Reportage

Neurotic DeathFest 2012 (Part 2)

Tilbourg (013), le 04-03-2012

Vendredi 9 mars 2012




Dimanche 4 mars :


Après un réveil dans la douleur, le sourire revient vite. Le soleil n’est pas au rendez-vous mais qu’importe, today is the super sunday of death.
Ben wai, ce n’est pas Standard-Anderlecht mais bien le dernier jour du Neurotic Deathfest. Au menu, du gore, du sanguinolent, de la décapitation à volonté et un appétit cannibale insoupçonné.
Suis-je un assassin ou un psychopathe pour la cause ? Que neni. Juste un fan de gros son qui va se prendre un set d’une heure de Cannibal Corpse
Cannibal Corpse


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en pleine poire.

Mais bon, il y a du chemin juste avant la consécration, et non des moindres. Le dimanche 4 mars est tout simplement la plus grosse journée du festival. En terme d’affluence d’abord, mais aussi en terme de groupes.
Avec pas moins de 20 groupes à se mettre sous la dent. Le rendez-vous préventif chez le dentiste est fortement conseillé.

Nous démarrons sous la drache nationale qui finit, comme par magie, en traversant la frontière. Notre nuage belge est interdit en territoire batave, et c’est tant mieux.

Le premier groupe à se produire est certainement l’un des plus aventureux du festival. Malheureusement nous arrivons trop tard, les Cattle Decapitation
Cattle Decapitation


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sont déjà retournés dans leur abattoir. Ils laissent derrière eux quarante minutes de death grind progressif et -cliquez ici- avant-gardiste.




Cattle Decapitation
Cattle Decapitation


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est un groupe de vegans engagés, capable de peter un câble devant un arrivage tout frais de Mega Big Mac surgelés. Leur message : "Les cochons sont gentils, faut pas les tuer". Heureusement qu’ils n’ont pas vu le buffet du festival.

De la bouffe, justement, au Neurotic, il y en a de la grosse et du bien gras. Par exemple, il est possible de déguster un magnifique burger nommé « The Behemoth ». La recette est simple : 200 grammes de burger, pain italien, légume, sauce BBQ et frites. Le tout pour 9 euros. Un peu cher quand même. Heureusement, maman était là pour me préparer ma petite boite à tartines.





Pendant la fin du concert des allemands de Debauchery
Debauchery


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sur la second stage, Sven de Caluwé finissait ses derniers réglages sur la main stage.
Le belge, cheville ouvrière d’Aborted
Aborted


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, a déjà une bonne quinzaine d’années de carrière derrière lui. Avec dernièrement la sortie de Global Flatline chez Century Media qui est certainement son chef-d’œuvre le plus abouti.

Bref, nous assistons à un set de quarante minutes calculé au millimètre près, composé principalement des morceaux du dernier album.





Simple et efficace, le groupe belge nous offre une belle leçon d’efficacité pour un grand moment de brutalité tout en nuance grind-core et death metal old school. Le public se défonce comme une masse de zombies, Svencho est content, rideau.

Nous retournons du côté de la seconde stage afin de découvrir les Nexus Inferis
Nexus Inferis


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, un groupe anglais à l’univers clairement cyber-punk. Le trio sapé comme des bonhommes de star wars affiche un style goudronneux de métal extrême vaguement teinté d’électro.





Un mélange pompé sur Fear Factory
Fear Factory


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mais avec un petit côté dark en plus. C’est sympa les dix premières minutes, mais on se lasse vite au final.

Nous quittons donc l’étoile noire direction planète Decapitated
Decapitated


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. Les polonais arrivent à la fin d’une tournée marathon pour la sortie de leur dernier album « Carnival is Forever », écrit en hommage à Witek (batteur) et Covan (chanteur).
Le set est super brutal et envoie la purée, comme à son habitude, avec des morceaux issus des albums « Winds Of Creation » et « Organic Hallucinosis », mais aussi quelques morceaux du nouvel album. Rasta, le nouveau chanteur, assure le service comme il se doit. Et prouve encore une fois qu’il n’est pas qu'un remplaçant temporaire.

Nous, on se dit qu’on irait bien jeter un coup d’œil du côté de Fleshgod Apocalypse
Fleshgod Apocalypse


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. Les italiens font aussi dans le déguisement mais plutôt dans le genre -cliquez ici- Barry Lindon d’outre tombe. Le style est un genre de bouillie death metal symphonique avec un pianiste au crâne rasé qui s’agite comme un beau diable.
Moi, c’est vraiment pas mon genre, je préfère les trucs simples, plus dépouillés. Sans costume c’est mieux, il y a moins de vices à cacher. Genre Misery Index
Misery Index


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par exemple.

Les américains, emmené par le chanteur bassiste Jeson Netherton (ancien membre de Dying Fetus
Dying Fetus


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) et le chanteur guitariste Mark Kloeppel, ont de quoi apporter à notre Super Sunday la performance qui manquait. Du genre -cliquez ici- grind-core puissant et radical.

Le public venu en masse est au rendez-vous pour assister au carnage dans la fosse de la main stage. Un carnage qui se clôturera sur le coup de 19h10 dans l’allégresse d’une fête d’anniversaire.
Mais wai, c’est l’annif du chanteur Mark Kloeppel. Le mec est d’ailleurs tout surpris de se ramasser un gâteau à la crème en pleine poire. Un présent préparé très certainement par tous ses petits camarades grindeux situés en backstage. Si c’est pas mignon tout plein ça ?





Et pour finir le set en beauté, Kloeppel explose sa guitare sur scène. Après tout, on ne vit qu’une fois.

Le temps d’une petite balade dans Tilburg pour s’aérer les poumons et se remettre de nos émotions, on zappe complètement le concert de Legion Of The Damned
Legion Of The Damned


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et même celui des scandinaves de Blood Red Throne
Blood Red Throne


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, qui pourtant semblait très intéressant.

La petite salle (Third Stage), située à l’étage, nous attire plus particulièrement. Faut dire, que c'est un peu le petit coin underground d'une scène qui l'est déjà. Et pour cause, les ricains d’Uncleansed
Uncleansed


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ont pris place sur la toute petite scène pour un concert de brutal death au tempo varié et -cliquez ici- aux blasts épileptiques.
Uncleansed
Uncleansed


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sera notre petit amuse bouche bienvenu avant le "plaisir coupable" de la soirée, le show black métal, grand guignolesque, de Behemoth
Behemoth


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. Même si la formation polonaise ne peut pas être considérée comme un groupe de black pur et dur.

C’est quand même la tournée du grand retour de Nergal, le chanteur qui, ces deux dernières années, luttait contre une leucémie. Un retour en grâce pour celui qui, malgré ses cheveux plus courts, a gardé sa foie en satan.

A part cela, il faut dire que le show, déjà bien connu des fans, n’a guère évolué d’un poil.
Mais bon, ce n’est pas l’essentiel. Behemoth
Behemoth


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is back avec un Nergal revanchard, tout heureux de crier sur scène « C’est bon de se sentir vivant ! ». Comme dirait Brutal Truth
Brutal Truth


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dans son dernier album : -cliquez ici- "Fuck Cancer". Rien que pour ça, respect !

La coupe est quasi pleine et nos neurones sont à l’agonie. Nos oreilles bourdonnent et nos yeux voient rouge. Mais le cephalic carnage n’est pas encore fini.
Pour notre plus grand plaisir, Cannibal Corpse
Cannibal Corpse


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, les vrais, ceux qui apparaissent dans Ace Ventura II (mais sans Chris Barnes), se préparent à nous asséner le coup de massue final.





L’homme au cou d’enfer (pour le cul, faut voir...) George « Corpsegrinder » Fisher, est là, se tenant devant une main stage pleine à craquer et prête à en découdre.
Clairement, ça sent le souffre comme jamais, des membres vont se briser, des têtes vont exploser. Un titre comme « Make Them Suffer » extrait de l’avant-dernier album « Kill » est là pour nous le confirmer. Cannibal Corpse
Cannibal Corpse


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à pour but de dévisser nos têtes indignes et nous noyer dans un circle pit d’apocalypse.
Une heure de brutalité, qui se finira par un « Hammer Smashed Face » hurlé à l’unisson, nous laissant sur les rotules.

Pour nous la journée se finit ici, merci George !


Pour avoir accès à la premier partie du Live Report – cliquer ici.



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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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