Reportage

Deathcore de Noël à la Rockhal

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 18-12-2025

Vendredi 19 décembre 2025



Quelques jours après mon collègue Maxime, c’est donc à mon tour de m’envoyer cette tournée rassemblant Chelsea Grin
Chelsea Grin


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, Signs of the Swarm
Signs of the Swarm


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, Mugshot
Mugshot


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et Crown Magnetar
Crown Magnetar


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. Disons-le tout de suite : même si j’ai bien évidemment suivi l’émergence du style Deathcore avec intérêt à l’époque, et ai eu la chance de voir en live certains de ses dignes représentants à leur apogée (les Suicide Silence, Whitechapel, Carnifex and co), je ne peux pas me définir comme un grand fan du genre. Cela étant, ce gros package attise ma curiosité, et s’envoyer une petite dose de violence avant les fêtes n’est pas pour me déplaire. Je me rends donc à ce concert plus en curieux qu’en expert, l’article de Maxime pouvant de toute façon vous en dire davantage sur chacun des groupes.

La première bonne surprise se situe du côté de la jauge de remplissage, plutôt bonne pour une soirée de ce type. On est certes loin du sold out mais la salle ne fait pas vide pour autant. Moi qui craignait le bide complet, j’en suis donc pour mes frais…

De quoi donc assurer un bel accueil à Crown Magnetar
Crown Magnetar


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, qui va nous délivrer son show comme s’il était chez lui. C’est que les moves de type Karate Dancing Style sont déjà de la partie, à peine les premières notes entamées, et que plusieurs fans du groupe se font un devoir d’animer le pit tout du long de cette demi-heure de concert. Le visuellement impressionnant Dan (chant), ne se fait donc pas prier pour communiquer plusieurs fois avec le public, demandant à de nombreuses reprises du mosh, des circle pits, et même de lui montrer à quel point on est « pissed off ». Dommage cependant que le son ne soit pas plus clair dans l’ensemble : les nombreux effets et triggers prennent le pas sur la ‘lisibilité’ de la musique délivrée par les Américains, ce qui est bien dommage.

Une situation qui s’améliore pour Mugshot
Mugshot


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. Il faut dire que leur style un peu plus Hardcore permet à l’ensemble de gagner en dynamisme, même si on reste en territoire assez brutal. A nouveau, les KDS fusent de toute part, alors que Demko nous prévient qu’ils n’en sont qu’au stade de l’échauffement . Faites du bruit nous demande-t-il, avant de préciser qu’il est heureux de voir autant de nouveaux visages pour leur première dans ce pays. C’est une honneur pour nous répète-t-il plusieurs fois. Et comme pour rendre la pareille, le public finit par se rapprocher quelque peu afin de délivrer tout ce le groupe réclame : du mosh, du 2 step, des circle pits, le crow surfing… tout y passe le long de ce concert énergique comme il faut. Une bonne surprise.

A entendre certaines discussions, et constatant les portions du merch appauvries en cette fin de tournée, je comprends que plusieurs personnes sont présentes ce soir autant (si ce n’est davantage) pour Signs of the Swarm
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que pour Chelsea Grin. Dès l’entame du concert on comprend pourquoi, tant le niveau d’ensemble monte d’un cran…. Le public, pourtant réceptif, semble assommé par cette intro pachydermique, mais il ne reste pas statique bien longtemps puisque le pit s’active pour HELLMUSTFEARME. David (chant) nous demande même par la suite de devenir fou et de lancer les crow surfs et autres wall of death. Grand moment aussi que le Scars upon Scars qui remporte un joli succès en milieu de set. Un gros show, mais très compact, si bien que les rares solos envoyés rendent un grand service pour aérer l’ensemble.

Il m’a fallu fouiller mes archives pour me souvenir que j’ai déjà vu Chelsea Grin
Chelsea Grin


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avant le concert de ce soir. C’était en 2013, époque à laquelle Alex assurait encore le chant (avec à l’occasion des prestations parfois catastrophiques) et il me semble encore 3 guitaristes ! Autant dire que je ne reconnais pas du tout le groupe qui entre en scène à ce moment de la soirée, mais peu importe. Ce qui me semble évident en revanche c’est que je devrais garder cette fois un souvenir plus tenace de cette prestation que j’ai trouvée fort convaincante. Certes ancré dans le Deathcore, le son proposé par Chelsea Grin
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propose aussi ces relents de Néo, de Djent voire de mélodies qui font toute la différence et apportent un souffle certains sur les planches. L’heure de concert défile ainsi à toute vitesse et le public, loin d’être fatigué, rend a pareille aux Américains et notamment à un Tom (chant) qui nous demande de donner du travail à la sécu. Il vient même se frotter au premier rang pour My Damnation avant d’accueillir Carl de Signs of the Swarm en renfort pour le très bon Sonnet of the Wretched. Etes-vous prêt pour Noël nous demande-t-il ? Manifestement les fans de Deathcore ont déjà eu leur cadeau !

Remerciements à la Rockhal pour l’invitation
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