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En avant pour la première édition du Tumult festival !

Vendredi 5 septembre 2025

C’est un tout nouvel événement metal qui s’apprête à secouer Bruxelles, dans un mois. le Tumult Festival, fruit d'une collaboration entre le Botanique et les organisateurs de concerts Tumult, débarque les 4 et 5 octobre 2025, au Bota donc. L'événement réunira 24 groupes sur 3 scènes pendant 2 jours. Le festival mettra également un coup de projecteur sur la scène metal belge, avec 10 groupes représentant le pays. Olivier Vanhalst, programmateur au Botanique, nous dit tout ou presque sur ce nouveau rendez-vous.




Comment est née l’idée de ce nouveau festival ? Quel est l’intérêt, pour le Botanique, de collaborer avec Tumult ?
Tumult est une ASBL qui s’est lancée il y a un an et demi, quelque chose comme ça, même un petit peu plus maintenant, pour organiser des concerts de metal partout en Belgique. On a très vite été approché par eux, on connaissait déjà Ben et Marcus. Ils sont venus nous voir pour nous proposer d’organiser des concerts et de faire des coprods une fois de temps en temps.
Au Bota, on a une programmation metal qui existe depuis quelques années. Moi, je suis celui qui a amené ça au Bota, il y a six, sept ans. Notre programmation metal est souvent en lien avec les affinités que moi j’ai. Le metal c’est très large, il y a plein de familles, de sous genres, de niches. On ne peut pas tout connaitre. J’ai mes créneaux que je connais et que j’aime bien mais il y a d’autres choses.

« Il y a un public pour plein d’autres types de metal que celui qu’on avait l’habitude de faire. On s’est dit que ce serait gagnant pour tout le monde d’aller chercher de nouveaux publics et de proposer des choses qu’on ne fait pas habituellement. »

C’est ce qu’on a commencé à faire sur des concerts de saison, avec des coproductions avec Tumult. Après quelques coproductions qui se sont bien passées, l’idée est venue tout naturellement de faire un événement pour marquer cette collaboration. De fil en aiguille, on est arrivé sur l’idée d’un festival in door. À Bruxelles, un festival de metal, il n’y en avait pas vraiment. L’envie s’est rapidement concrétisée. On a bloqué des dates et on s’est lancé. C’est une première édition, on est content de cette affiche. Plein de choses vont surement évoluer par la suite mais c’est un coup d’essai on est ravi de ce qui se présente.

Une petite présentation du festival ?
C’est un mini festival de deux jours sur trois scènes avec une quinzaine de groupes par jour. Les concerts débutent début d’après-midi et se terminent dans la soirée, dans trois salles : l’Orangerie, la Rotonde et le Museum. L’idée c’est que le public s’y retrouve dans des genres qui lui sont familiers et qu’il puisse découvrir des choses nouvelles. Ça c’est l’essence du Bota, ne pas donner au public que ce qu’il connait mais de profiter de noms attractifs pour pouvoir faire des découvertes. J’ose espérer qu’on a réussi notre coup. C’est vraiment ce qu’on a voulu faire.
Pour les tickets, ils sont à un prix que nous avons voulu raisonnable et démocratique. La journée est autour de 45€ et le combi autour de 75€.

En quoi Tumult se distingue-t-il des autres événements déjà proposés par le Botanique ?
Le but n’est pas de se marcher dessus mais de faire des choses différentes. L’idée est d’ouvrir la porte à des genres qui sont parfois moins représentés au Bota et qu’on ne va pas forcément proposer du côté d’Obsidian Dust. On va peut-être faire du noise, des choses plus hardcore, du black metal, etc. On essaye d’aller sur une palette assez large tout en restant cohérent.

Comment s’est faite la sélection des artistes ? Est-ce important pour vous de laisser aussi une place à la scène locale ?
Oui, il y a toujours une place pourt la scène locale, c’est l’ADN du Bota. Toujours un œil très acéré sur la parité de genres. Je suis très content que nos noms les plus attractifs soient portés par des femmes (Mirkur, Dool
Dool


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). Après, ça se construit sur des noms plus porteurs qui vont tracter l’affiche et des noms plus découvertes.

Y aura-t-il autre chose que des concerts ? Des performances, expos, prestas inédites, etc. ?
Non, pas cette année. On est sur une prise de marques. Faire exister un festival qui n’existe pas c’est beaucoup de boulot. Toucher un public qui n’a jamais entendu parler d’un festival, ça ne se fait pas tout seul.

« On sait que ça va prendre quelques éditions avant que le public assimile qu’il y a Tumult en septembre au Bota. L’idée est quand même de proposer des choses exclusives et pas des artistes qui ont déjà joué à gauche et à droite. »

En local, il y a la presta de Thanargonauts qui m’excite vraiment. C’est un des multiples projets de Déhà
Déhà


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dont je suis extrêmement fan. Artiste belge ultra prolifique avec plein de projets, plein de sorties solos dans plein de registres différents. C’est un mec excessivement talentueux. C’est un projet d’improvisation doom black qui n’existe pas sur disque. Il y a John Cxnnor
John Cxnnor


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aussi avec des membres de LLNN
LLNN


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qui vont mettre en place un concert performance avec différentes guests qui seront des artistes qui joueront dans les groupes du festival mais je n’en dis pas plus. Ce sera un peu la surprise pour clôturer le festival, la fiesta finale.

Ne trouvez-vous pas qu’il y a de plus en plus (parfois trop) d’organisation de concerts en Wallonie et à Bruxelles ? Comment se démarquer ?
C’est partout en Belgique, il y aune offre de concerts énormes en Belgique. Tu as tout à fait raison. Au Bota, on pourrait considérer qu’on est en auto concurrence, tellement on en fait. Cet automne, il y a quatre salles qui tournent au Bota et quasiment tous les jours il y a deux, trois, quatre concerts différents qui visent des publics différents et parfois le même public. Dans un contexte où les gens n’ont pas un portefeuille extensible pour aller voir des concerts trois fois par semaine, on se démarque par une qualité d’accueil, un bon confort de son, manger correctement, un lieu chaleureux, etc. On a la chance d’avoir un bâtiment historique qui est vraiment très très beau et on essaye de faire en sorte que l’intérieur soit à la hauteur par rapport au rêve que le bâtiment peut envoyer de l’extérieur. Nos retours sont majoritairement très très positif et ça fait très plaisir.
On se démarque aussi par la programmation, évidement. C’est aussi le choix des artistes qui vont jouer qui motive le public à se déplacer. On essaye aussi de faire le maximum pour contenir le prix des tickets, dans un contexte où les prix explosent partout.

Avez-vous rencontré des défis pour organiser cette édition ? Sont-ils autre que ceux liés à vos orgas « classiques » ?
Bien sûr. Organiser un festival qui n’a jamais existé ce n’est pas facile. On a beau programmer des concerts tous les jours, on a beau faire ça en lien avec un programmateur d’expérience, arriver à convaincre des artistes de venir jouer sur un festival dont c’est la première édition, qui n’a pas encore fait ses preuves, c’est pas facile. On est confiants car on a déjà des gens qui marquent leur intérêt pour l’année prochaine. On commence à être rodé sur le fait d’organiser ce genre de mini festival, ça va devenir de plus en plus récurrent dans la vie du Bota.

Un coup de cœur perso dans la programmation ?
Witch Club Satan
Witch Club Satan


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. J’ai eu la chance de voir le groupe l’année passée au Witloof Bar. C’était monumental, tout ce qu’on peut attendre d’un concert de black, puissant, implacable. Les trois musiciennes dégageaient une aura, une présence. Elles faisaient flipper (rires). C’est un des premiers noms qu’on a voulu refaire.

Un mot pour les indécis ?
Venez découvrir des choses même s’il n’y a pas beaucoup de groupes que vous connaissez dans la progra. On a mis beaucoup de cœur pour sélectionner des artistes qu’on trouve passionnants, relevant dans leur propre genre, qui font avancer les choses ou qui sont des machines de guerre.
Venez participer à cette première édition de Tumult pour pouvoir dire dans trois ans j’y étais !

Je termine par une question plus personnelle. As-tu des tuyaux pour circuler et se garer cool à Bruxelles (rires) ?
Sur le site Internet du Bota, tu trouveras les coordonnées du parking Indigo Victoria qui donne droit à un tarif privilégié avec le ticket d’entrée. Sur le site du Bota, il y a toutes les infos pratiques pour se garer tranquille mais si c’est possible d’éviter la bagnole c’est pas mal non plus. La gare du nord est à 7 minutes à pied. Le vélo c’est bien aussi.

Évènement Facebook: https://www.facebook.com/events/596535793402396

Affiche du 4 octobre : https://botanique.be/fr/concert/tumult-festival-mol-witch-club-satan-pothamus-many-more-2025

Affiche du 5 octobre : https://botanique.be/fr/concert/tumult-festival-myrkur-dool-ashen-many-more-2025
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AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

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