Reportage

Trivium repasse à Liège nous mettre une claque !

Seraing (OM), le 11-08-2025

Jeudi 14 août 2025



Il y a presque tout pile deux ans, le 21 août 2023 pour être plus précis, Trivium
Trivium


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venait se perdre en région liégeoise pour le plus grand bonheur des fans de la Cité Ardente. Cet évènement, aussi exceptionnel que surprenant, avait marqué la plupart des chanceux qui avaient su se procurer une place. Et c’est peu dire car entre un cadre ultra intimiste au Reflektor, une setlist bourrée de morceaux rares et une ambiance de folie, tout était réuni pour que ce « one shot » reste gravé à jamais dans les mémoires. D’ailleurs, pour ma part, j’en ai gardé un assez bon souvenir, malgré la chaleur infernale qui régnait dans la salle. J’étais même, à ce moment-là, persuadé d’avoir vécu un moment unique et j’étais très loin de m’imaginer que quelques années plus tard, les natifs d’Orlando allaient, une nouvelle fois, prendre quartier dans la ville de Liège.

Nous voilà maintenant au mois d’août 2025 et entre deux week-ends de festival (notamment le Bloodstock et le Motocultor), Trivium a décidé de remplir son planning de la semaine avec trois concerts dans trois pays différents. Par chance (ou plutôt grâce à sa place stratégique), la Belgique ne passe pas à la trappe et si on se fie à l’affiche de la tournée, c’est la ville de Zaventem qui est choisie comme point d’arrêt. Un choix étonnant qui s’explique simplement par une erreur d’encodage car jusqu’à preuve du contraire, l’OM (qui est aussi mentionnée sur le flyer) ne se trouve pas en périphérie de Bruxelles. La géographie et les Américains, ça fait vraiment deux ! Quoiqu’il en soit, c’est bien sur les rives de la Meuse, presque en face du stade du Standard, que le groupe nous donne rendez-vous pour son second passage dans la Cité des Princes-Évêques. Pour cette minuscule tournée, ce sont les Anglais de Defects
Defects


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qui auront la lourde tâche de chauffer le public (bien qu’en ressentant la température à l’intérieur, la salle s’en occupe déjà). Bref, assez de blabla et voyons si cette soirée a été autant une réussite qu’il y a deux ans.



Déjà pour commencer, je pense que je ne le dirais jamais assez mais quel plaisir d’avoir un parking gratuit et couvert à proximité de la salle et en plus, facilement accessible. C’est tellement rare que j’ai l’impression qu’on ne se rend pas compte de la chance qu’on a. Bref, à mon arrivée dans l’enceinte, le parterre est déjà bien fourni par une armée de fans arborant avec fierté leur t-shirt de la tournée. Sur les coups de 20h, Defects
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fait son entrée sur scène devant une foule étrangement bien réceptive. A l’image de ses derniers concerts, le groupe ouvre son set par l’excellente « End of Days » et son refrain tout bonnement exquis. Placés dans la case du Metalcore mélodique, les Anglais vont petit à petit monter dans les tours. Ainsi, après un « Lockdown » où on a pu voir l’apparition d’un beau circle pit, nous avons droit à la très lumineuse « Dream Awake ». Durant chaque morceau, le public est convié à participer d’une quelconque manière et c’est bien la première fois depuis longtemps, que je vois autant d’engagement de la part des spectateurs pour une première partie. Le chanteur est d’ailleurs tout aussi étonné que moi et nous remerciera à plusieurs reprises durant le concert, visiblement touché par l’accueil. Après la nouvelle chanson « Heresy », où on a pu tester les ressorts de nos genoux, Defects
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nous gratifie d’un « Broken Bloodlines » qui fait toujours le taff. Ne voyant pas le temps passer, on approche déjà de la fin du set avec comme point final « Recurring » qui donnera une dernière opportunité à l’assemblée d’exprimer son enthousiasme. En tout cas, je ne m’attendais pas du tout à passer un aussi bon moment et je ne pense pas me tromper en disant que la formation a bien réussi sa mission en chauffant tout le monde. Congrats guys !



L’année 2025 est une année importante dans l’histoire de Trivium
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car elle fête les 20 ans de leur second album (Ascendancy) qui, peu de temps après sa sortie, les fera exploser à la face du monde. Encore de nos jours, beaucoup de fans considère cet album comme leur œuvre ultime et comme l’une des meilleures sorties Metalcore du début des années 2000. Ce n’est donc pas étonnant que depuis le mois de janvier, le groupe arpente les quatre coins du monde pour le jouer en entier. Peut-être que certains d’entre vous étaient présents à la Lotto Arena, en février dernier, pour leur venue avec Bullet For My Valentine
Bullet For My Valentine


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. Pour ma part, j’ai fait l’impasse sur cette soirée car, même si je risque d’en décevoir plus d’un en disant ça, je n’ai jamais été fan de cet album (à l’exception de quelques morceaux bien sûr). J’espérais donc, malgré ce que laissait présager le flyer officiel, que leur second passage belge cette année n’allait pas uniquement tourner autour d’Ascendancy. Afin de couper court à vos interrogations, ça ne sera pas le cas ! Même si, comme vous allez le lire, nous n’allons pas échapper à quelques extraits.

Lorsque les lumières s’éteignent peu avant 21h, la salle rugit et les premiers rangs implosent de joie. Je ne vous cache pas qu’en voyant les réactions, c’est un doux euphémisme que de dire que le groupe est attendu. On retrouve, d’ailleurs, pas mal de fans de longue date dans l’auditoire et ceux-ci vont être instantanément aux anges car le concert s’ouvre avec une rafale spéciale Ascendancy. Ainsi, nous allons être abreuvés dans cette salve des sympathiques « Rain » et « Like Light to the Flies », mais surtout de la mythique « Pull Harder on the Strings of Your Martyrs » que le public reprend en chœur. Ensuite, entre quelques mots en français comme « Ça va Liège ? » ou encore « Merci beaucoup », Matt Heafy (chant-guitare) nous témoignera sa joie de revenir dans la Cité Ardente après leur super concert d’il y a quelques mois (ça va faire 2 ans quand même hein ou alors il vit dans un autre univers spatiotemporel). Quoiqu’il en soit, le show se poursuit par la géniale « Catastrophist » que je n’avais plus entendue depuis longtemps et que je trouve toujours aussi excellente. Histoire de voir si notre nuque est toujours en place, Trivium
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nous balance « Until the World Goes Cold » et son introduction tout bonnement dévastatrice, avant d’enchaîner sur la très mélodique « Throes of Perdition ».



Comme vous pouvez vous en douter, les circle pit apparaissent les uns après les autres, forçant les courageux dans la fosse à presque parcourir la distance d’un marathon à ce niveau-là ! Et c’est loin d’être terminé car, comme ça a l’air d’être la tradition dans les concerts de Metal maintenant, nous allons avoir droit à une cover et pas n’importe laquelle : « Master of Puppets » de Metallica
Metallica


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. Bon, je pense que je n’ai pas besoin de vous expliquer comment la foule a réagi à ce moment-là (spoiler : ça chantait très fort). Afin de nous faire respirer quelques minutes, nous n’allons pas échapper au sempiternel solo de batterie, qui aura au moins eu le mérite de ne pas s’éterniser et de nous faire profiter de l’apparition d’un gigantesque module gonflable à l’effigie de la mascotte de l’album Ascendancy (on finit toujours par y revenir). Du coup, c’est sans surprise qu’est lancé « A Gunshot to the Head of Trepidation », avant dernier extrait du LP joué ce soir. Après un « Strife » toujours aussi efficace et bourré de singalong, Trivium
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nous parle de son futur EP, Struck Dead, prévu pour le 31 octobre prochain et nous propose d’interpréter le premier et seul single sorti pour le moment, « Bury Me With My Screams ». Celui-ci fait écho aux débuts du groupe musicalement parlant et a ravi l’ensemble de la salle qui connaissait déjà les paroles.

On approche doucement de l’heure de jeu que les lumières se tamisent légèrement et que les premières notes au piano de « Capsizing the Sea » se lancent. Directement, on sait tous très bien ce qui arrive et face à la demande de Matt, tout le monde s’accroupit, avant de bondir durant les mots d’ouverture de « In Waves ». Quel banger quand même ! La chanson étant habituellement exécutée en fin de set, le groupe nous promet que le concert n’est pas encore terminé et poursuit avec la chouette « The Deceived », où nous verrons un jeune fan venir jouer approximativement quelques riffs. À ce moment de la soirée, je suis un peu perplexe car je n’ai pas encore eu droit à des morceaux de mon album préféré, The Sin and The Sentence (2017). Comment dire que le final va m’envoyer sur une autre planète. Effectivement, les Américains clôtureront leur set par l’incroyable « The Heart From Your Hate » dont le refrain sera repris en chœur par l’ensemble de la salle, puis par « Down From the Sky » qui est la chanson qui m’a fait découvrir le groupe et enfin par « The Sin and the Sentence » que j’adore particulièrement. Clairement, je ne pouvais pas espérer une meilleure section finale qui rend honneur à une prestation globale juste excellente.



S’il y a quelques années, on pouvait se dire que Trivium
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avait atteint son plafond de verre, me voilà rassuré. Avec un show autant qualitatif que précis, le quatuor a montré à tout le monde qu’il avait largement mérité sa place en tant que tête d’affiche incontestable des festivals de seconde zone et pouvait enfin aspirer à plus. Liège gardera un souvenir impérissable de cette soirée (que j’ai trouvée encore meilleure que la dernière fois) et chaque personne présente pourra se pavaner en clamant haut et fort : « j’y étais ». Du coup, si on suit la logique : on se donne rendez-vous dans quelques années pour une nouvelle soirée exceptionnelle en bord de Meuse ?

Remerciements à l’OM pour l’accréditation.
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AUTEUR : Maxime
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant of...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leur...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....

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