Interview

AFFECT

« Notre liberté est notre plus grande force. Nous ne nous imposons aucune limite. »


Dimanche 19 octobre 2025

Un premier album « The Quiet Collapse » sorti le 25 septembre 2025, une première scène le 11 octobre dernier, le trio Affect
Affect


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est lancé !
Né des cendres de Livor Mortis
Livor Mortis


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et de Catarrhal
Catarrhal


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, la formation propose quelque chose de plus libre, personnel et immersif. Nous avons posé quelques questions à Romain, Stefan et Pierre, pour en savoir un peu plus.


Bonjour Affect. Pouvez-vous vous présenter brièvement tous les trois ?
Stefan à la guitare, ex-Livor Mortis
Livor Mortis


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, ex-Catarrhal
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, ex-Exuviated
Exuviated


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, ex-Fading Bliss
Fading Bliss


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, ex-Spirittales et ex-Backseat Bangers.
Pierre à la batterie, ex-Livor Mortis
Livor Mortis


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, ex-Absolutus
Absolutus


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, ex-Grim Landscape et toujours actif dans Lethian Dreams.
Romain à la basse, ex-Catarrhal
Catarrhal


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, ex-Gargaryss et ex-Wisdom Reject.



Affect est né sur les cendres de Livor Mortis
Livor Mortis


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. Qu’est-ce qui a motivé ce nouveau projet ?

Effectivement, Affect est né des cendres de Livor Mortis
Livor Mortis


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, mais aussi de Catarrhal
Catarrhal


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. Vers la fin de Livor Mortis
Livor Mortis


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, nous ressentions une certaine lassitude : devoir rester enfermés dans un style précis ne nous correspondait plus. Nous avions besoin d’un nouveau départ, de retrouver une liberté totale de composition, de créer sans réfléchir, de laisser venir les idées, et surtout de donner vie à quelque chose de plus sincère et personnel. Lors de notre premier échange, nous avions rangé Affect
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dans le « metal alternatif », le « metal free open bar » n’existant pas !

Le nom Affect évoque les émotions, la sensibilité. Pourquoi avoir choisi ce nom de groupe et que représente-t-il pour vous ?
Les émotions rythment nos vies, qu’elles soient lumineuses ou sombres. À travers notre musique et notre univers visuel, nous cherchons à offrir un véritable voyage introspectif, à faire passer subtilement l’auditeur d’une émotion à une autre.
« Affect » nous semblait évident : simple, fort, et profondément lié à notre démarche.
Comment décririez-vous votre musique à quelqu’un qui ne vous connaît pas encore ?
Éclectique, mélodique et immersif. Un mélange de black metal très mélodique, de post-metal, de post-punk.

Quelles sont vos principales influences (musicales ou autres) ?
Oufff, c’est une question difficile ! Comme tout passionné de musique, nous avons tous les trois une longue liste très variée de groupes et de musiciens qui nous inspirent beaucoup.
Mais voici une petite liste des groupes qui nous semblent perceptibles dans cet album : Katatonia, Nothing, The Cure, Killing Joke, Mastodon, Long Distance Calling, Tool, Russian Circles, Dissection, Anathema, Ghost Brigade, Radiohead, Interpol.



Comment se passe la dynamique à trois, notamment avec deux chanteurs (Romain et Stefan) ?
Nous sommes amis depuis de nombreuses années et avons eu une longue collaboration musicale dans d’autres projets. Donc tout est assez facile en répète. Nous composons tout à trois. « The Quiet Collapse » est à 80 % le résultat de longues impros enregistrées, puis réécoutées et retravaillées.
Pour le chant, les choses se sont faites très simplement : chacun a trouvé sa place instinctivement, selon ce que les morceaux inspiraient.

Quelle est, selon vous, la plus grande force de votre trio ?
Notre liberté. Nous ne nous imposons aucune limite. On se laisse guider par nos envies, sans chercher à plaire ou à coller à un style. Cette ouverture nous pousse à explorer sans cesse de nouveaux territoires sonores.

Vous avez sorti votre premier album, The Quiet Collapse, le 25 septembre 2025. Présentez-nous ce premier opus.
C’est six ans de répètes, d’échanges et d’expérimentations. Un album très personnel, que nous avons d’abord composé pour nous-mêmes, sans pression extérieure.

Y a-t-il un fil conducteur ou une idée qui relie les morceaux entre eux ?
Pas vraiment, du moins pas de manière conceptuelle. Nous n’avons pas cherché à construire un album à thème. Mais nous espérons avoir réussi à offrir une lecture cohérente du début à la fin, qui vous tiendra captivé.

Quatre des six titres de l’album sont instrumentaux. Pourquoi cette orientation ?
Parce qu’ils fonctionnaient parfaitement comme ça. Nous ne ressentions pas le besoin d’y ajouter du chant. À l’inverse, « No Light Left to Find » et « In Front of the Wall » appelaient naturellement une voix. Tout dépend du ressenti : on laisse la musique décider.



Comment s’est déroulé l’enregistrement de l’album ?
Sur une longue période (rires). Nous avons commencé par enregistrer uniquement la batterie en studio, avec Gérald au Noise Factory, puis fait le reste par nous-mêmes. Cela nous a permis de prendre le temps d’expérimenter les sons, de peaufiner les ambiances et les textures. Finalement, nous sommes retournés au Noise Factory pour réenregistrer les guitares et confier à Gérald le mix et le mastering, en toute confiance. En cours de route, nous avons aussi ajouté des nappes sonores, mêlant synthés et guitare e-bow, pour enrichir la profondeur de l’ensemble.

Si vous deviez décrire The Quiet Collapse en un seul mot, ce serait lequel ?
Immersif.

Vous êtes montés pour la première fois sur scène, aux Deux Ours, le 11 octobre dernier. Comment avez-vous vécu ce moment ? Quels ont été les retours ?
Nous étions vraiment impatients de partager enfin ce projet avec un public, et les retours ont été très positifs. Notamment que le style d’Affect amène quelque chose de moins représenté dans la scène liégeoise, mais aussi une ambiance particulière grâce aux lights et aux vidéos projetées.

Est-ce que ce live a confirmé ou changé quelque chose dans votre vision du groupe ?
Ça nous a surtout donné envie de remettre ça au plus vite !

Vous avez intégré des projections à votre concert. Quelle place souhaitez-vous donner à la dimension visuelle ?
Nous voulions accentuer le côté immersif de notre musique. C’est quelque chose qui s’est décidé il y a peu de temps. Après avoir réalisé nous-mêmes les deux vidéos sur « The Weight of Silence » et « The Quiet Collapse », nous nous sommes dit que ça amenait vraiment quelque chose qui nous parlait, que ça faisait sens.
Nous avons donc décidé de contacter notre amie Éléonore, qui a une formation dans le domaine et fait désormais partie de l’équipe pour gérer toute la partie visuelle. Elle nous accompagnera dans tous nos futurs concerts.

Quels sont vos objectifs ou vos envies pour les mois à venir?
Continuer à monter sur scène, finaliser une troisième vidéo, perfectionner le visuel en concert et entamer la composition du deuxième album !
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AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

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