Reportage

Le Heavy Week-end s'impose sur la carte des festivals

Maxéville (Zénith du Grand Nancy), le 07-06-2025

Jeudi 12 juin 2025




Positionnement intéressant que celui du Heavy Week-end qui revient cette année pour sa deuxième édition après celle de 2024 qui l’avait vu accueillir notamment Scorpions, Judas Priest, Megadeth, Alice Cooper… Loin de chercher à amasser le plus de groupes possibles sur un maximum de scènes, l’organisation prend le contrepied en se concentrant sur des (plus ou moins) gros calibres et une seule scene, celle du Zénith de Nancy en mode open air. Une configuration rendue possible depuis les travaux de 2020, amortis au fil des années au gré d’événements de ce type : le Nancy Open Air accueillera ainsi cet été des artistes tels que Véronique Sanson, Jean-Louis Aubert, Artus, Kendji, Soprano, et donc ce Heavy Week-end dédié à notre musique bien aimée. Le concept ? Un focus de 4 groupes par jour, de manière presque thématique : plutôt heavy/power le vendredi, plutôt heavy/prog le samedi et plutôt Metal moderne le dimanche.

Et après tout pourquoi pas ? Un festival en ville, facile d’accès, et proposant de grosses pointures peut être un bon compromis à des journées harassantes dans les champs … En réalité, on entre sur le site du festival un peu comme si on allait au Zénith. Sauf que l’espace extérieur a été largement réaménagé afin d'accueillir les habituels stands de restauration, bars et autres boutiques qui n'ont évidemment pas été épargnée par l'inflation galopante. La configuration n'a rien de bien compliquée et seul le dimanche va se révéler un peu pénible pour les festivaliers, venue de Slipknot oblige avec des files d'attente assez impressionante. Le côté concert impressionne en tout cas, en particulier cette grande ouverture aménagée derrière le Zénith et cet amphithéâtre qui laisse à chacun le choix entre prendre de la hauteur, assis, ou bien se rapprocher de la scène, debout. Il faut aimer le béton (d'ailleurs, ça me rappelle un peu feu le Sonisphere d'Amneville) mais au moins on reste au sec quand la météo fait son caprice...

D'ailleurs à en lire les commentaires sur les réseaux sociaux au moindre post de l'orga il va sans dire que la meteo inspire guère confiance aux festivaliers et soulève bien des questions/remarques. Mais un temps nuageux et pas trop chaud peut se révéler au contraire bien plus agréable qu'un soleil qui cogne trop dur. Seul le vent, gand ennemi des ingé sons, pourrait effectivement venir gâcher un peu le plaisir des mélomanes. D'après les infos récoltées çà et là, le public est majoritairement issu de la grande région (''c’est plus près que le Hellfest , même pour Shoot Me'', me dit l’attaché presse) mais quelques uns ont traversé une partie de la France ou viennent des pays voisins, attirés par le concept ''4 gros concerts'' de ce festival.

Samedi 7 juin

N’ayant malheureusement pas pu me rendre pour la première soirée qui accueillait Powerwolf
Powerwolf


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, Saxon
Saxon


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, Battle Beast
Battle Beast


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et Adrian Vandenberg, je prends le temps de obtenir quelques retours des festivaliers . Résultat du sondage ? Malgré la grandiloquence du show de Powerwolf, que l’on commence à connaître, ce sont bien les anciens de Saxon qui reviennent beaucoup dans les discussions et qui ont convaincu leur petit monde. Pas vraiment une surprise d’ailleurs pour qui les a vu ces derniers temps.

Le programme de ce soir reste d’ailleurs dans une veine assez teintée Heavy mais plus Prog que Power puisque Dream Theater
Dream Theater


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se chargera de clôturer la soirée après les concerts d'Europe
Europe


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, Vanden Plas
Vanden Plas


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et Wings of Steel, avec qui nous ouvrons cette soirée. Les Californiens connaissent une ascension fulgurante depuis la sortie de leur EP en 2022, suivi par leur album Gates of Twilight l'année suivante. En ce qui me concerne, je reste sur une prestation fantastique au Keep It True 2024 et je n’ai aucune crainte quant à leur adaptation à la grande scène du Zénith. Parker et Leo, duo fondateur du groupe, complété par des musiciens de session, investissent la scène comme s'ils arrivaient déjà en terrain conquis et manifestement sans trac. C'est Fall in Line qui ouvre le bal, une compo assez directe sui permet de donner la tonalité de ce concert sur la brèche entre élégance et pur kitsch. Quelle aisance, et quel chant ! On baigne évidemment dans les références 80's et c'est même (effet du lieu ?) le nom de Sortilège qui nous vient en tête durant Liar in Love.

Ceux qui seraient déjà fatigués par le chant à dominante aigue profitent du refrain de Cry of the Damned avant que Leo n'évoque le privilège que le groupe ressent de pouvoir jouer ici, en ouverture de cette soirée qui va 'kick ass'. Le moment de lancer le magnifique mid tempo de She Cries, aussi exigeant que réussi, et qui déclenche une acclamation méritée. Leo nous annonce ensuite que le groupe sortira bientôt un nouveau single, interpreté ensuite : Winds of Time. Une compo qui m'a semblée très longue mais qui fonctionne assez bien, et qui propose un solo assez remarquable. Après la très cool Rythm of Desire c'est déjà l'heure de la clôture, que Leo annonce ''quick and fast'' puisque c'est la chanson qui porte le même nom que le groupe qui vient mettre la touche finale à ce concert. Pari gagnant !

Tout droit venu de l’Allemagne voisine Vanden Plas
Vanden Plas


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bénéficie d’une position sympa sur une affiche qui lui va comme un gant, la filiation avec Dream Theater paraissant tellement évidente. Le groupe n’a d’ailleurs pas caché sa grande fierté de se produire ici, différentes publications sur les réseaux nous le rappelant. Et manifestement il existe bien un public d'initiés pour les accueillir comme il se doit, dès l'ouverture menée sur Push. 'Merci beaucoup Nancy ça va bien?' nous demande Andy avant de lancer Holes in the Sky, et son refrain très Dream Theater. 'Merci beaucoup, c'est super d'être ici' nous répète-t-il... puis le groupe d'entamer la fameuse Sanctimonarium qui est l'occasion de se rendre compte de la grande clarté du son proposé ce soir (jusqu'aux claviers), et même si on attendait un peu mieux du chant. Des groupes aussi pointus dans de telles conditions ne sont pas monnaie courante... Le gros riff de Cold December Night nous fait ensuite oublier le début de pluie qui s'abat sur Nancy et qui ne dure pas vraiment. Vanden Plas
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propose du matériel plus récent (My Icarian Flight) puis s'aventure vers son Chronicles of the Immortals (Stone Roses), avant de refermer ce très bon concert par Postcard to God. Une setlist finalement copieuse qui a rendu justice au long temps de jeu accordé au groupe dans de super conditions.

Manifestement en net regain de forme, Europe
Europe


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ne propose ni show spécial ni album en entier. Mais son aura issue des années 80 et le bons retours de leurs récents concerts (comme en atteste sa prestation à Alcatraz 2024) en font un morceau de choix, particulièrement attendu ce soir. En choisissant On Broken Wings pour ouvrir son show, Europe nous fait ressentir directement ce feeling typiquement 80's comme seuls des Def Lep ou Scorpions y arrivent par ailleurs. 'Bonsoir Nancy!' nous lance vivement un Joey Tempest manifestement satisfait de l'accueil qui est réservé à son groupe qui enchaine directement un Rock The Night qui fait chanter dans les travées du Zenith. Pour une raison qui m'échappe un peu, Walk the Earth m'a toujours fait penser à leurs compatriotes de Heavy Load et c'est encore le cas ce soir.

Arborant un sourire éclatant, Joey nous interroge pour savoir qui a déjà vu Europe
Europe


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avant ce soir. N'attendant pas vraiment la réponse, ses collègues entament Scream of Anger, plus rapide, et l'enchainement avec Sign of the Times nous confirme que l'on se prend une bonne petite claque. 'Vous êtes incroyables putain' nous lance un Joey (qui d'ailleurs ne se prive pas de lancer quelques jurons avec le sourire) avant d'ajouter 'you guys look good' pour lancer une chanson plus récente (Hold Your Head Up). Judicieusement placée ici, en milieu de set, Carrie déclenche son petit lot de réaction d'approbation mais je préfère presque la War of Kings qui suit, avec ce terrible refrain. C'est le moment pour Joey de se saisir de sa guitare acoustique afin de lancer la fameuse Open Your Heart, à laquelle succède la presque cinématographique Last Look of Eden. Ready or Not, Superstitious,... on continue avec les refrains cheesy à souhait, ce qui n'empeche pas Europe
Europe


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de déconner un peu (no woman no cry, vraiment ?) puis de conclure sur Cherokee et l'inévitable The Final Countdown, dans une ambiance survolée. Quel concert !

Alors que les shows anniversaires de novembre dernier restent encore assez frais dans les mémoires, revoilà Dream Theater
Dream Theater


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pour une tournée des festivals d'été. Évidemment on s’attend à une setlist plus directe, plus percutante diront les mauvaises langues. Cela sera bien le cas ! Dream Theater
Dream Theater


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nous gâte même en proposant certains titres qui n'étaient pas joué l'autonome dernier... Avant cela, on retrouve le même type de video que sur la tournée précédente afin de lancer le show, que le groupe entame véritablement avec un Night Terror, assez efficace en guise d'intro. Quel son en tout cas ! James (qui semble s'être bien remis de sa chute quelques jours plus tôt au Sweden Rock) nous adresse déjà la parole, puis le groupe se lance dans une doublette issue de Metropolis Pt2 (Strange Deja VU et Fatal Tragedy) qui suscite une belle réaction du public malgré le chant toujours un peu juste de James.

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre s'agissant d'un concert de Dream Theater
Dream Theater


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, la suite du show passe à une vitesse folle, l'alliance entre les superbes lights et la setlist bien pensée (cf cet enchainement Under a Glass Moon, Panic Attack, The Enemy Inside) fonctionnant à merveille. Midnight Messiah (extrait de Parasomnia, comme Night Terror) est peut-être moins attendue mais passe crème, puis a Rite of PAssage se charge de relancer la machine avec l'inattendue Peruvian Skies pour laquelle Jordan Rudess se saisit de sa guitare claviers. Etirant sa propre compo en longueur, le groupe y inclut même des extraits de Wish you were here et Wherever I May Roam. Discutable, mais peu importe, As I Am se charge de remettre une certaine dynamique à ce concert conclut évidemment par Pull Me Under. Pour qui a apprécié le 'an evening with' de novembre dernier, c'est presque un gout de trop peu qui reste en bouche à l'issue de ce concert, preuve que malgré tout on a passé un fort bon moment.

Dimanche 8 juin

En ce dimanche il valait mieux ne pas avoir été trop mis en confiance par la facilité d'accès du samedi, et s’assurer d’arriver de bonne heure sur place. En effet, en matière de festival, il y a les jours avec Slipknot
Slipknot


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et les autres jours… Le site (apparemment sold out ?) s'avère beaucoup plus peuplé que la veille et tout s'en ressent : parking, longue file d’attente à l’entrée, foule devant la scène, attente aux wc, aux bars. Une bonne nouvelle pour la pérennité de ce rendez-vous mais peut-être pas pour le confort des uns et des autres, même si la plupart des festivaliers gardent sourire et motivation. On note d’ailleurs une plus grande proportion de festivaliers déguisés aujourd’hui, l’hydre à 9 têtes n’y étant évidemment pas pour rien.

J’arrive durant le set de Nothing More
Nothing More


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, dont le backdrop pourrait presque se confondre avec le logo du Heavy Week-end. J’avoue ne pas avoir entendu parler des Américains avant de les voir à l’affiche de plusieurs festivals d’été. N’ayant pas vraiment eu l’occasion de creuser leur musique avant ce soir, je prends le pari de les laisser me convaincre sur scène… ce qui ne fonctionne qu’à moitié. En tout cas en ce qui me concerne, car les premiers rangs sont à fond dedans, et Jonny Hawkins parvient même à faire chanter un peu le public. Il faut dire que quelques références plus ou moins modernes viennent en tête au fil de ce concert, comme Avatar ou Disturbed (d’ailleurs David Draiman figure en guest de Angel Song, jouée ce soir). Dommage que les quelques rafales de vent n’aident pas à bien apprécier les compos, mais au moins le soleil a fait son retour après une journée bien pluvieuse à Nancy. Après quelques morceaux suivis des gradins, je finis par me rapprocher, ce qui me permet d’améliorer l’expérience sonore et de me rechauffer à coups de pyro, largement utilisée durant le set, y compris la partie située près des gradins (qui ne m’avait pas marquée la veille). En fin de concert et après avoir transformé la crash barrière en batterie, Jonny précise que Nothing More sera de retour dans les parages en novembre, avant de lancer la plutôt convaincante This Is the Time (Ballast) en clôture de ce set pas vilain mais qui ne m’a pas parlé plus que ça, notamment en raison de cette impression de déjà entendu.

Cette journée a aussi ceci de particulier que deux groupes nationaux sont programmés, à commencer par Rise of the Northstar
Rise of the Northstar


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qui bénéficie d’un accueil des plus chaleureux. Les Parisiens semblent avoir à cœur de dynamiter la scène du Zénith afin de nous préparer aux déflagrations qui vont suivre. Il faut cependant être adapte du mix de Hardcore / Rap / Neo proposée par cette formation qui met toujours autant en avant ses traits de culture mixée France/Japon (on apprécie d'ailleurs les petits détails comme le clin d’œil aux deux pays dans le backdrop qui apparait en fin de concert, ou le cerisier près de la batterie). 'Tout le monde les mains en l’air' nous ordonne Vithia, 'everybody is welcome, Jump !' Et le public de lui obéir, notamment dans les premiers rangs qui vont finir par contaminer le reste de la fosse, les réactions du public allant croissantes au fil de ce set qui renferme quelques moments sympa (Shodown, Demonstating ou la nouvelle Neo Paris) jusqu'à la clôture (Again and Again) durant laquelle Vithia réclame du 2 steps. On reste clairement loin de la maestria technique de la veille mais l’énergie est indéniable.

Durant sa carrière Mass Hysteria
Mass Hysteria


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a eu l’occasion d’ouvrir pour quantités de pointures internationales (Metallica, Korn,…) , et quelque part c’est encore le cas ce soir. Mais Mass Hysteria
Mass Hysteria


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arrive évidemment avec son propre statut, le succès de la formation française ne se démentant pas depuis leur résurrection dans les années 2010. Drainant une cohorte de fans peut-être autant (si ce n’est davantage) présents pour eux que pour la tête d’affiche du jour, fosse et gradins sont copieusement remplis alors que les Mass entament Mass Veritas, formulé comme une longue intro et l’occasion d’observer Mouss, Yann et consorts évoluer sur ce joli décor. ‘Bonsoir les furieux, bienvenue au Heavy Week-end est-ce que vous êtes prêts ?’ Très souriant, Mouss invite le public, ce public Metal qu’il décrit comme 'le plus fidèle', à chanter avec lui ce qu’il fera sans se faire prier davantage dès Positifs à bloc.

Aussi fou que cela puisse paraitre, Mouss nous confie que le groupe avait encore le trac, tout à l’heure dans la loge, malgré 30 ans d’expérience… Et de demander aussi vite un circle pit pour démarrer Chiens de la casse. Le concert est alors véritablement lancé, ce qui permet à Mass d’enchainer avec l’excellente Vae Soli, dont le refrain fait toujours mouche. ‘On est 16000, on est là pour lâcher les ballons’ nous ordonne presque Mouss pour Notre Complot, et après nous avoir traité de ‘complotistes du bien être’. Après L’inversion des pôles, toujours efficace en live, Mouss se voit mis au défi par le public de boire sa canette cul sec. Il relève le défi puis avoue ressentir une ‘erection pileuse' devant la réaction sur Nerf de Bœuf.

‘Merci d’être présent devant un spectacle vivant et non un putain d’écran’. Vivant, le public l’est bien durant le cœur du concert mené sur Se Brûler, L’emotif impérieux, Reprendre mes esprits et Arômes Complexes durant laquelle presque toute la fosse joue le jeu en s’accroupissant. ‘Vous etes des batisseurs de rêves’ nous dit même Mouss avant de rendre hommage aux victimes du Bataclan (L’Enfer des Dieux). Après Tenace, Mouss et Yann nous rappellent leur souvenir du Terminal Export à Nancy dans les années 90 (‘vous êtes vieux comme nous’) afin de lancer une des seule compos issues de cette période (Contraddiction), pour laquelle le groupe veut voir tout le monde sauter. Yann confie alors à Mouss qu’il s’agit peut-être ce soir d’une des plus belles dates de la tournée et c’est naturellement un wall of death (qui se transforme ensuite en un pit assez impressionant) qui célèbre la cloture sur Plus que du Metal. Fidèle à sa réputation, Mass Hysteria
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a livré un concert à la hauteur de l’événement, devant un public qui lui a bien rendu.

Pendant qu’un roadie termine de passer l’aspirateur (véridique), la nuit commence à tomber sur Nancy, ce qui devrait nous permettre de mieux apprécier le show de Slipknot
Slipknot


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, que l’on attend dantesque. C’est d’abord le thème de K2000 qui introduit longuement ce concert. Je cherche toujours le rapport avec le groupe mais bon pourquoi pas. Après de longues minutes, la scène s’illumine en vert pour l’arrivée des 9 masqués, tout de noir vêtus, le groupe ayant ressorti ses combis rappelant l’époque All Hope is Gone voire Here Comes the Pain. Plutôt brutal, ce debut concert sur (sic) et People=Shit donne déjà une première réponse évidente à tous ceux qui voulaient observer l’impact de l’intégration d’Eloy Casagrande à la batterie. ‘Do you want some more ?’ demande Corey, afin d’introduire Gematria, chanson qui n’a encore été jamais jouée en France et dont le solo et le break résonnent de fort belle manière.

‘Bonsoir les amis, ça va c’est bon ?’ demande ensuite Corey, en français, avant de poursuivre en anglais pour nous expliquer que Clown est resté aux US pour s’occuper de sa famille. Il parle ensuite d’une surprise pour lancer Nero Forte, au son un peu douteux, puis Slipknot
Slipknot


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reste dans son répertoire plus récent avec Yen. A ce moment du concert on se rend compte que Corey reste beaucoup plus en phase avec son chant clair que ses hurlements, même si la relance avec un Psychosocial repris à gorge déployée fonctionne bien. Après un nouveau temps mort (il y en aura d’ailleurs un peu trop …), Sid se lance dans un remix de Tattered & Torn à l’issu duquel Corey réclame un gros pit (The Heretic Anthem) qu'il obtient évidemment sans peine. Quant à The Devil in I, elle semble déjà s’être installée dans le répertoire classique attendu par les fans, que Corey remercie de manière presque trop démago avant Unsainted, reprise en cœur, à l’instar de ce fort joli Duality de clôture.

Evidemment, le groupe nous a réservé un rappel qui baigne dans le premier album (souvenir de la tournée de décembre dernier ?) avec les attendues Spit it Out et Surfacing qui puisent dans les dernières réserves des premiers rangs. Mais ce n’est pas fini ! Comme Corey le décrit, Slipknot
Slipknot


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veut encore nous emmener dans un endroit « very dark » avec l'inattendue Scissors en conclusion.

On attendait peut-être un peu plus de Slipknot
Slipknot


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: plus de show (par exemple, aucune pyro), plus de chansons, plus de folie. Mais Slipknot
Slipknot


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reste une machine qui démontre encore et toujours sa stature sur la scène mondiale et il y a fort à parier que quiconque n’avait encore jamais vu le groupe sur scène a pris une petite baffe ce soir. De quoi finir ce Heavy Week-end 2025 en apothéose en attendant les annonces de 2026 que nous ne manquerons pas de guetter.

Remerciements à l’orga pour leur super accueil

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