Interview

VOLT VOICE

Lundi 13 juin 2005

Ce n’est pas votre première expérience en tant que groupe ?
Gilles : On avait une petite formation avec notre ami Thomas, ici, et notre ami Justin aussi (guitariste). Ça c’est terminé prématurément. On n’a même pas fait de concert. Quelques années après Thomas a re-rencontré Jimmy qu’il connaissait d’avant. Ils ont repris une formation à 2. Je suis arrivé. Ça coulait un peu de sources de se retrouver tous… et tant mieux, on a fait Volt Voice.

Et ce groupe est terminé ?

Gilles : Oufti, ça fait bien 4 ans maintenant que cette formation est terminée.

Dans la petite bio, on parlait fortement de Sonic Youth comme influences pour cette précédente formation. Est-ce que c’est encore le cas pour Volt Voice ?
Thomas : Je dirais que Sonic Youth, du moins personnellement, est une référence incontournable, mais on essaie néanmoins d’injecter plein d’autres musiques comme des références aux jazz ou aux musiques justement un peu plus post-rock et expérimentale.
Gilles : Oui, on pourrait dire ça, mais on n’arrive jamais très bien à cibler notre engagement musical. Le principale, je crois, on se pose pas vraiment de question, à savoir si on est dans cette tranche là de la musique. On a nos influences, chacun a des influences diverses.
Thomas : On n’aime pas trop les étiquettes en fait. Ça réduit toujours un peu la musique. Par exemple, pour parler de l’influence de Justin (guitariste), c’est une influence beaucoup plus rock’n’roll, c’est lui qui apporte cette petite touche. Jimmy a plein de groupes en tête quand il joue. C’est un peu une espèce de pot commun. La création collective est très très importante dans notre démarche.

On va parler du ep. Il vient de sortir ? Il y avait eu quelque chose avant ?
Thomas : C’est le tout premier.
Gilles: Non, enfin le deuxième. On a enregistré au mois d’août (2004) les 3 morceaux et puis là on a enregistré 5 morceaux en tout : 2 autres en plus au mois d’avril (2005).

Vous êtes satisfaits du ep et de son résultat ?

Gilles : Moi personnellement, oui, je suis assez satisfait bien que les seules critiques négatives qu’on nous a faites sur ce cd, c’est qu’il ne reflète pas notre énergie en live.
Thomas : Aussi, on enregistre ça tous les 4 ensemble, donc c’est pas d’être forcément bien. D’autant qu’on n’est pas très technique. On a assez du mal avec la technique. Il y a pas mal d’erreurs des fois, mais bon, c’est pas trop grave, tant qu’on entend.
Gilles : Il faut garder une certaine fraîcheur aussi, une certaine spontanéité.

Dans la bio, on peut lire que le groupe reçoit des invités. Alors des invités en live, sur cd ?
Gilles : Euuuuuhhhh ! Aucun des deux en fait, c’est plutôt en répétition. On fait des improvisations, comme ça… on s’amuse bien. On aimerait bien évidemment que ça vienne sur scène et sur cd mais pour ça, il faudra un peu de temps, je crois.
Thomas : L’improvisation, c’est quelque chose de fondamentale chez nous.

Est-ce que cette importance de l’improvisation se ressent sur scène ? Est-ce que le spectateur le remarque ?
Gilles : Il le remarque quand in se plante en fait. Notre problème aussi en concert, c’est d’enchaîner tous nos morceaux. On essaie entre les morceaux de taper des improvisations pendant que l’autre se raccorde.
Thomas : Il faut dire aussi que, Jimmy, est principalement guitariste mais aussi bassiste et batteur. Donc ça pose quelques problèmes de logistiques pour justement se ré-accorder, changer d’instruments etc.

Comment voyez-vous évoluer le groupe ?

(long silence)
Par exemple, vous utilisez des samplers, est-ce que vous envisagez d’en utiliser de plus en plus ?
Thomas : C’est pas exactement des samplers, ce sont de delay. On utilise quand même pas mal de delay . Je ne sais pas quelle direction on va prendre en fait.
Gilles : Ici, c’est parce qu’on vient de s’écouter « rallume le dj » (le morceau qu’on vient de passer à l’antenne), il y a une voix dessus qu’on aimerait bien intégrer pendant les concerts, mais c’est plus un problème d’ordre technique, on va dire. On ne sait pas comment Volt Voice va évoluer, on verra bien.
Thomas : Enfin notre état d’esprit, c’est un maximum d’ouverture, et chaque musique qu’on va écouter, c’est bon à prendre.

Vous venez de la région de Huy. Dans cette région là, il y a TD Hoffset, Landsdowne Road… c’est quand même une musique assez noise. C’est un hasard, ou il y a vraiment une scène qui se développe dans votre région ?
Thomas : Du coté de Huy, il y a quand même beaucoup de groupes de rock, qui jouent un rock un peu plus évident, un peu plus mélodique et des groupes comme TD Hoffset amène cette énergie et cette virulence de la noise. Avec un collectif d’artistes qui s’appelle Alternative Attack, qui rassemble peintres, photographes, musiciens, sculpteurs et autres, on essaie de développer un peu plus la scène alternative. C’est un collectif qui est basé sur Liège.

Les futurs projets du groupe ? Un nouvelle démo prochainement ?
Thomas : Notre prochain projet… le Bear Rock Festival.
Gilles : Et composer de nouvelles chansons, parce qu’on se retrouve un peu à court et c’est très frustrant.
Thomas : Notre objectif, c’est pour septembre, avoir 2 nouvelles compositions ou 3. Et pouvoir les jouer en septembre.
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