Reportage

Born of Osiris : Un Djent cosmique dans un Belvédère froid

Namur (Belvédère), le 04-07-2023

Jeudi 13 juillet 2023



Figure phare du Deathcore Progressif durant la période fin 2000 – début 2010, Born of Osiris
Born of Osiris


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peut même se targuer de faire partie de ce qu’on a appelé dans la scène le Big Four du Deathcore Progressif (avec Veil of Maya
Veil of Maya


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, After the Burial
After the Burial


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et Within the Ruins
Within the Ruins


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). Pionnier du « Sumeriancore », le groupe a littéralement retourné la scène à cette époque grâce à ses riffs Djent mielleux et son atmosphère spatiale. Cependant, après des débuts tonitruants, les Américains ont, depuis, perdu quelque peu en popularité même si la simple évocation de leur nom fait surgir n'importe quel fan du genre.

La venue de Born of Osiris
Born of Osiris


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en Europe durant la période estivale n'était, d’ailleurs, plus arrivée depuis 2014 (et encore, c’était au mois de mai). Cette nouvelle tournée est donc attendue, surtout que leur dernier passage sur le vieux continent remonte à il y a déjà 7 ans. Durant ses différentes dates, le groupe a décidé de s’entourer de formations établies comme Attila
Attila


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ou Oceans Ate Alaska
Oceans Ate Alaska


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mais également de jeunes pousses comme Paledusk
Paledusk


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ou InVisions
InVisions


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. Néanmoins, pour leur retour en Belgique, nous n’aurons droit qu’à une seule première partie, une spécialité de la région nommée One Hour
One Hour


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. Le concert a lieu au Belvédère de Namur et aussi étonnant que ça puisse paraitre, je le découvre pour la toute première fois.



La soirée débute avec un peu de retard par les Rochefortois de One Hour
One Hour


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qui, à peine montés sur scène, reçoivent un énorme accueil. Le groupe exécute un Metalcore mélodique et direct loin des standards d’aujourd’hui. Exit les riffs Djent et les refrains en chant clair, place à des riffs rapides et des vocalises incisives. Par moment, j’ai l’impression de retrouver des influences venant de Parkway Drive
Parkway Drive


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(période Horizons et Deep Blue), notamment sur les passages plus calmes et envolés. La scène n’étant pas très grande, le chanteur décide de migrer vers le premier rang et de chanter à hauteur des fans. La musique de la formation marche plutôt bien, la preuve en est avec la création d’un pit par quelques courageux déjà prêts à en découdre. Durant 30 minutes, les musiciens vont se donner à fond et enchainer les titres avec une aisance remarquable. Le chanteur partira même vers le bar et reviendra en traversant la foule, tout en continuant de chanter ! Un morceau comme « Awake » est redoutable en live et aura mis un peu d’énergie dans le pit. De manière totalement surprenante, les Rochefortois quitteront la scène avec du Kesha en fond sonore et nous invitant à venir nous trémousser. Au final, une bonne prestation dans son ensemble qui montre que la Wallonie regorge de groupes intéressants. One Hour
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sera d’ailleurs présent au festival La Guerre des Gaules au mois d’octobre pour une fois encore, mettre l’ambiance.



N'ayant que deux groupes à l’affiche, nous voilà déjà arrivés aux héros du soir : Born of Osiris
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. Figure emblématique du Deathcore Progressif, la formation s’est vite adoucie en proposant dorénavant un Metalcore Progressif où le synthé a une place très importante. A première vue, je pensais que tout le monde était venu pour assister à la prestation des Américains mais tout ne va pas se passer comme prévu. En effet, lorsque les musiciens arrivent sur la scène, la salle est toujours à moitié vide (comme depuis le début de la soirée) et elle le restera jusqu’à la fin. J’ai longtemps cru que des fans allaient arriver plus tard mais il n’en sera rien. Cela ne va pas empêcher le groupe de balancer ses tubes, les uns après les autres. De manière assez surprenante, la setlist se concentre majoritairement sur le premier EP The New Reign sorti il y a maintenant 16 ans et sur le dernier excellent album Angel or Alien paru en 2021.

La première moitié de set commence fort avec « Poster Child », « White Nile » ou encore « Angel or Alien ». Le public est un peu timide même si 2-3 mosheurs finissent par pointer le bout de leur nez. Le son est plutôt bon et les breaks Djent passent comme une lettre à la poste dans mes oreilles. Je passe un bon moment même si le manque d’ambiance se fait clairement ressentir. Les plus vieux morceaux récoltent d’ailleurs les meilleures réactions et je suis étonné de ne voir presque personne reprendre les différents refrains. Content d’avoir pu entendre la très lumineuse « Under the Gun » et ses passages aux claviers dès plus addictifs. Lorsque Ronnie Canizaro (chant) demandera qui a déjà vu le groupe en live, pratiquement aucun bras ne sera levé, à ma grande surprise. Il faudra attendre la toute fin du set avec « Open Arms to Damnation » et surtout « Machine » pour voir les fans exploser. Après seulement 55 minutes et aucun rappel, le groupe repart derrière le rideau d’où il est venu. Une bonne prestation avec une bonne setlist mais tâchée par un public peu présent qui n’avait pas spécialement l’air de connaitre les différentes chansons.



Vu l’horaire et le peu de groupes présents, le concert se termine relativement tôt. Ce n’est pas tous les jours que l’on quitte une salle alors que la nuit n’est pas encore tombée. Même si je laisse les hauteurs de Namur sur une semi-déception, j’espère tout de même ne pas devoir attendre 7 ans avant de revoir Born of Osiris
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par chez nous.

Remerciements à DRF Booking pour l’invitation et à Fred pour les photos.
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AUTEUR : Maxime
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant of...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leur...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....

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