Reportage

Groezrock festival 2009

Meerhout (Groezrock), le 18-04-2009

Dimanche 19 avril 2009

Réveil dès 6 heures du matin et démarrage pour Meerhout vers 7h15. Route sans trop d'encombres bercée par les douces mélodies de mes vieilles cassettes (qui a dit old school?): Chapitre 0 de l'esprit du clan
l'esprit du clan


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, Immortality de Born from pain
Born from pain


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, Heartless de Regression, Absolve de One king down
One king down


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et Satisfaction is the death of desire d' Hatebreed
Hatebreed


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, le moins que l'on puisse dire c'est que tout ça ne nous rajeunit pas!

Arrivés au camping vers 9h15, nous nous dirigeons le long du chemin vers le festival, pour y rentrer vers 10h du matin. (Oui le trajet entre les parkings et le festival est assez long)

Après avoir attrapé au vol le petit journal du festival qui contient le détail des groupes ainsi que les horaires, nous nous dirigeons vers la nouvelle scène Etnies Back to basics.
Back to basics car celle-ci au contraire des deux autres, a la particularité de ne pas avoir de barrières et de ce fait n'empêche pas les stage dives.

1er groupe donc, et la dure tâche d’ouvrir un tel festival revient à Tackleberry, jeune groupe allemand évoluant dans un style que je qualifierai comme étant du hardcore mélodique. Ceux-ci ne manquent pas de pèche et nous réveillent donc les oreilles de grand matin, rien de bien transcendant me concernant néanmoins voir une telle énergie dès le matin est plaisant.

Direction la eastpack stage (la scène qu’en général sur la journée, nous quitterons très peu un ami et moi) pour y voir pour la 1ère fois Outbreak. Les américains signés sur Bridge 9 font dans le hardcore punk très trash et sans mélodies, n’étant déjà pas un grand fan sur cd je reprocherai surtout le son qui n’était pas des plus agréables et la prestation n’était pas à la hauteur d’une scène pareille. A mon avis c’est le genre de groupe à voir plutôt en salle.

Nous restons en place car je ne voulais pas manquer une seule miette de Bane
Bane


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, et là dès 11h20 les mecs de Boston vous mettent une claque comme ils savent si bien le faire en général avec dans la setlist des classiques comme « count me out » ou « can we start again » ; sing along, mosh relativement cool et slam au rendez-vous, un régal ! Ils auraient largement mérités de jouer plus tard et plus longtemps également !

Un petit tour par la main stage pour voir un peu The flatliners
The flatliners


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, et là je suis en droit de le dire ce n’est pas du tout mais alors pas du tout, du tout ma tasse de thé, je ne suis donc resté que pour deux ou trois morceaux et me suis dirigé à nouveau vers la Eastpack stage pour voir Misery signals
Misery signals


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: metalcore vous avez dit metalcore oui mais avec un batteur assez impressionnant niveau technique et passages jazzy. Je ne suis pas un grand fan non plus de ce groupe mais leur prestation live était à la hauteur et surpassait même bon nombre de combos dans le même genre.

Puis on se décide à aller voir Beneath the massacre
Beneath the massacre


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, les québécois ont très vite balancé la purée si je puis dire. Du death mélangé à des breaks dignes d’un groupe de beatdown le tout avec un guitariste et un bassiste extrêmement techniques. Mis à part ça une voix qui me casse les oreilles au bout de deux morceaux car beaucoup trop linéaire et un batteur qui n’avait pas l’air de s’amuser derrière ses futs et qui semblait crispé.

Petite pause, on croise les amis venus de Bruxelles, qui sont là depuis la veille et qui me parlent des sets d’Underoath
Underoath


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ou de Poison the well
Poison the well


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. Midi largement passé oblige, direction les snacks pour manger un délicieux spaghetti végétarien.

Retour à la eastpack où j’ai regardé en vitesse Architects
Architects


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qui joue dans la cour metalcore avec une bonne prestation scénique mais rien qui m’attire réellement musicalement. Je bouge donc vers la scène Etnies pour revoir True colors. Dès les premières secondes le groupe de youth crew belge qu’on pourrait même qualifier de Youth of today made in Belgium met tout le public d’accord. Mosh à l’ancienne, Stage dive qui n’en finissent pas, sing along en permanence, présence scénique et prestation irréprochable. Une grande claque dans le genre on peut le dire !

La eastpack me rappelle pour découvrir The ghost of a thousand
The ghost of a thousand
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que je ne connaissais pas du tout. Bon ce n’était pas énormément à mon goût mais il faut reconnaître que c’était comme une sorte de fraîcheur comparé aux autres groupes de la journée. Les anglais étant plutôt portés vers un rock’n roll déjanté, furieux et avec des petites touches hardcore punk distillées par-ci par-là.

On fait une petite pause et on va voir First blood
First blood


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toujours sur cette même scène. Pour les avoir déjà vu une fois à Dour en dernière minute, je dois dire que c’était cette fois très décevant. Son à la limite audible même avec des boules quies je n’entendais que la voix et la batterie. Je suis parti au bout de deux voir trois morceaux pour retourner à la main stage.

The vandals
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c’est un peu un groupe de comiques, apparemment leurs lyrics sont plus proches de l’humour que de la critique politique et sur scène cela se ressent. Je n’ai pas accroché plus que ça mais ça fait du bien aux oreilles malgré tout.

Back non to basics mais bien à la eastpack encore et toujours pour revoir Darkest hour
Darkest hour


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, étant toujours aussi fan de ce groupe malgré les deux derniers CD's bien moins bons selon mes goûts musicaux. Petite intro, puis hop on balance le gros son, excellente prestation des américains qui n’oublieront pas certains anciens morceaux comme « the sadist nation » pour mon plus grand bonheur d’ailleurs. Malheureusement ils joueront bien évidemment beaucoup de titres d’ Undoing ruin ou de Deliver us. Bon allez on se focalise sur le positif la prestation était tout simplement géniale et agréable à regarder. Pyramide humaine entre les deux guitaristes et le bassiste des plus impressionnantes. Et un final fabuleux avec le chanteur qui pique le tom basse, joue dessus (sans micro c’était un peu comme le triangle pendant Horse the band l’an dernier ah ah !) et qui termine son set en le balançant dans le public, un grand moment de rire !

On se refait une petite pause histoire d’être en forme pour la fin de soirée, en allant voir en coup de vent The living end
The living end


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ainsi que Mad sin
Mad sin


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, deux groupes de rockabilly/psychobilly qui apportent un peu de calme à nos tympans.

Après cela au tour de Comeback kid
Comeback kid


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, sous la eastpack toujours quand je vous disais que je ne l’ai pratiquement pas quittée. Après une telle prestation je suis définitivement réconcilié avec les canadiens. Mon seul bémol concernera le chant, plutôt redondant au début, heureusement la voix s’était bien réchauffée sur la fin. Et quel final avec Wake up the dead (hymne du groupe sans conteste). Fin de set, le public et moi y compris continuait à chanter le refrain, ce qui a donné lieu à une sorte de merci théâtral du groupe.

Bon pause souper cette fois, histoire d’être d’attaque pour les groupes clôturant le festival.

Retour encore et toujours à la eastpack pour voir Bleeding through
Bleeding through


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. Première fois que je voyais les ricains sur scène et j’ai été très agréablement surpris, je n’hésiterai même pas à dire que leurs prestations live sont bien meilleures que leurs CD's. Gros point positif un chant clair sans fausses notes qui enchaîne sur un chant plus aigue et parfois grave. On y reste une petite demi-heure et on fonce à la mainstage.

Rise against
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: l’un des groupes que j’attendais le plus concernant l’affiche du fest. Et je n’ai pas été déçu, enfin si! J’ai été déçu par une chose une seule mais qui me dérange de plus en plus. L’hypocrisie dont fait preuve une majeure partie du public de ce genre de groupes. Celui-ci ayant une certaine éthique, un message clair de respect, d’écologie et bien d’autres choses. Et à côté de ça dans le public vous avez des gens qui ont passé leur journée à balancer leurs déchets n’importe où sans se soucier de quoi que ce soit, des gens qui n’ont limite aucun respect d’ailleurs sauf pour eux-mêmes (et encore à creuser aussi…). Bon passons sur mon coup de gueule et revenons à nos moutons, prestation scénique et musicale qui était digne de mon espérance. Un show sans faille de leur part et je peux le dire: ils m'ont convaincu!

Nous voilà donc au final de cette journée, j’ai fait l’impasse sur Walls of jericho
Walls of jericho


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ayant déjà vu le groupe maintes fois. Et cela afin d’avoir une bonne place pour voir enfin et au moins une fois durant mon existence, les ricains d’ NOFX
NOFX


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.

NOFX
NOFX


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c’est un peu comme une bande de joyeux drilles qui font du punk mélodique depuis des années sans avoir changer quoi que ce soit depuis leurs débuts. L’arrivée du groupe sur scène marque d’ailleurs ce côté comique qui leur est propre. Je reste encore assez bouche bée de la tenue de monsieur Fat Mike (pantalon style gaulois, béret, petit verre avec paille et chemise assortie bref un grand moment !).
Bon au niveau des morceaux n’ayant jamais réellement accroché aux groupes sur CD j’aurais du mal à identifier ne seraient-ce que les titres soyons franc, je ne parlerai donc pas de la set-list de façon détaillée.

Celle-ci a apparemment ravi la plupart du public, qui scandait les paroles pendant tout le set. A noter que le groupe n’hésite pas à nous faire un petit délire reggae et même bluezy/jazzy. Le tout entrecoupé de blagues qui mériteraient des médailles d’humour noir (mauvais goût pour certains mais bon).

L’humour sera encore présent pour terminer leur set, la bande n’hésite pas à lancer un délire proche d’une pièce de théâtre avec pour musique de fond un morceau qui parle de racisme, tout bonnement hilarant et qui prête à réflexion.

Viens le plus mauvais côté de la journée le retour. Et celui-ci manque de chance pour moi et mes deux comparses n’a pas été des plus agréables, et ce même si nous finirons par en rigoler d’ici une semaine j’en suis convaincu.

Notre chauffeur ayant perdu ses clés de voiture (sic…) sur le site du festival, nous retournons donc à l’entrée de celui-ci pour qu’il puisse aller vérifier au centre d’informations. Après deux vérifications toujours rien, nous voilà donc dans un bel embarras. Fort heureusement dans notre malheur, il s’avère que sa chère maman est abonnée à Touring secours (et je conseille à tout le monde d’en faire de même ça évite bien des tracas !). Nous appelons donc ceux-ci et arrivons finalement sur Tournai aux environs de 6h du matin (quasi 24h sans dormir dur dur)

En résumé un bon festival, même si ils restent des points négatifs tels que le manque évident de poubelle car la plupart des gens préfèrent jeter leurs détritus par terre plutôt que de marcher un peu vers celles-ci (qui ne sont pas en nombre je le répète). Autre point négatif les gens qui manquent énormément de respect envers les autres et comme l’an dernier, le son pas toujours à la hauteur ce qui est bien dommage concernant un tel festival.

Point positif : le prix des boissons et de la nourriture n’avait pas augmenté et même légèrement diminué.






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