur la tête.

Heureusement, Lethaeos
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maîtrise bien souvent son sujet, ce qui donne quelques très bons moments. Visceral, probablement un des titres les plus réussis de l'album avec son riff bondissant, se permet même un refrain en voix claire intéressant. Mais, péché de jeunesse probablement, on a l'impression (inhérente à ce style musical) que le groupe en fait parfois trop. Au niveau du chant, premièrement: les textes, très bavards, sont inévitablement débités (et bien débités, Pierre ayant un sacré coffre et une palette vocale impressionnante) à un rythme effréné.
Au niveau de la densité musicale, ensuite : Lethaeos
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ne laisse que très peu respirer l'auditeur. Une fois passée l'intro, et alors que le thème invite au voyage et permettait éventuellement l'insertion de passages plus planants, Pillar of Hope ne vous lâchera que très peu la gorge. Sans pour autant qu'on s'ennuie, bien sûr. On passe même quelques très bons moments, comme sur l'excellent Impur Winds Whistle et son impressionnant travail de guitares. De même, et c'est un sacré bon point, Lethaeos
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ne tombe pas dans le piège si facile (d'autant qu'ils ont visiblement les capacités pour) de la démonstration technique stérile - celle qui, personnellement, me fait rapidement passer mon chemin dans ce style périlleux qu'est le djent/death technique. Pas de crise d'égo ici, et c'est tant mieux.

Les Français montrent en tout cas un réel potentiel sur ce Pillar of Hope. Lethaeos
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fourmille d'idées, le seul défaut (au delà des points perfectibles, comme le chant clair un peu impersonnel) étant que ces idées sont réunies sur un album court, mais particulièrement dense. Nul doute qu'en aérant un peu le propos, ils tiendront là une sacrée machine de guerre...


Tags : death technique, djent
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AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

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