Interview

PREDATORY VOID

« Une irrésistible envie de créer et de jouer de la musique »


Samedi 29 juillet 2023

Predatory Void
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, projet belge initié par Lennart Bossu (Amenra et Oathbreaker), a commencé à faire parler de lui au printemps de cette année. Il a rapidement sorti un premier album (avril 2023) avant de le présenter, quelques jours plus tard, pour la première fois, sur la scène du Roadburn. Lina R, la chanteuse du groupe, a accepté de répondre à nos questions et de nous ouvrir les portes de son univers avec sincérité et humour.




Bonjour Lina. Comment vas-tu ?
Je vais bien, merci de demander.

Première question un peu bateau pour planter le décor. Peux-tu présenter Predatory Void
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est composé de Lennart Bossu, Thijs De Cloedt, Tim De Gieter, Vincent Verstrepen et moi-même. Nous jouons un mélange de doom, death, et black metal combiné avec un peu de sludge et de shoegaze. Est-ce une bonne présentation ? (rires)

Comment décrirais-tu l’univers de Predatory Void
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J’oserais dire que c’est un mélange de cinq personnalités et horizons différents fusionnés par une irrésistible envie de créer et de jouer de la musique. Mais j’espère que musicalement et lyriquement, c’est devenu une entité cohérente qui vous invite à entrer par le portail et à découvrir cet univers par vous-même.

Vous êtes actifs dans d’autres groupes. Pourquoi avez-vous lancé la dynamique Predatory Void
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Quand Lennart a commencé à écrire de la musique, il a réalisé qu’il voulait que ce soit un vrai groupe. Alors qu’il cherchait les bonnes personnes pour compléter le line-up, Predatory Void est apparu.

« Ce n’est pas la tâche la plus facile de nous réunir et de jouer régulièrement (même si nous faisons notre première tournée de deux semaines ensemble à la fin de cette année). »

Mais nous sommes ponctuels et respectueux les uns des autres et nous arrivons à communiquer efficacement et à faire avancer les choses.

Quelle est la plus-value de Predatory Void
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C’est quelque chose que les auditeurs doivent décider.

Il y a trois mois, votre premier album « Seven Keys to the Discomfort of Being » est sorti chez Century Media Records . Êtes-vous satisfaits du retour du public, des professionnels de la musique et des médias?
Nous sommes très satisfaits. Je veux dire, même si nous avons tous des expériences avec d’autres groupes, quand on fait des concerts et qu’on écrit de la musique, on a toujours l’impression de faire nos premiers pas, tu vois ?

« Quand on connait la composition du groupe, les gens ont immédiatement des attentes ou des réserves liées à ce qu’ils voient ou entendent. »

Mais aussi loin que je puisse voir, le public et nos pairs ont été très positifs et favorables à notre sortie et nous en sommes extrêmement reconnaissants. Nous sommes heureux que notre album ait trouvé une place dans le cœur des mélomanes du monde entier.




Votre premier concert s’est déroulé au Pays-Bas en octobre 2022. Te souviens-tu de ce show ? Votre performance sur scène a t-elle évoluée depuis?
Je ne me rappelle pas grand-chose, pour être honnête (rires). C’était, pour moi, le premier concert avec un groupe depuis presque 7 ou 8 ans. C’était donc très stressant, je ne vais pas mentir. Mais j’ai tout de suite senti que je n’étais pas seule, dès la première chanson. L’anticipation et l’accueil chaleureux du public ont également beaucoup aidé, alors je tiens à les remercier encore une fois pour cela! Bien sûr, il y a eu de meilleurs concerts cette année, pour d’autres nous sommes moins satisfaits.

« Peut-on être 100% satisfait quand on est dans la création? Donc oui, nous avons tous le sentiment que nous évoluons en tant que groupe. Comme nous jouons de plus en plus, nous commençons à vraiment nous sentir mutuellement et à apprécier être sur scène ensemble. »

Nous sommes tous très excités quand nous nous réunissons pour répéter, nous préparer, puis monter dans le van et jouer un concert. C’est toujours très agréable de faire des choses avec ces gars.

Au niveau des paroles, qu’est-ce qui nourrit ton inspiration? Comment travailles-tu tes textes?
Je trouve mon inspiration partout et dans tout. Je pense beaucoup. Je me concentre sur de petites choses, je fais des zoom en arrière et je tombe dans une crise existentielle. C’est comme ça que ça marche, en un mot (rires). Mais sérieusement, mon cerveau est dans un monologue constant et dans une analyse constante de mon environnement. Je dois juste écrire au bon moment. Parfois, ça peut être une conversation profonde qui me pousse à écrire un poème ou une chanson future. Parfois, j’entends quelqu’un dire quelque chose à un arrêt de bus. Ou je vais au musée voir une peinture et je veux en parler.

« Ce n’est pas toujours une tâche très facile, d’être une éponge comme ça, parce que j’ai beaucoup de choses en moi qui sont constamment examinées et analysées, disséquées et cousues ensemble. »

Si je n’écris pas les choses, je suis plus susceptible d’être déprimée. Si je continue à trop réfléchir, je vais me retrouver isolée et me sentir mal en général. Donc, je sais que ça marche bien pour moi comme exutoire. Etant entourée de musiciens, je peux toujours faire quelque chose de tout ce flot de gribouillis de conscience. C’est comme ça que les chansons sont faites parfois !



Comment travailles-tu ta voix?
C’est une question qui m’est souvent posée et je ne sais pas trop comment y répondre, pour être tout à fait honnête avec toi. Je fais des voix extrêmes depuis mes 18 ans, et je ne me souviens pas de comment cela a commencé ni de ce que j’ai fait. Je suppose que j’ai continué à m’entraîner. Je voulais vraiment le faire. Cependant, au cours des dernières années, j’ai réalisé que je ne le faisais pas de façon optimale. J’ai alors commencé à faire attention aux échauffements et aux périodes de refroidissement afin de m’assurer de pouvoir crier plus longtemps avec un minimum de dégâts. Et pour ce qui est de mon chant clair, j’ai chanté dans une chorale, pendant très peu de temps, quand j’étais enfant, et je chantais toujours quand j’écrivais des chansons avec ma guitare acoustique,

« Je n’ai jamais pensé être un bonne chanteuse en voix claire, loin de là. »

J’avais l’habitude d’être punie pour faire trop de beuveries et chanter trop fort quand j’étais enfant. Je n’ai jamais chanté ouvertement en tant qu’adulte, parce que j’avais honte de ma voix. Mais j’ai participé à une pièce de théâtre où j’ai chanté et joué de la basse, entre 2016 et 2020, si je ne me trompe pas, et cela m’a peut-être préparée pour le chant clair que je fais maintenant. J’ai l’impression de trop partager, désolée !

Tu joues dans plusieurs festivals cet été en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas. Par rapport aux concerts en salle, les festivals te plaisent-ils ?
Les seuls shows en plein air où j’ai joué étaient des festivals DIY dans les bois. Je ne sais pas ce que je dois attendre des festivals en plein air où il y a réellement une scène, une sono et un toit. Ça devrait être cool, non?

Comment vois-tu l’avenir de Predatory Void
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J’espère que nous continuerons à jouer autant de concerts que nous le pouvons, sortir, profiter de la compagnie de l’autre, vibrer avec les gens qui viennent à nos concerts et écrire de la nouvelle musique! Jusqu’à présent, cela a été très amusant, alors j’espère que nous pourrons encore le faire aussi longtemps que possible.
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AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

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