Reportage

Mini Common Thread Tour au Luxembourg avec Comeback Kid, Strike Anywhere et A Wilhelm Scream

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 21-10-2025

Mercredi 22 octobre 2025



Avec ses allures fringantes de festival itinérant, le Common Thread Tour propose en ce mois d'octobre une affiche à faire pâlir de jalousie les événements estivaux du genre, tels que les Slam Dunk, Brakrock et consorts. Six dates sont ainsi proposées, dont l'une à Bruxelles, avec notamment Hot Water Music en tête d'affiche. De quoi générer logiquement de la frustration pour ceux ne pouvant en être... Mais fort heureusement trois 'side shows' nous proposént quelques groupes rescapés de l’affiche initiale, à savoir Comeback Kid
Comeback Kid


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, Strike Anywhere
Strike Anywhere


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et A Wilhelm Scream
A Wilhelm Scream


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. On fait pire en matière de line-up ! Une bonne nouvelle, d’autant plus que ce genre de plateau purement hardcore se fait rare dans la région...

C’est donc à la Rockhal qu’il faut nous rendre, pour la première itération d'une série qui nous verra beaucoup fréquenter le Boulevard du Rock'n'roll en cette semaine qui fera honneur à ce patronyme puisque la Rockhal accueille un concert chaque jour : le marathon est lancé !

A Wilhelm Scream
A Wilhelm Scream


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fait partie de ces groupes trop injustement méconnus, pour une raison qui continue à m’échapper. Relativement technique pour le genre, mélodique, créatif, le Hardcore des Américains a pourtant ce qu'il faut pour s'imposer, surtout après une vingtaine d’années à tourner sous ce nom, pour presque autant de sorties studio (EP compris bien sûr). Varié, leur répertoire donne évidemment dans le versant mélodique de la scène Hardcore, et leurs prestations live restent toujours bien énergiques. C’est encore le cas ce soir dans ce rôle pas facile d’opener devant une salle peu remplie dans un premier temps mais qui se rallie rapidement à la cause des Américains. Il faut dire que leur prestation intense à tout pour convaincre à la fois les fans comme les nouveaux venus. Les premiers rangs formés de connaisseurs recueillent en tout cas l’approbation de Nuño Pereira (chant) pour leurs singalongs, lui qui se moque ensuite gentiment d'une personne au premier rang pendant Gimme Shakes avant de nous demander si la communauté portuguaise est présente à ce point dans le pays (note : oui, ils sont 90.000....). Il dédie ensuite Showbiz (il me semble) aux autres groupes de la soirée puis continue à se démener malgré une voix cassée, jusqu’à la fin du concert marquée notamment par les très attendus The Horse, Anchor et King is Dead. Vraiment un excellent concert de la part d’un groupe au demeurant souriant, concentré et grand amateur de cinéma, à en juger par les tshirts arborés par les gusses et complétant bien le difficile patronyme chosisi par le groupe. À revoir dans une toute petite salle si possible !

Strike Anywhere
Strike Anywhere


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illustre ce soir le versant plus Punk de cette affiche. La salle s’est maintenant copieusement remplie, et la population des premiers rangs se colore donc au diapason. La mise en jambe s’avère pourtant plutôt gentillette, Strike Anywhere
Strike Anywhere


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misant sur son répertoire et sa bonhomie pour convaincre. Fort heureusement les premiers tours de chauffe et un 'fuck Trump' adroitement placés finissent par lancer durablement le concert. 'On en est à la moitié du set' nous dit Thomas, 'enfin si c’est ok' Et le pit de s’activer pour les Refusal , Infrared, To the World, We Amplify, I'm Your Opposite Number ... durant lesquelles Thomas ira prendre le poul du premier rang afin de tenter quelques incursions en Français puis achever ce concert très sympa mais peut-être pas à la hauteur de ce que nous proposent leurs comparses du jour. A vrai dire, quitte à taper dans l'affiche du Common Thread, on aurait bien pris un Defeater ou Modern Life is War, plus raccords avec Wilhelm et CBK.

Oeuvrant sans relâche pour le bien de la cause hardcore, on en finit plus de voir Comeback Kid
Comeback Kid


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dans nos contrées, année après année. C’était encore le cas cet été au IeperFest, et avant cela en salles, au Brakrock l'année dernièere... ET bientôt en ouverture de Gojira, rien que ça ! Difficile de résister à l’appel des Canadiens ! De là à imaginer une salle aussi remplie il y avait peut-être une marge mais voilà en tout cas une bonne nouvelle pour la scène hardcore.
Pendant que retentit l’habituelle intro (Take on me ... qui produit son petit effet dans le public) la question est donc de savoir si la setlist célèbrera un anniversaire de Wake the Dead, ou pas ? La réponse sera finalement négative et c’est presque tant mieux tant ce court set façon best of va décaper. Dès les premières notes de False Idols, Andrew est déjà à fond et vient au contact du premier rang. Énergique , le frontman ne tient pas en place et déclenche moult singalongs (Heavy Steps, GM Vincent and I) d’un pit que l’on voit rarement à tel degré d’ébullition par ici. Andrew s’efforce donc de poursuivre ses interactions avec la foule, que le groupe gave de ses célèbres hymnes, tels que Absolute ou Our Distance pour lesquels Andrew demande du dancing à foison. 'Est-ce qu’on est déjà venu ici ?' 'Qui vit ici ?' nous demande-t-il avant d’entamer le joli Somewhere Somehow puis d'enchaîner avec un Partners in crime qui le voit revenir se frotter au premier rang.

Difficile aussi de ne pas se laisser entraîner quand Comeback Kid
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revient à ses débuts (Step Ahead) ou fait un appel généralisé au slam (Broadcasting). Encourageant le pit à redoubler d'effort encore pour Talk is Cheap , Andrew entonne ensuite le début du refrain de Wake the Dead, LE tube du Kid, qui donne déjà la signal de fin de ce concert. Un hymne repris à gorge déployée par le public qui se retrouver presque déçu quand les lumières se rallument après ce set très court mais tout aussi intense, belle conclusion d’une soirée Hardcore comme on aimerait en voir d’autres dans les parages.

Merci à la Rockhal pour l'invitation



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