Reportage

Lokerse Feesten - Day 3: Entre la joie de Sabaton et le vrai visage de Glenn Danzig

Lokeren (Grote Kaai), le 04-08-2013

Mardi 6 août 2013



Si certains les découvrent avec plaisir, pour beaucoup d'habitants de Lokeren, elles sont devenues un incontournable dans leur agenda. Crées en 1975, les Lokerse Feesten, tout en restant familiales et abordables financièrement, parviennent depuis près de 40 ans à faire venir bon nombre de pointures mondiales de la planète musicale sur la scène du Grote Kaai. Pendant dix jours la ville de Lokeren vit littéralement au rythme des fêtes et de la musique. Si sur l'ensemble du festival il y en a réellement pour tous les goûts, dimanche soir la pleine de Lokeren, située en plein centre de la ville, accueillait entre 10 000 et 15 000 metal heads.

Au programme: une journée spécialement dédiée aux amateurs de riffs de guitare, de slam, de circle pit et d'ambiance bien rock'n'roll. Sur scène: des noms bien connus tels que Philm
Philm


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, Ugly Kid Joe
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, Anvil
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, Trivium
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, Fear Factory
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, Danzig
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ou encore Sabaton
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.


Dave Lombardo - Philm
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© Tim Tronckoe

Sous un soleil de plomb et sans aucun coin d'ombre, la plaine des Lokerse Feesten s'est donc réveillée en milieu d'après midi sous les notes des Américains de Philm
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, le nouveau projet de Dave Lombardo, dont l'éviction de Slayer
Slayer


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avait fait couler beaucoup d'encore en début d'année. Ce sont ensuite les Californiens de Ugly Kid Joe
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qui ont investi la mainstage. Dans le public, lunettes de soleil, débardeurs et shorts sont au rendez-vous. Seuls quelques purs et durs (ou inconscients) parviennent à ne pas faire tomber le cuir.


Anvil
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© Tim Tronckoe

La suite du programme nous fait (re)découvrir un groupe qui a été au commencement du heavy et du speed metal. Actifs depuis 1978, les Canadiens de Anvil
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, toujours emmenés par l'incontournable Lips, n'ont rien perdu de leur verve. Les riffs qu'ils dégagent sont toujours aussi simples, mais d'une efficacité sans faille ! En tournée de promotionnelle de leur 15eme album sorti au mois de mai de cette année, Lips et ses deux acolytes n'oublient pas de balancer quelques classiques tel que le légendaire "Metal on Metal", devenu en quelque sorte l'hymne du groupe originaire de Toronto. Les cheveux au vent et le sourire aux lèvres, Lips nous montre fièrement ce qu'il sait faire de sa nouvelle guitare. Entre deux soli avec les dents, il nous sortira même un vibromasseur de sa poche et prouvera aux dames de l'assemblée qu'il y a bel et bien un autre moyen de s'en servir.


Fear Factory
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© Tim Tronckoe

En début de soirée, mais encore sous un soleil radieux, les Américains de Fear Factory
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auront fourni la première grosse dose de testostérone de la journée. Forts attendus par une base de fans de plus en plus nombreuse, Bruton C. Bell et sa bande auront provoqué les premiers nuages de poussière sur la pleine de Lokeren. Même si on ne peut s’empêcher de constater que le frontman originaire de Los Angeles n'a malheureusement plus la voix qu'il avait par le passé, Fear Factory reste un groupe à part. Digne représentant de la scène indus outre atlantique, le combo parvient encore à fournir la dose de violence nécessaire pour faire décoller les graviers de la plaine et provoquer les premiers circle pits des Lokerse Feesten. Après une petite heure de concert, un constat s'impose, Fear Factory
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reste incontournable dans le style qu'ils défendent.


Trivium
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© Tim Tronckoe

A l'heure du repas, ce sont les Américains de Trivium
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qui avaient la lourde tâche de nous garder en alerte et de nous faire oublier les gargouillis de notre estomac. Allez, on vous l'avoue, après quatre ou cinq morceaux l'odeur des frites était plus forte que notre envie de rester devant la scène. Et mal nous en aura pris. Car si au début de son set Trivium
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nous donnait l'impression de retomber dans une série de répétition en balançant des titres assez similaires, la suite du concert valait visiblement plus que la peine. Une chose est sûre, le groupe emmené par Matt K. Heafy semble avoir atteint sa vitesse de croisière et est bel et bien arrivé à maturité.

Après la pause friture et un arrêt à la case pintjes, le rendez-vous suivant sur la mainstage était avec Danzig
Danzig


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, l'une des figures marquantes du heavy metal made in U.S. Appelé à la rescousse après l'annulation de Motörhead
Motörhead


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suite aux problèmes de santé de Lemmy, Glenn Danzig et sa clique ont accepté de faire un petit détour par Lokeren. Si beaucoup, malgré la déception de ne pas retrouver papy Lemmy, étaient finalement encore heureux de voir qui bouchait le trou laissé béant sur le programme, la joie aura, elle, été de courte durée. Même si tout le monde sait que l’ego de Glenn Danzig n'est pas des moins développé, l'intéressé nous l'aura une fois de plus encore démontré. La presse interdite en frontstage, aucun cliché officiel n'aura pu être tiré de grand Danzig. Dès le début, l'homme dont les biceps sont aussi démesurés que l'estime qu'il a de lui, rencontre des problèmes de son. Après quelques essais de réglages, l'énervement commence d'ailleurs à le gagner. Ce n'est malheureusement pas l'arrivée sur scène de Doyle, ex-guitariste des Misfits
Misfits


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(groupe créé par Glenn Danzig en 1977), qui changera quoique ce soi. Doyle, le visage grimé de blanc et le torse musclé exhibé comme à l'époque des Misfits, aura beau mettre toute son énergie dans son jeu de guitare, mais rien ne pourra y faire. Alors qu'il lui restait encore un bon quart d'heure à jouer, Glenn Danzig quitte la scène une nouvelle fois, mais cette fois il n'y reviendra pas. Doyle de son côté s'excuse, mais ne peut rien y faire. Le concert se termine sous les huées, bien logiques, du public des Lokerse Feesten.


Sabaton
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© Tim Tronckoe

Heureusement, la fin de soirée aura été plus positive. Les Suédois de Sabaton
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, devenus depuis quelques années une valeur sûre de la scène internationale, auront une fois de plus démontré qu'ils font bien plus que mériter leur statu. Le combo emmené par son charismatique chanteur Joakim Brodém dont le visage affiche toujours un large sourire, aura assuré le spectacle sur la plaine de Lokeren. En plus de l'énergie sans limite dépensée par les Suédois, le groupe aura gratifié Lokeren d'un événement tant musical que visuel grâce à un show pyrotechnique qui aura roussi les poils de barbes des fans agrippés aux barrières de sécurité. Si Sabaton à beau développer une musique au final assez répétitive, le groupe Suédois sait mettre l'ambiance. Alors qu'en 2012 tout le monde n'aurait pas parié un copec sur l'avenir de Sabaton après que le line-up du groupe ait explosé, en 2013 Sabaton semble avoir donné tout son sens à l'expression “renaître de ses cendres”. Pourtant en tournée pour la promotion de Carolus Rex, son dernier album, depuis près d'un an, Sabaton aura finalement parcouru l'ensemble de ses albums dans la setlist jouée dimanche soir à Lokeren. Après une heure de concert et les traditionnelles prises de paroles de Joakim, Sabaton s'en retourne une fois de plus sur la route en pouvant avoir le sentiment d'avoir accompli sa mission. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, personne ne nous contredira si l'on affirme que Sabaton
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fait assurément partie des groupes les plus sympathiques du moment.
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