Reportage

Dying Fetus, Psycroptic et Xile : du Death et du Core au Garage

Saarbrücken (Garage), le 29-07-2025

Mercredi 30 juillet 2025



Tel ce petit crochet bien placé dans l’estomac que l’on a pas vu venir, Dying Fetus
Dying Fetus


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nous communiquait il y a deux mois à peine cette mini-tournée estivale de deux semaines perdue en plein milieu des vacances d’été, entre festivals et dates en salle. L’occasion pour moi de passer la frontière et venir faire un petit tour à Saarbrucken, toujours aussi animée lorsque le soleil pointe à l’horizon à cette époque de l’année.

Pensant au départ que cette tournée passerait au Kleiner Klub, comme c’est souvent le cas pour ce genre d’affiche à pareille époque de l’année, c’est pourtant bien le Garage (certes en petite config) qui accueille le concert de ce soir, les préventes ayant manifestement bien décollé. Dommage cependant de devoir un peu deviner les horaires prévus, comme c’est malheureusement souvent le cas par ici.

C’est donc avec une certaine avance sur l’horaire initial que Xile effectue son entrée sur scène. Un groupe dont je n’ai jamais entendu parler mais qui effectue une jolie petite tournée européenne ces dernières semaines, bien loin de ses terres néo-zélandaises natales. On comprend rapidement que l’on a affaire à un groupe orienté Core, le sourire et l’attitude positive allant de pair avec l’habituelle musculature du chanteur (Luke) qui a cette petite particularité de boire dans un mug. Peut-être une tisane au miel lui permettant de soigner sa voix pas toujours au rendez-vous ? N’empêche que lorsque qu’il ordonne au public de s’approcher, celui-ci obéit poliment. Avant de s’en donner à cœur joie dans le pit, les riffs entre Death et Beatdown délivrés par Xile montrant que le groupe connait ses gammes et ses classiques. This is for headbangers nous précise Luke, avant de demander du mosh side to side et de s’amuser des personnes qui devront aller travailler demain. Un gros breakdown par ici, un petit 2 step par là, Xile n’invente rien mais nous permet somme toute de passer un bon moment, marqué par l’attitude bien sympa de Luke et de ses zicos qui rendent hommage à leurs voisins de Psycroptic et remercient le public à plusieurs reprises. Venez-voir de plus près à quoi ressemble la Nouvelle-Zélande finit par nous demander Luke afin de garnir les premiers rangs pour un final du reste bien applaudi, même si on peut pas dire avoir pris une claque.

Je profite de l’entracte pour aller saluer Pierre, ancien de ces pages qui œuvre maintenant aux côtés des groupes, au style parfois bien éloigné de celui qu’il chroniquait ici en priorité à l’époque. L’occasion de parler du planning de tournée de Dying Fetus assez spécial et du festival gratuit auquel le groupe a pris part 2 jours auparavant à Munich.



Cela faisait des années que je voulais revoir Psycroptic
Psycroptic


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, leur Death singulier et assez unique m’ayant toujours beaucoup parlé. L’intro sur Cold permet de se rassurer quant à la bonne tenue du son, indispensable pour bien rendre justice à la qualité des compos alambiquées des Australiens. Dès la nouveauté Architects of Extinction, Jason Peppiatt (chant) demande, et obtient, un circle pit à un public de plus en plus garni même si la majorité semble fascinée par la technicité et le groove déployés par le groupe par la suite (The Watcher of All et Rend Asunder). Quel succès ! De quoi donner le sourire à Jason, auquel les fans renvoient cris et applaudissements nourris durant Euphorinasia, vraiment excellente avec toutes ses variations, puis Frozen Gaze tout en riffs aussi alambiqués que mélodique. Plus old school, la tuerie Ob(Servant) vient parler aux plus anciens avant que Enslavement ne vienne déjà renfermer ce concert aussi excellent que beaucoup trop court ! Le groupe de la soirée, clairement, qui méritait le déplacement à lui tout seul…

Est-ce bien Dying Fetus
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que l’on s’apprête à voir maintenant ? La playlist très 80’s permet d’en douter alors que le changement de plateau s’opère à un rythme finalement plus lent que le laisser présager ce début de soirée très vite expédié si on s’en réfère aux temps de jeu. On pouvait supposer cependant que les Américains veuillent repartir vite, alors que les attend 7h de route pour rallier Leipzig, avant d’enchaîner ensuite avec le Portugal, Dortmund et la Roumanie ! A 21h25 les lumières finissent quand même par s’éteindre et laisser place à une petit heure de Brutal Death des familles. De manière assez inattendue c’est Schematics qui ouvre ce concert, l’occasion de constater que le double chant proposé par John (guitare) et Sean (basse) fonctionne toujours aussi bien, au moins autant que les blasts balancés par Trey à la batterie. Après un Unbridled Fury, unique extrait de Make Them Beg for Death joué ce soir, le public s’anime pour l’enchainement Subjected to a Beating / From Womb to Waste, issus de l’album Reign Supreme, probablement celui que je préfère personnellement et qui est le mieux representé dans cette setlist. Pour Streaks of Blood, Sean fait appel aux fans old school, cette cover de Baphomet provenant de l’album Grotesque Impalement. Ça headbang à tout va , et il en va de même pour la nouveauté Into the Cesspool, qui semble bien plaire. On poursuit ensuite dans le retournement des cervicales avec Wrong One to Fuck With puis Epidemic of Hate, avant le trio final (déjà !) constitué par Grotesque Impalement, In the Trenches, et Praise the Lord (Opium of the Masses). Clairement pas le concert le plus long de l’histoire, mais le job est fait !

Remerciements à Pierre pour l’invitation


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