"Bienvenue en Terre de Durbuy, une région où l’on a toujours aimé s’arrêter, se reposer, jouir de la douceur des paysages et du climat, tout en cultivant un art de vivre.". Point de vue de l'office du tourisme local. Ce weekend, c'est la fête du rock avec la vingtième édition du Durbuy Rock Festival, DRF pour les intimes. Alors autant vous dire que pour lecôté reposant et calme, on repassera!
Arrivé légèrement après l'ouverture des portes, je n'aurais entendu Cosmogon que du parking. Dommage, le shows'annonçait très sympathique pour démarrer cette 20° édition.
C'est donc avec Lady Carnage que commence pour moi la vingtième édition. Carré, efficace, on regrettera un public encore clairsemé mais qui commence à bouger en milieu de set. Très bonne mise en jambe pour attaquer une soirée pleine de promesses.
On continue avec Silence Is The Enemy, qui est bien connu du public belge. Hélas le public ne se rue pas sur la prestation du groupe et reste relativement timide. Le groupe est en forme et met beaucoup de bonne volonté pour faire bouger le public mais la sauce ne prend pas. Dommage !
Moonsorrow a décidé de nous emmener dans le grand nord, soit. Prenez place sur le drakkar, direction les montagnes enneigées des pays scandinaves. Le groupe offre une bonne présence scénique avec un set propre. Le public en redemande.
Après ces détours dans des univers différents, place à The arrs. Le groupe n'est pas venu faire dans la dentelle et nous délivre un metalcore bien huilé. Le public commence à bien bouger, entraînant nos amis français à se donner encore plus. Beau moment de metalcore, qui vient à point avant d’enchaîner sur du pagan
Préparez vos cornes et vos kilts, Korpiklaani prend possession de la salle. Fête païenne, chants traditionnels... A part un Vodka qui fera plaisir aux anciens fans, le set est assez mou globalement, comparé aux live que le groupe nous avait habitué il y a encore peu. Personnellement un peu déçu, je finis le concert au fond en buvant une bière, après tout Korpiklaani c'est ça aussi !
Restons dans la vague païen et folk avec Ithilien qui remet au gout du jour les musiciens traditionnels de nos contrées. Le groupe revient d'une tournée avec Eluveitie et nous propose un show carré, fort de son expérience acquise lors de cette tournée. N'étant pas réellement convaincu par la voix, il est temps de faire une pause casse croûte avant d’enchaîner avec les mastodontes de la soirée
22h30, Mass Hysteria s’apprête à prendre possession de la scène. Oui, c'est bien de ça qu'il s'agit, prendre possession du lieu. A en voir le nombre de tee-shirt Mass Hysteria, c'est à se demander si tous les autres groupes n'étaient pas une forme de première partie pour les Mass. Les français vont prendre un contrôle total de la salle, enchaînant les hits tels que Chiens de la casse à Furia, se payant même le délire de descendre en plein circle pit pour jouer un morceau. Le groupe est remonté, sur tous les fronts, actualité oblige. Le public ne cessera d'en redemander, ils vont tout faire pour nous assommer,notamment avec un Poison d'asile tout simplement monstrueux.
Qu'on aime ce groupe ou pas, on ne peut que reconnaître leur gestion de la scène. S'il y avait un concert à ne pas rater ce vendredi, c'était bien les Mass Hysteria!
S’enchaîne les boss du Hardcore belge, Do or die. La fatigue commence à se faire sentir chez les festivaliers (Mass Hysteria n'est pas innocent à cette fatigue), en plus du froid assez conséquent. Le groupe propose son hardcore bien huilé mais un choix est à faire, braver le froid et risquer une belle crève pour le reste du weekend ou se poser au chaud. Le choix étant fait, je ne verrais pas la fin du concert et rentrerais au chaud dans la salle, à attendre le Bal Des Enragés.
S'il y avait un groupe que j'attendais ce soir, c'était bien le Bal des enragés. Entrée en scène assez barrée et vraiment sympa, mélange de burlesque et de grand n'importe quoi, la crème des la scène punk/métal française vient nous faire son lot de reprises, de Tostaky à Reign in Blood en passant par Parabellum. Mais voila, avec un tel casting, on serait en mesure d'attendre plus que des reprises. Le public ne semble pas accrocher suffisamment et la salle commence à se vider avant même la fin du show.
Fin de la première journée, et quelle journée!