Reportage

Graspop Metal Meeting 2019 - Jour 3 : La star, c’est le public !

Dessel (Graspop Metal Meeting), le 29-06-2019

Jeudi 4 juillet 2019

Bien que n’étant pas un fan absolu de Slayer
Slayer


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, l’image de Tom Araya restant pantois de nombreuses minutes devant le public hier soir nous hante toujours. Quel adieu splendide, quelle image lourde de sens !

En début de matinée, je vais vivre l’acte I d’une saga en trois actes, celle de mon t-shirt As I Lay Dying
As I Lay Dying


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; il s’agit d’un évènement typique qui démontre qu’à Dessel, la majorité des personnes forment une communauté unie. En me promenant dans le camping, je suis apostrophé par une troupe de festivaliers allemands dont une fille hurle « Oh my God, As I Lay Dying
As I Lay Dying


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». Le temps de les saluer et de faire connaissance, il me faut reprendre mon périple, heureux de cette sympathique rencontre.

Nous sommes partis pour une journée marathon, la plus longue de festival. Au-delà de son aspect (sur)chargé, le samedi nous rappellera que pour faire un grand concert, il faut un bon groupe, des infrastructures optimales, des réglages sonores de qualité mais aussi un public motivé. Ça tombe bien car le samedi 22 juin, la star du Graspop, c’est le public !

Gloryhammer * Main Stage 2 * 12h00 – 12h45



Après avoir rédigé notre chronique élogieuse de Legends from Beyond the Galactic Terrorvortex (2019), il nous tardait de débuter une bataille intergalactique aux côtés de Gloryhammer
Gloryhammer


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. Angus McFife, Hootsman, tenez bon, les forces belges arrivent pour vous soutenir dans votre lutte contre l’infâme Zargothrax ; ensemble, nous le terrasserons.

A peine débarqués devant la Main Stage 2 que nous fondons sur place sous l’effet d’un soleil tournant à pleine puissance -sûrement un coup de l’armée de Zargothrax. Qu’à cela ne tienne, le public est galvanisé par le power métal symphonique venu d’un autre espace-temps. L’ambiance n’est pas sans rappeler celle observée pendant Avatar
Avatar


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il y a un an jour pour jour : un show de feu très tôt dans la journée devant une foule en délire. Les « Hoots » fusent à tout-va, la lutte est acharnée.

La victoire ne serait pas belle si elle n’était pas précédée de certaines difficultés. Tout d’abord, la voix secondaire est parfois inaudible, particulièrement lors des interventions de Zargothrax (Christopher Bowes). Ensuite, les allées et venues incessantes de la troupe entre les titres cassent légèrement le rythme.

Heureusement, des doses de fun viennent relever la jauge de bonheur, à l’image d’Angus McFife qui chasse à grands coups de marteau un gobelin venu l’attaquer. La charge finale viendra du public qui slamme déguisé en licorne et au sein duquel de nombreuses licornes en ballons de baudruche viennent soutenir les forces du bien (quel délire de voir des hordes de licornes courir par-dessus la foule). Une franche partie de rigolade pour débuter notre marathon dans des conditions optimales.

Bad Wolves * Main Stage 1 * 12h55 – 13h40 (présent de 12h55 à 13h15)



Bad Wolves
Bad Wolves


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enchaîne rapidement les hostilités. Ils sont principalement connus en raison de la reprise du titre Zombie (The Cranberries) et de leur vocaliste Tommy Vext. Ce dernier n’est pas inconnu à Dessel, il était déjà venu en 2017 avec Five Finger Death Punch
Five Finger Death Punch


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en remplacement au pied levé d’Ivan L. Moody en proie à diverses addictions.

Tommy Vext fait preuve de prestance tout en affichant des problèmes de justesse. Les complets sont solides mais les refrains mélodiques à l’excès nous ennuient rapidement ; la musique paraît quelconque, nous avons l’impression de l’avoir entendue par d’autres à de nombreuses reprises. Tommy se lance dans un discours concernant la lutte contre le suicide et demande à tout le monde de se lancer dans un câlin collectif. Devant ce trop-plein de bons sentiments, nous décidons de quitter ce monde de bisounours.

State Champs * Jupiler Stage * 13h20 – 14h00



State Champs
State Champs


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faire figure d’ovni à l’affiche. Ils s’inscrivent plus dans le milieu du pop-rock que comme membres d’un « metal meeting ». Alléchés par les sonorités adolescentes pleines d’énergie de Living Proof (2018), nous nous laissons tentés par l’expérience.

Nous n’allons pas vous faire languir plus longtemps, la prestation nous a emballée : le groupe a du charisme à revendre -en particulier le bassiste Ryan Scott Graham, le public n’a pas arrêté de bouger dans tous les sens -la Jupiler Stage est d’ailleurs fortement remplie, les chansons dans la pure veine des années collège font un effet bœuf et les tubes sont légion (Criminal, Lightning, Frozen, Dead and Gone etc.). Pourtant, une ombre s’inscrit au tableau : les réglages sonores ont -à nouveau- été catastrophiques, nos oreilles saignent encore en raison des basses trop fortes, dans le même acabit que Sonata Arctica
Sonata Arctica


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jeudi. Les problèmes sonores récurrents commencent à nous exaspérer.

Pour compléter ces quarante minutes de fête, le crew y met du sien en portant les slammeurs avec le sourire. Mieux, un membre du crew décide de remonter la foule en slammant en direction opposée à la scène. La Jupiler Stage, c’est le lieu de fête par excellente du Graspop.

Beast in Black * Red Bull Metal Dome * 14h10 – 14h55



Il aura suffi d’une introduction et de visuels sur écran superbes pour que Beast in Black
Beast in Black


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mettent les spectateurs dans sa poche. Dès que les premières notes résonnent, la voix surpuissante de Yannis Papadopoulos et son énergie débordante nous transportent dans un état second.

Nous assistons à une compilation de chansons puissantes et unificatrices : Unlimited Sin, Die by the Blade, From Hell with Love, Blind and Frozen… Le public est ultra-réceptif, malgré la relativement courte existence du groupe tous les titres interprétés sont repris à l’unisson ; nous ressemblons rapidement à une troupe de nageurs qui sortent d’un bassin de natation tellement nous nous démenons.

Le style de Beast in Black
Beast in Black


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pourrait en rebuter certain. Il s’agit d’un groupe à l’ancienne, parfois proche de la parodie avec ses chorégraphies exécutées à la perfection. Pourtant, la générosité déployée fait plaisir à voir et est communicative. Les membres sont heureux d’être là, nous aussi ; Anton Kabanen a trouvé une nouvelle famille après son éviction de Battle Beast
Battle Beast


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, la page semble tournée et ses blessures pansées.

A la fin, lorsque Blind and Frozen se termine, les finlandais reçoivent une ovation à vous donner des frissons, les « Beast in Black
Beast in Black


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» sont hurlés aux quatre coins de la salle ; d’ailleurs, c’est la première ovation observée depuis notre arrivée. Nous étions venus pour passer un agréable moment, nous repartons en ayant assistés à l’un des meilleurs concerts des quatre jours.

Three Days Grace * Main Stage 1 * 14h45 – 15h35 (présent de 15h00 à 15h35)



Après cet éprouvant instant, il n’est guère facile de changer d’univers. Pourtant, le prochain hôte qui nous attend en Main Stage 1 est un inédit de ces lieux. Les canadiens de Three Days Grace
Three Days Grace


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ne vous sont surement pas inconnus et offre de la diversité à l’affiche avec une musique oscillant entre rock et hard rock.

Nous sommes ravis d’entendre les célèbres I Hate Everything About You -qui nous remémore d’excellents souvenirs- et Painkiller résonner dans l’antre de notre festival de prédilection, la voix de Matt Walst est d’une justesse absolue. Pourtant, il manque le petit quelque chose qui fait la différence. Probablement que l’aspect relativement commercial du rock déployé nous empêche de nous immerger pleinement.

On retiendra de ce sympathique passage l’interprétation de Seven Nation Army (The White Stripes
The White Stripes
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) durant Animal I Have Become, ce qui n’a pas manqué de réveiller nos comparses néerlandophones qui entretiennent un lieu particulier avec le titre.

Grand Magus * Red Bull Metal Dome * 15h55 – 16h40



Nous avons encore rendez-vous avec un collectif dont nous avons récemment chroniqué le dernier album, Wolf God (2019). Grand Magus
Grand Magus


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a beau s’inscrire dans la durée dans le monde du heavy metal, nous ne nous marchons pas sur les pieds dans l’espace du Metal Dome. Les connaisseurs ont quant à eux répondu à l’appel, quoi de plus normal lorsque l’on sait qu’ils ne se sont plus produits depuis un an et demi (11 novembre 2017 au Metal Hammer Paradise).

Sans nous porter au firmament, Grand Magus
Grand Magus


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envoient du bois. Nous profitons de très bons solos, fait trop rare durant notre séjour. La puissance des compositions n’arrive néanmoins que rarement à réveiller un public un brin austère.

La principale déception dans notre chef se situe au niveau de la setlist. Le seul titre interprété issu de Wolf God est Dawn of Fire, ce qui est vraiment décevant lorsque l’on vient tout juste de sortir un nouvel album. Cette légère déception n’occultera pas la très bonne impression que nous a laissée les suédois. Le heavy metal a encore de beaux jours devant lui avec pareil représentant !

Behemoth * Main Stage 1 * 16h45 – 17h35



Jouer du death metal en Mainstage est un privilège rare ces dernières années. Il n’est guère étonnant que l’honneur soit réservé à Behemoth
Behemoth


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, formation à l’ascension récente fulgurante.

Les polonais viennent défendre I Loved You at Your Darkest (2018) qui, bien que controversé, continue de démocratiser le genre. Le reste de la discographie n’est pas oubliée avec des titres de quatre autres albums (The Satanist, 2014 ; Evangelion, 2009 ; Demigod, 2004 et Satanica, 1999). L’interprétation de chacun d’entre eux est magistrale.

Bien que les riffs lourds nous assomment, nous éprouvons des difficultés à nous immerger dans l’univers noir du fait de la luminosité ambiante. A l’instar du passage de Ghost
Ghost


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en Mainstage en plein jour en ces lieux, nous sommes d’avis qu’une partie de la magie du spectacle disparait lorsqu’il se déroule dans le courant de la journée, à l’écart de la pénombre de la Marquee ou du Metal Dome. Behemoth
Behemoth


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ont accompli le travail demandé mais nous sommes loin d’avoir été subjugués comme ce fut le cas à l’Ancienne Belgique en février 2019, la faute à une scénographie à laquelle la lumière a porté atteinte.

Trivium * Main Stage 2 * 17h45 – 18h35



Après un passage à vide, la bande à Matthew Kiichi Heafy est revenue en force avec l’excellent The Sin and the Sentence. Depuis, ils enchaînent les tournées en fracassant tout sur leur passage. Placés à l’avant de la Main Stage 2, sous un soleil qui continue à nous mettre à l’épreuve, nous sommes en pole position pour prendre une nouvelle dose de Trivium
Trivium


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.

A part un début difficile en raison de réglages sonores discutables, la déferlante attendue a eu lieu. Les quatre compositions du dernier album, à savoir The Sin and the Sentence, le bijou Beyond Oblivion, Sever the Hand et The Heart from Your Hate, sont accueillies avec enthousiasme. Les immanquables Until the World Goes Cold et In Waves sont également de la partie pour exciter une foule déjà bien en voix.

Pour se mettre au diapason de la prestation quatre étoiles des américains, des circle pits et mosh pits d’une intensité rarement rencontrée durant notre séjour prennent vie et sont survolés en permanence par des slammeurs -tentez l’expérience, la vue y est encore plus admirable que sur la grande roue. Le seul moment de répit est à mettre à l’actif d’un inconnu qui m’arrête dans un mosh pit pour me signaler qu’il adore mon t-shirt et qu'As I Lay Dying
As I Lay Dying


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est son groupe favori (Acte II). Bref, au Graspop tout le monde est sympa.

Nous sortons de ces cinquante minutes à la fois hérités et admiratifs de ce qui a probablement été le meilleur concert de Trivium
Trivium


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auquel nous ayons eu l’opportunité d’assister.

No Fun At All * Jupiler Stage * 18h35 – 19h20 (présent de 18h35 à 19h05)



Difficile pour No Fun At All
No Fun At All


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d’assurer le relai après un tel passage à tabac. Nous nous étions réjouis de pouvoir écouter en live une partie de Grit (2018), premier long effort après un hiatus de dix ans. Bien que présent de corps, notre esprit est encore perdu au niveau de la Main Stage 2 chancelant après avoir subi les assauts répétés de Trivium
Trivium


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.

Le punk rock des suédois paraît tout à coup un peu gentillet en comparaison à la vague de brutalité sur laquelle nous venons de surfer. Nous passons un agréable moment sans pour autant apprécier la prestation autant que nous l’aurions souhaitée. Davantage de hargne n’aurait pas été superflue. Par ailleurs, la Jupiler Stage semble trop petite pour accueillir l’ensemble des intéressés, le sentiment d’être compressé comme une sardine se fait ressentir.

A la fin, je suis interpellé pour prendre une photo en compagnie de deux autres festivaliers arborant également un T-shirt As I Lay Dying
As I Lay Dying


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(acte III). Décidément, les organisateurs seraient bien avisés de les programmer en 2020.

Clutch * Marquee * 19h10 – 20h10



En débarquant au niveau de la Marquee, nous croisons Craig Gowans (Bleed from Within
Bleed from Within


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) qui s’empresse d’aller assister au show de Clutch
Clutch


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. On reproche souvent au groupe un certain calme, en particulier le mutisme du guitariste Dan Maines et du bassiste Tim Sult. Bien décidé à prouver que le public a également un rôle à jouer pour qu’un concert prenne une autre dimension, les premiers rangs font tout ce qui est en leur pouvoir pour que la prestation de ce soir soit animée.

Pour notre second rendez-vous en quelques mois, après l’agréable clôture musicale de 2018 à l’Ancienne Belgique, les américains nous ont concocté une setlist assez incroyable. Jugez-en par vous-mêmes : Weird Times, How to Shake Hands, The Mob Goes Wild, H.B. Is in Control, Earth Rocker, X-Ray Visions, Firebirds, Decapitation Blues, Willie Nelson, Power Player, A Shogun Named Marcus, 50,000 Unstoppable Watts, Hot Bottom Feeder, Electric Worry, Cypress Grove et In Walks Barbarella.

Galvanisée par cet ensemble de titres tous meilleurs les uns que les autres, après un timide début où il est de bon ton de danser gentiment, une hystérie collective s’empare de la Marquee à partir de l’introduction d’H.B. Is in Control en clin d’œil à Iron Maiden
Iron Maiden


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. L’ambiance sera survoltée pour le reste de l’heure impartie ; au passage, je manque de me fracasser l’arrière du crâne lors d’un slam involontaire démarré par des festivaliers éméchés.

Bis repetita, après Trivium
Trivium


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, nous assistons à nouveau à la meilleure prestation qui nous a été donnée de voir par un groupe qui nous est familier. ? Bang, bang, bang, bang, Vamanos, vamanos ?. Malheur à celui qui aura le culot de prétendre que Clutch
Clutch


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manque d’entrain, celui-là n’aura qu’à s’en prendre à lui-même.

Refused * Jupiler Stage * 20h30 – 21h20



Avant de se diriger vers la double Main Stage pour le triptyque de feu qui nous attend, nous avons une audience avec les mythiques Refused
Refused


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. En l’espace de quatre albums studio, les suédois se sont taillés une réputation phénoménale qui n’est plus à démontrer. Nous sommes assez estomaqués du peu de monde qui a répondu à l’appel. Décidément, entre nos goûts musicaux et ceux de la majorité, il semble y avoir un écart conséquent.

D’entrée, Dennis Lyxzén irradie l’assemblée par son charisme. Le chanteur à l’allure de dandy fait tournoyer son micro au-dessus de sa tête un nombre de fois incalculable et en profite dès la première chanson pour prendre un bain de foule en se plaçant au milieu d’un mosh pit. Le ton est donné : ce soir, c’est show !

La part belle est faite à The Shape of Punk to Come (1998) qui occupe la moitié des cinquante minutes dévolues, comme si le petit dernier (Freedom, 2015) n’avait pas pleinement répondu à leurs désirs. On soulignera la partie de The Deadly Rhythm aux accents de Raining Blood de Slayer
Slayer


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sortant quelque peu les spectateurs de leur léthargie.

Refused
Refused


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se montre autant enivrant que difficile d’accès. Nous devons constater que de plus en plus de monde rejoint les rangs des déserteurs, probablement car ils n’ont pas su s’imprégner du spectacle se déroulant sous leurs yeux. Ceux qui restent sont ravis de profiter de l’apothéose tant attendue dénommée New Noise en guise de conclusion piquante.

Disturbed * Main Stage 1 * 21h10 – 22h25 (présent de 21h30 à 22h25)



L’heure est venue d’assister au triptyque final de la journée en commençant par Disturbed
Disturbed


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. Le groupe n’est plus à présenter tant sa cote de popularité a explosée à la suite de la sortie d’Immortalized (2015), ou plus exactement de sa piste numéro 11 dédiée à la reprise de The Sound of Silence (Simon and Garfunkel). Le sold out se fait vraiment ressentir, les déplacements deviennent délicats.

Nous sommes satisfaits de constater que les soucis de justesse rencontrés par David Draiman il y a quelques semaines au Luxembourg ne sont plus qu’un lointain -mauvais- souvenir. Après une entrée en liste tonique avec Are You Ready, nous déchantons rapidement. Malgré une prestance certaine, les américains sont un peu mous du genou. Le temps paraît long, très long. Down With the Sickness nous délivre du supplice. Décidément, Disturbed
Disturbed


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n’est pas au mieux de sa forme ces derniers temps, peut-être en raison d’une lassitude liée à des tournées intensives.

Lamb of God * Main Stage 2 * 22h35 – 23h50



Nous n’avions pas prévu d’assister au show de Lamb of God
Lamb of God


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, la présence de King Diamond
King Diamond


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nous semblant assez exceptionnelle pour venir le saluer. Hélas, la densité du public amassé sur l’artère principale de la plaine de Dessel nous oblige à changer notre programme, sous peine de ne pas avoir de place de choix aux avant-postes pour la clôture assurée par Slipknot
Slipknot


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.

Nous étions assez dubitatifs quant à la fermeture de la Main Stage 2 par le groupe venus de nombreuses fois à Dessel et qui n’a plus sorti d’album depuis VII : Sturm und Drang (2015), hormis celui de reprises Legion: XX en tant que Burn the Priest. Motivés à nous prouver que nous avons tort, les américains vont imposer leur groove durant le temps de jeu imparti. Ça cogne sévère, l’alchimie prend parfaitement et les compositions interprétées sont variées. On retiendra en particulier l’explosion Redneck avec l’arrivée surprise de Tommy Vext pour prendre part au refrain. Lamb of God
Lamb of God


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a marqué les esprits au point que notre déception d’avoir loupé King Diamond
King Diamond


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s’apaise.

Slipknot * Main Stage 1 * 00h00 – 01h30



Il aura fallu attendre quatre longues années avant de revoir la bande de l’Iowa fouler à nouveau les planches de la Main Stage du Graspop. Avec quelques minutes de retard passées à profiter de For Those About to Rock d’AC/DC
AC/DC


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, Corey Taylor et ses comparses débarquent prêt à nous retourner le cerveau.

Comme à l’accoutumée, ça part dans tous les sens et il n’est pas facile de suivre tout ce qui est proposé sur scène. Les membres de Slipknot
Slipknot


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n’ont pas perdu leur envie de se produire ensemble, à l’image d’un Corey Taylor tout sourire qui n’hésite pas à s’adonner à quelques pas de danse ; le changement de percussionniste à la suite de l’éviction de Chris Fehn ne se fait pas ressentir. Hélas, la densité de la foule à l’avant ne permet pas de profiter pleinement du spectacle. Nous avons des difficultés à nous mouvoir tant nous sommes agglutinés les uns aux autres, ce qui influence négativement l’expérience tant attendue.



Pour le reste, nous avons droit à la classique setlist jouée durant la tournée des stades et festivals européens. L’entrée en matière avec People = Shit déboite, The Heretic Anthem avec son célèbre « If you're 555, then I'm 666 » donnent des frissons et les nouvelles compositions que sont Unsainted et All Out Life valent le détour. L’ensemble est cependant trop convenu à notre goût, à l’instar du traditionnel appel à s’accroupir et se relever tous en même temps. Slipknot
Slipknot


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remplit le rôle de tête d’affiche à la perfection mais semble avoir perdu son grain de folie. Nous ne devons pas être le seul à la ressentir, Corey Taylor nous paraissant moins spontané que lors de notre dernière rencontre avec Stone Sour
Stone Sour


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. Ne boudons cependant pas notre plaisir, Slipknot
Slipknot


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a assuré l’essentiel en nous en mettant plein les yeux et les oreilles.

Le temps est venu d’aller faire un tour au Classic Rock Café pour profiter de quelques derniers breuvages avant de bénéficier d’un repos bien mérité après une éreintante journée que nous ne sommes pas prêt d’oublier.

LIVE REPORT DU JEUDI

LIVE REPORT DU VENDREDI

LIVE REPORT DU DIMANCHE

Remerciements à l'organisation du Graspop Metal Meeting

Crédits photo : Graspop Metal Meeting
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AUTEUR : Renaud
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasio...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il ...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....

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